dimanche 13 novembre 2011

VICTOIRE ACCIDENTELLE DU CACANADIEN GRÂCE À UN PETIT BOUT DE PATIN D'UN SCHTROUMF...


On ne les voit pas souvent. Heureusement. On pourrait d'ailleurs s'en passer. Leur jeu collectif ressemble comme deux gouttes d'eau à celui pratiqué par les CHieux de Mourial. C'est d'un ennui mortel. De l'anti-hockey d'automates. Du "dump and chase" semblable à un chien qui court après sa queue. Les seules fois qu'on les remarque vraiment, c'est lorsqu'ils enfilent leurs uniformes jaune moutarde. Hier, ils jouaient un millième match dans ce style de régime spartiate. Pas de quoi se sustenter quand on est un amateur de bon hockey. Caca et Predators : même platitude. Nulles en offensive (en plus, David Legwand, le centre no 1 des Preds ne jouait pas car il est blessé), les deux clubs ont un mal fou à tromper la vigilance des gardiens adverses. Manque de talent et d'imagination. Deux entraîneurs, Martin et Trotz, aussi ennuyants et endormants l'un que l'autre. Avec des alignements et un système éteignoir à leur image. On aurait fait un sondage avant la partie et plus de la moitié des répondants auraient prédit un score final de 2-1 pour un ou l'autre des deux opposants.



Normalement, comme l'an dernier, l'excellent gardien de Nashville, Pekka Rinne, aurait dû blanchir le torCHon. Il aura fallu que le bout d'un patin du schtroumf David Desharnais (photo) fasse accidentellement pénétrer la rondelle dans le filet de Rinne pour qu'il en soit autrement. Trotz a imputé la léthargie de sa troupe au fait qu'elle était revenue jeudi matin d'Anaheim au terme d'un périple de cinq parties à l'étranger. Bof ! Moi je n'ai pas vu une grande différence avec les autres fois où je les ai vu jouer... C'est toujours le même jeu du chat et de la souris dans lequel on s'efforce d'être plus souvent le chat que la souris... Du jeu défensif à outrance... Au moins, contrairement aux Cannes à CHiens, les Predators ont quelques joueurs vedettes dignes de ce nom. Pas des vedettes d'opérette inventées ou fabriquées par des journaliCHeux comme ceux de Mourial. En Suter, Weber et Rinne, les Preds ont un trio défensif solide qui peut les maintenir à un niveau respectable à défaut d'être excitant ou spectaculaire.



Pitié Subban a encore feint une blessure pour que les arbitres sévissent contre Nashville, mais ce fut peine perdue. Chez les "zèbres", on commence à connaître ses facéties. Peu de lancers dangereux ou de chances réelles de marquer d'un bord comme de l'autre. Un autre des mille premiers matchs des Predators qui ne passera pas à l'histoire. Au moins, contrairement aux Coyotes de Phoenix, l'équipe de Trotz peut compter sur de bons partisans...qui savent se satisfaire de peu... Étant donnée leur ineptie, les vauriens de Martin sont bénis de revenir dans la métropauvre avec quatre points en poche. Mais les clubs qui leur font la lutte pour les huit premières places dans l'Est ont presque tous gagné eux aussi au cours des derniers jours. Et la moyenne de ,500 des CHieux n'est évidemment pas suffisante pour leur permettre d'obtenir un laisser-passer pour les séries éliminatoires. Qu'ils continuent d'en gagner deux ou trois pour en perdre ensuite autant, ça ne sert pas du tout leur cause même si ça excite quand même les fefans. La CHiasse c'est comme la cigale dans la fable de Lafontaine : lorsque la bise sera venue (les matchs moins faciles après la période des fêtes) elle se trouvera bien dépourvue pour avoir chanté tout l'automne sans avoir fait assez de provisions (points au classement) pour l'hiver et les temps durs...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La CHiasse a gagné ses deux derniers matchs en prolongation... à chaque fois sur leur seul lancer dans la période décisive.

C'est ce qu'on appelle être CHieux.

Mais ils sont quand même dans les bas-fonds de l'Est en 12e place avec une fiche médiocre de 7 victoires et 9 défaites.

Et le pire s'en vient. Moi, j'ai déjà hâte au voyage dans l'Ouest en fin du mois.

Trois matchs, trois raclées contre Anaheim, San Jose et Los Angeles. Ça va être formidable.