vendredi 5 octobre 2012

LA SOEUR DE CAREY PRICE A COMPRIS : C'EST UNE FAN DES FLYERS DE PHILADELPHIE !


On serait heureux à moins...  Il est facile d'imaginer que la joie inondait le cercle des amis intimes et des membres de la famille de Scary Price quand celui-ci a signé le mirobolant contrat de 39 millions de dollars que lui a consenti le torCHon l'été dernier.  Scary a apposé sa griffe sur le précieux bout de papier alors qu'il était chez lui, dans l'Ouest Canadien.  Pour célébrer la chance et cette manne incroyable qui lui tombent du ciel,  il était entouré, entre autres, de son amoureuse Angela (à gauche sur la photo ci-dessus) et de sa soeur Kayla, qui, pour l'occasion, portait fièrement sa casquette des Flyers de Philadelphie (il n'y a pas de trucage ou de photo montage) !  Elle, elle connaît son hockey !!!  À 6,5 millions de $$$ par saison, le gardien tout croche du Cacanadien voit son nom s'ajouter à la liste de plus en plus longue des joueurs surpayés du club des Molson.  

Après les Scott Gomez (qui fait les délices des humoristes avec ses performances ridicules par rapport à son salaire annuel de 7,375,000 $), Andrei Markov (un molasson infirme des genoux, un peureux qui évite les coins de patinoire et les mises en échec, qui ne se sert plus de ses épaules, qui n'a presque pas joué depuis deux ans et qui empoche 5,750,000 $ par saison pour faire de la bicyclette stationnaire dans le gymnase des CHieux), Brian Gionta (un avorton de capitaine dont la production offensive est en constant déclin mais qui encaisse sa paye de 5 millions de dollars, bon an, mal an), Tomas Kaberle (une hypothèque en défensive, pas physique pour 5 ¢ mais qui reçoit pourtant 4,25 millions de dollars en émoluments à chaque année) et autres Rene Bourque (un indifférent "fat cat" qui fait sonner la caisse à coups de 3 millions de $$$ par saison), Price est probablement le prochain joueur grossièrement sur-évalué des CHaudrons à s'asseoir sur sa mine d'or.


Remarquez que, vu les résultats affreux obtenus sur la patinoire, pratiquement aucun pousseux de puck de la CHnoutte n'a mérité ses revenus démesurés la saison passée.  À part le peu rémunéré Mathieu Darche, que l'on a pourtant trouvé le moyen de crisser dehors cet été...  Que Price se repose sur son matelas de billets verts ne serait tellement pas surprenant étant donné sa nonchalance naturelle et sa tendance à s'écraser et à bouder quand l'équipe va mal...ce qui arrive très très souvent ces derniers temps !  On se demande sérieusement pourquoi il a été récompensé par une telle augmentation de salaire parce qu'on ne se souvient même pas de la dernière fois qu'il a "volé" un match pour son équipe de vauriens.  En fait, ses statistiques indiquent qu'il a régressé l'an passé, au lieu de s'améliorer.  Parmi les pires "losers" de la ligue nationale, sa moyenne de buts alloués par partie aurait été encore plus épouvantable si elle avait inclus les buts accordés en fusillade.  On voit la qualité d'un gardien de buts en situation de un contre un, quand il doit stopper un joueur en échappée ou en tirs de barrage, quand il n'a aucun de ses défenseurs pour bloquer les lancers à sa place.  En pareilles circonstances, Price est tout simplement atroce, ce qui révèle son manque de talent et de technique.

Bien sûr les fefans défendent Scary comme des chiens qui défendent leur os.  Ils envoient chier les anti-habs qui se moquent de leur idole.  Mais les anti-CHieux ne sont pas les seuls à ridiculiser le no 31 du torCHon.  À l'annonce de cette entente insensée de 39 millions de dollars entre Price et le Caca, un journaliste sportif américain faisait judicieusement remarquer que l'amérindien natif de la Colombie-Britannique, qui se déguise souvent en cow-boy, avait plus de masques de gardien dans sa collection que de victoires en séries éliminatoires (fiche de 8-15, moyenne de 2,84 et taux d'arrêt de 0,907).  Ha ! Ha ! Ha !  Elle est bien bonne ! Pourtant Price engrangera $ 700 000 de plus par année que son collègue Jonathan Quick, qui vient de gagner la Coupe Stanley et de renouveler son contrat avec les Kings de Los Angeles.  En fait, chez les gardiens de la LNH, seuls Pekka Rinne (7 millions de $ par année) et Henrik Lundqvist (6,875 millions) feront plus d'argent que le paresseux cerbère de la CHarogne.  Symphorien Bergevin, le DG des CHaudrons a érigé un pont d'or pour Price en le comparant aux meilleurs de sa profession alors que le dégingandé portier de sa troupe poche n'est tout au plus qu'un cerbère bin ordinaire qui ne mérite même pas la moitié du salaire qu'il percevra.

Cette entente super lucrative pour Price aura pour conséquences que le Cacad'CHien sera triplement perdant (perdant = CH de toutes façons).  Il perdra d'abord au change en ce sens qu'il n'en aura jamais pour son argent.  Ensuite, si Price ressent la pression d'un tel contrat dont le montant est disproportionné par rapport à ce qu'il peut donner sur la glace, il va flancher devant sa cage comme il l'a toujours fait en pareille situation de stress (comme en séries éliminatoires).  Enfin, le jeune homme, qui par le passé, a souvent agi en irresponsable (histoires de beuveries et de sorties nocturnes incontrôlées, crises de colère de bipolaire), est toujours une espèce de délinquant et d'individu mentalement faible qui s'écrase dans l'adversité.  Il adopte alors une attitude de "je-m'en-foutisme" qui l'incitera simplement à s'asseoir sur son contrat juteux.  Et si jamais le club s'améliore (hypothèse peu probable), Price se fiera plus sur ses coéquipiers pour faire le travail, et il va mettre la pédale douce.  Dans les circonstances, non seulement le CHiendent lui a consenti trop de bidous, mais c'est surtout la durée de l'entente (six ans) qui représente une erreur coûteuse.


Pour le meilleur (et surtout pour le pire) le Cacanadien est l'équipe de Scary.  Les journalistes le disent et la direction du club l'a confirmé.  Même que l'on peut se demander si Price n'a pas eu son gros mot à dire dans l'embauche des prétendus durs à cuire Colby Armstrong et Brandon Prust au cours de l'été.  Au cours de la dernière campagne, désastreuse à tous les points de vue pour le CHiard, le cow-boy manqué s'est montré particulièrement irrité quand les adversaires fonçaient sur lui sans que ses coéquipiers lèvent le petit doigt pour le protéger.  La nouvelle image de robustesse de la CHiasse est peut-être liée à la nécessité d'empêcher les joueurs des autres clubs de malmener celui qui représente le plus précieux investissement du CHicolore.  À défaut d'avoir suffisamment d'attaquants menaçants, on mise sur Price pour tenir le fort et gagner des matchs somnifères au compte de 2-1 ou de 3-2.  Un pari perdu d'avance...