mardi 24 juillet 2012

LES RÉSEAUX SOCIAUX AMPLIFIENT LA POURRITURE DES CANACHIENS...


Depuis le début du nouveau millénaire, la technologie, les téléphones intelligents en particulier, a changé nos vies. Avec ces petits mais très puissants appareils, et les réseaux sociaux qu'ils ont aidé à créer, les nouvelles et les images voyagent à la vitesse de l'éclair. Par exemple, si Scary Price prend une brosse dans un bar mal famé des catacombes de Moronréal, tout le monde le saura avant même qu'il soit saoul comme une botte. La minute que Pédé Subban échappera une connerie ou critiquera son nouveau coach Michel T'es rien, vous le saurez aussi, quasi instantanément. C'est fantastique ! Tous ceux et celles qui possèdent ces petits bijoux de la technologie peuvent s'improviser journalistes ou commentateurs. Et un diffuseur comme YouTube devient leur agence de presse. Bien sûr, l'information de masse, que ces gens transmettent, est brute et traitée sommairement. Elle peut porter à confusion et être interprétée de bien des façons. Ce qui est d'ailleurs parfois très amusant ou choquant, mais toujours plus intéressant que les textes insignifiants de Mathias Brunet ou de Pierre Houde...

Autrefois, quand un spectateur était enragé en sortant du Forum de Montréal, après une contre-performance des CHaudrons, il avait le temps de se calmer en retournant à la maison. Aujourd'hui, grâce à son iphone, un fefan qui assiste à un match pourri du Cacanadien, pourra cracher ou "texter" son mécontentement à la planète entière, alors qu'il se trouve encore sur les lieux du "crime". C'est ainsi que "tout le monde en parle" en même temps, et que la pourriture du torCHon est amplifiée et multipliée par milliers et par millions sur les réseaux sociaux. Une aubaine formidable pour les Anti-Habs ! Le club des Molson n'est plus seulement nul à CHier, il devient SUPER NUL ! Pour notre plus grand plaisir !


Entendre à tous vents et à tous azimuts les fefans râler et chiâler à propos d'un CHicolore en perdition et en déroute, quelle jouissance pour les Anti-CHiures ! On peut toutefois se lasser de ces jérémiades. Le plus drôle et le plus tordant ce sont plutôt les purs et durs fefans (aussi dénommés les "avaleurs de couleuvres") qui croient, année après année, que les changements apportés à la direction ou au personnel de l'équipe, vont faire des miracles et relancer leur club poche sur le sentier de la gloire.


Geoff Molson, le président des CHieux, s'est targué, ce printemps, d'être à l'écoute des fans de son club, en fréquentant les réseaux sociaux. Il s'est vanté d'avoir convaincu un détenteur de billet de saison de ne pas canceller son abonnement. Sur FaceBook, le client insatisfait avait manifesté son dégoût de l'organisation CHicolore en s'estimant floué après toutes les promesses non tenues avec lesquelles les dirigeants du club l'avaient berné. Les abonnements, l'argent, la vente de bébelles au logo du CH, voilà bien les priorités des Molson, après avoir racheté trop cher une équipe toute croche. Pour espérer rentrer dans leur argent, les vendeurs de bière Molson se sont parfois tirés dans le pied. Par exemple, l'automne dernier, pour faire le plus de recettes possibles, ils ont programmé un nombre exagéré de parties hors concours à domicile.


Afin de remplir l'alignement (et de ne pas surtaxer les mêmes joueurs) pour ces matchs d'exhibition disputés en un très petit nombre de jours, l'état-major de la CHarogne a dû garder entre 30 et 40 joueurs pendant trop longtemps, au dernier camp d'entraînement. Résultats ? Un manque de cohésion, un manque d'unité et une forme physique douteuse, puisque les membres réguliers de l'équipe n'avaient pas joué assez longtemps ensemble, avant le début de la vraie saison. Les conséquences de cette soif d'argent, cette surcharge de joutes "payantes", ont mené à l'un des pires débuts de campagne de l'histoire du club, ainsi qu'à une épidémie de blessures qui n'a rien arrangé... Le calendrier de parties hors concours est à peine plus léger en septembre et en octobre prochains. Les nouveaux administrateurs des CHaudrons feront-ils les mêmes erreurs de gestion que leurs prédécesseurs ?



Encore cette année, pour meubler leurs loisirs et entretenir leur passion CHicolore, au cours de la saison morte, les fefans vont rêver que les jeunes joueurs repêchés ces dernières années par Trevor Ti-Mine (le minable), vont tous éclore en même temps, et qu'ils vont tout renverser sur leur passage. Ils vont aussi perdre leur temps à spéculer sur les chances inexistantes qu'un GROS agent libre ou un joueur sur le marché des échanges (comme Nash, Parise, Weber ou Suter) s'amène dans la métropauvre pour sauver leur club misérable. Les pauvres fefans sont tellement décrochés de la réalité. Cette réalité veut que, même avec la sixième plus grosse masse salariale de la LNH, la CHiasse n'arrive à attirer dans le trou mourialaid que des joueurs médiocres et sur-payés. Qui veut se retrouver avec un club de dernière place ? Quel joueur veut payer plus d'impôts et de taxes que partout ailleurs en Amérique ? Qui est intéressé à ne plus avoir de vie privée et à se faire épier constamment par des journalistes cinglés et des partisans débiles ? Qui veut habiter un bidonville comme Mourial et avoir à composer avec une culture étrangère et un climat aussi peu vivable ? Enfin, qui veut être "coaché" par un cave comme Michel Therrien ?

Au début du mois de juin, un journaliste anglophone de Montréal jasait avec un futur agent libre (ayant demandé que son nom ne soit pas divulgué). Le scribe lui disait que les Canailliens pourraient être intéressés à ses services. Mais lorsque le membre des médias a informé le joueur de la possibilité que Therrien soit nommé entraîneur du CH, le futur agent libre lui a dit, après un long silence de 30 secondes : «Si c'est le cas, il me restera 29 autres équipes avec lesquelles je pourrais signer» ! Véridique ! C'est bien ça le pire. En plus de tous les handicaps qui désavantagent les CHieux dans leur tâche titanesque de mettre un club décent sur la patinoire, il fallait qu'ils en ajoutent un autre en nommant Therrien comme entraîneur en chef !


N'allez pas non plus vous imaginer que le visage encore plus français (des "frogs" partout aux postes de commandement) de la direction, et le souvenir des manifestations "pro-français" du printemps dernier (lors de la nomination de l'anglophone Randy Cunneyworth comme instructeur en chef) vont inciter les bons joueurs du circuit Bettman à faire des pieds et des mains pour venir jouer pour la CHnoutte. Misère...


Sur les réseaux sociaux, quand la nouvelle de la nomination de "T'es Rien" s'est répandue comme une traînée de poudre, les mots qui ont été les plus souvent "textés" ont été : "t'es pas sérieux» ! C'est une formule lapidaire qui convient à tout ce que les CHaudrons ont fait cet été... J'y reviendrai plus tard... Mais, moi qui croyait que les Canassons avaient atteint le fond du baril, le printemps dernier, j'étais dans l'erreur et...j'en ris encore !