lundi 19 novembre 2012

LES DIRIGEANTS DU CACANADIEN DEVRAIENT ÊTRE TRAÎNÉS DEVANT LA COMMISSION CHARBONNEAU.


On le savait depuis longtemps, mais, ces jours-ci, la Commission Charbonneau confirme que Mourial est un bidonville tout croche mené par des individus tout croches.  Du reste, il y a quelques années, le magazine MacLean avait publié un numéro attestant que cette cité toute de travers était l'une des plus corrompue de la Terre.  Dans ce contexte, et dans ces circonstances, il est tout à fait normal que le CanaCHien de MortYial, l'un des symboles de cette métropauvre en déroute, soit aussi pourri qu'elle, que ce soit sur la patinoire ou dans sa façon d'administrer ses affaires.  Si, dans l'industrie de la construction, les fonctionnaires et la direction de la ville-dépotoir moronréalaide brassent de grosses affaires avec la mafia ou des corrupteurs aux noms italiens, il en va de même pour les dirigeants du torCHon qui, ces dernières années, ont donné des contrats juteux à des individus louches, notamment pour la gestion de la boutique des souvenirs, et le Temple de la Renommée du Centre PouBell.  Ces hommes de confiance du Cacad'CHien sont soupçonnés de fraude et sont toujours sous enquête, ou en attente de leur procès.  Comme des autruches et comme l'ex-maire Tremblay, les responsables fautifs de l'organisation des CHaudrons se mettent la tête dans le sable en jurant ne pas avoir été mis au courant que les gens avec qui ils ont signé ces ententes étaient fort probablement malhonnêtes.  Des excuses aussi plates que inacceptables.


C'est drôle, pour les contrats accordés par l'administration corrompue du bidonville de Mourial, comme pour ce qui concerne les Canailliens, tout est, semble-t-il, hors de prix.  Pour les ententes signées dans le domaine de la construction par les autorités de la ville-vidanges du sud du Québec, on a découvert que les contribuables ont payé environ 40% plus cher que la valeur médiane des contrats semblables consentis par les autres municipalités de la province.  En comparaison, lorsque les frères Molson et leurs associés ont acheté le Caca, ce merdique club de dernière place, ainsi que le Centre BéBell, ils ont payé la somme astronomique de 575 millions de dollars.  Une montagne d'argent jugée extravagante par les analystes financiers.  Une valeur sur-évaluée, comme le minable club de hockey Canadien qui porte l'étiquette "overrated" depuis belle lurette.  L'été dernier, une étude du réseau de télévision ESPN, plaçait les CHieux au 111e rang du classement général (sur 122) de toutes les franchises de sports.  Cette place désastreuse est justifiée, entre autres, par la pourriture des entraîneurs (avant-derniers); la faiblesse des joueurs (114e); les mauvaises relations avec les partisans (94e); l'insuffisance des moyens financiers de ces derniers pour se payer un match du CH (116e).  Et jusqu'à quel point les fefans n'en ont vraiment pas pour leur argent quand ils donnent leur paye pour voir perdre leurs jambons CHicolores ?  ESPN situe ce rapport qualité/prix au 118e rang dans ce merveilleux monde du sport !


Ouch !  Ce rapport fait mal !  Mais il n'est pas surprenant.  L'analyse de ESPN indique aussi que, à comparer avec tous les autres amphithéâtres où évoluent les clubs de la NHL, c'est au Centre PouBell, durant les parties des Cannes à CHiens, que le verre de bière se vend le plus cher.  Heureusement que la bière, les frères Molson ont les mains dedans, sinon quelle fortune exigeraient-ils pour ces quelques gorgées de houblon faisandé ?  En ce qui a trait au prix des billets d'admission à leur navrant spectacle, ce n'est guère mieux.  Ce sont les 3e plus onéreux dans toute la LNH.  On comprend pourquoi les mafieux, ou leurs amis du monde interlope, donnent des billets du CanaCHien aux fonctionnaires et aux politiciens moronrialaids qu'ils veulent "acheter".  Quand on y pense, une paire de billets pour le Caca, ce n'est pas donné !

Pendant ce temps, le lock-out perdure dans la LNH.  J'en suis le dernier étonné.  L'an passé, en apprenant que Donald Fehr avait été nommé négociateur en chef par l'Association des Joueurs, je me doutais bien que tout ce que l'on pouvait espérer, c'est un calendrier amputé de moitié pour la prochaine saison.  Le duo Fehr-Bettman, c'est la combinaison parfaite pour un échec de n'importe laquelle négociation.  Je n'ai pas cru un seul mot des belles paroles prononcées l'année dernière par des représentants des deux parties.  On jurait alors, de part et d'autre, que l'on déblayerait le terrain des négociations, bien avant la fin de la convention collective, afin que tout soit prêt pour discuter et en venir rapidement à une entente sur le nouveau contrat de travail.  On connaît la suite...  On ne s'entend même pas sur les montants de ce qui constituent les revenus des propriétaires des clubs de la Ligue.  Un jeu de cache-cache, dont les règles sont faites de mauvaise foi, et qui aboutit à un dialogue de sourds que seul un médiateur crédible pourrait transformer en échanges fructueux.  Un médiateur que, autant Fehr que Bettman, ne désirent pas, trop orgueilleux qu'ils sont pour confier à une tierce personne le succès des négociations et le prestige qu'ils pourraient en soutirer.


Évidemment, cette situation, ce cul-de-sac, ne fait que des perdants.  Le président Barack Obama l'a souligné lors d'une apparition dans un talk-show américain, peu avant l'élection du 6 novembre.  Dans ce monde un peu fou du sport professionnel, les propriétaires d'équipe et les joueurs font beaucoup d'argent.  Qu'ils se considèrent donc bénis des dieux d'avoir autant de clients-amateurs passionnés qui paient le gros prix pour le spectacle qu'ils présentent.  Cette seule considération, ce respect minimum des partisans, auraient dû guider et inspirer les proprios et les joueurs dans leur conduite des négociations afin d'en arriver rapidement à une entente sensée.  Faut croire que c'était trop leur demander...  Les Anti-Habs sont aussi des perdants dans ce malheureux conflit.  Cet arrêt de travail nous prive du plaisir de voir les CHieux se faire battre et bafouer plus souvent qu'à leur tour.  Avec la CHiasse au dernier rang, nous tenions les fefans dans les câbles.  Nous étions en position de leur donner une autre raclée.  Mais voilà que les lumières s'éteignent à cause d'une malencontreuse panne, et que le combat est remis à une date indéterminée.  Misère...  C'est vraiment dommage pour nous...  Mais ce n'est que partie remise.  Gardons espoir de pouvoir bientôt revoir P.K. Subban gaffer à sa ligne bleue, Scary Price se faire passer de beaux sapins, et Max Pacioretty se faire péter plusieurs boutons d'acné en se faisant planter dans un coin de patinoire...  Ça ferait un beau gros cadeau de Noël !  N'est-ce pas ?!