mardi 30 avril 2013

SÉRIE SENS / HABS : LES DÉS PIPÉS D'AVANCE ?


Je n'aime pas perdre mon temps.  Ni faire perdre le temps des autres.  La vie est trop courte pour ça.  À la lumière de ce que nous avons vu cette saison, avec un arbitrage honteusement favorable aux CanaCHiens de Moronréal, est-il seulement utile de gaspiller mon temps à tenter d'analyser la série éliminatoire qui commencera jeudi entre les CHieux et les courageux Sénateurs d'Ottawa ?  On sait que les matchs locaux des clubs participant aux playoffs sont de loin les plus payants de l'année.  Ça peut même faire la différence entre faire un profit, ou être au contraire dans le rouge, dans le bilan financier d'une équipe de la LNH.  On sait également que Molson (propriétaire majoritaire du Cacanadien) s'est entendu secrètement au début de la saison au sujet d'une compensation pour les matchs perdus en raison du lock out de l'automne dernier, dans le cadre de la commandite de 375 millions de dollars qui lie la brasserie mourialaise à la LNH.  Qui dit que les dirigeants de la Ligue présidée par Gary Bettman n'ont pas négocié une clause secrète visant, à l'aide de directives spéciales aux arbitres, à faire en sorte que les Canailliens, premièrement participe aux séries, et une fois cela assuré, qu'ils disputent le plus de parties locales possibles en éliminatoires, afin de faire sonner les caisses enregistreuses du Centre PouBell et ainsi verser -sans que ça coûte trop cher à la Ligue- une bonne partie de la compensation financière requise pour que l'entente publicitaire de 375 millions soit respectée ?

Les experts s'entendent généralement pour prédire que la série entre les Sens et le torCHon sera longue et serrée.  Si elle se rend à sept parties, qui dit que ça ne se décidera pas sur un double avantage numérique -un 5 contre 3- accordé "mystérieusement" à la CHnoutte ?  C'est arrivé en cours de campagne.  Ça peut aussi arriver en séries même si, normalement, ça ne se produit jamais.  Car cette année, avec les CHaudrons, rien n'a été "normal".  Rappelons les faits : le différentiel entre temps passé en supériorité numérique (329 minutes) et temps passé à se défendre en infériorité numérique (271 minutes) a été "anormalement" élevé pour le Cacad'CHien qui domine outrageusement la Ligue avec un + 58 minutes et 23 secondes (donc 22% plus de temps en jeu de puissance qu'en désavantage numérique).  À ce chapitre, dans l'Association Est, les adversaires les plus près des CHieux sont les Jets de Winnipeg avec un + 24 minutes et 34 secondes.  Une différence incroyable de 142 % !  Les Sénateurs sont 27e dans ce département - avec un moins 28 min. et 34 sec.- et les Bruins derniers avec un moins 76 min. et 40 sec. !  Les CHicolores ont évolué à 5 contre 3 pendant neuf minutes en 2013.  Les Sens ont dû se contenter de 2:57 min. en pareille situation.


Un pareil déséquilibre entre le temps passé à attaquer en surnombre et le temps passé à se défendre en infériorité numérique peut signifier une grande différence, non seulement en ce qui a trait aux chances de marquer dans un contexte où elles sont déjà assez rares, mais aussi sur l'état général de fatigue dans les dix dernières minutes de jeu de ces rencontres âprement disputé, où on ne ménage pas les efforts.  Quand vous êtes sans cesse occupés à tuer des punitions, c'est épuisant à la longue.  En séries, le premier but du match est encore plus important car les pointages sont souvent bas.  Or, durant la saison régulière, le Caca a été la 2e équipe la moins punie de la Ligue en première période (39 pénalités contre 38 pour Winnipeg).  Si tu n'as pas à te défendre souvent en infériorité numérique en début de match, ça améliore tes chances de ne pas donner le premier but à l'adversaire...

En l'absence de leur meilleur attaquant, Jason Spezza, qui ne reviendra pas de sa blessure dans cette série, les Sens sont désavantagés en offensive par rapport aux CHaudrons.  Mais en défensive et pour défendre le filet -gardiens-, Ottawa est supérieur à ses rivaux de la métropauvre.  Comme les championnats se gagnent par la défensive, les Sens devraient avoir le dessus sur leurs faibles opposants.  Certes, les CHieux auront plus d'avantages numériques, mais les Sénateurs ont la meilleure formation de la Ligue pour tuer les punitions (taux de succès remarquable à 88%).  De plus, les gros joueurs de défense de l'équipe (un à 6'5", deux à 6'4" et deux à 6'3") de la capitale canadienne sont renommés pour exceller à bien nettoyer le devant de leur filet.  Et, quoi qu'en dise la grosse cruche à P.K. Subban, qui ose se comparer à Erik Karlsson, les Canailliens n'ont pas le luxe -loin de là !- de pouvoir compter sur un détenteur d'un trophée Norris à la ligne bleue...  Depuis son retour au jeu (il n'est peut-être même pas à 100% de sa forme), Karlsson a 16 tirs au filet en trois parties.  Tandis que Subban, lui, a toutes les misères du monde à toucher le filet plus qu'une fois par rencontre...  Il lance tout partout sauf au but.  Ça doit être à cause de lui que la LNH a fait installer des filets pour protéger les spectateurs derrière les buts !


En 2e moitié de saison, les Habs ont été atroces en infériorité numérique (une des pires équipes de la Ligue) et Scary Price (moy. de 2,59 et % d'arrêts de .905) a pris toute une débarque, finissant la campagne avec les pires statistiques annuelles de sa carrière.  Il n'y a aucune comparaison possible avec la tenue de son vis-à-vis dans les buts, l'excellent Craig Anderson (moyenne de buts alloués par match de 1,69 et % d'arrêts de .941).  Price a toujours choké en séries (8 vic. 15 déf.).  S'il maintient son habitude de donner au moins un mauvais but par partie, ça risque de couler sa petite équipe puisque les pointages devraient être serrés et peu élevés, les deux adversaires préconisant un jeu très défensif -qui pourrait être très ennuyant-.  Il est essentiel que les gars des Senators se mettent à haïr rapidement leurs rivaux et à les frapper rondement.  On sait que les petits CHieux s'effacent dans ce temps-là.  Mais si à cause des arbitres, ils ne peuvent pas toucher aux CHicolores sans se faire décerner des punitions, ça favorisera les mauviettes de Michel Therrien.

Les Sens ont fait preuve d'une extraordinaire résilience en affrontant l'adversité cette année.  C'est aussi un facteur clé en éliminatoires.  Malgré de sérieuses blessures à la majorité de leurs meilleurs joueurs, ils ont été capables de se regrouper et de se tailler une place en séries, envers et contre tous.  Dans quel état d'esprit se présentent-ils devant le Caca ?  Sont-ils confiants, et le torCHon n'est-il qu'un autre obstacle qu'ils peuvent écarter de leur chemin ? Ou bien sont-ils épuisés par les efforts qu'ils ont dû consentir pour surmonter l'adversité ?  Des Québécois comme Latendresse et Pageau  donneront-ils un "extra" contre le club représentant la Belle Province ?  Nous le saurons dans les prochains jours.  Comme nous saurons si la Ligue a décidé de faire gagner les CHieux en truquant l'arbitrage de cette série, comme cela s'est fait en cours de calendrier régulier...          

vendredi 26 avril 2013

PRIONS LE DIEU DU HOCKEY POUR QU'IL NOUS DONNE UNE SÉRIE LEAFS / CANACHIENS !


Ô toi !  Dieu du hockey, à la veille des éliminatoires de la Sainte Coupe Stanley;
Nous t'en prions, s.v.p., donne aux Anti-Habs cette année, une série Leafs / Cacanadien;
Seigneur, tu nous as gâtés cette saison lors des matchs réguliers entre ces deux clubs, quand les Leafs ont écrasé les petits CHieux comme de vulgaires mouches à marde.
Nous t'en conjurons, cher Dieu du Hockey;
Continue de nous prodiguer ta grâce et tes bienfaits;
Permets que tes vaillants serviteurs à l'uniforme unifolié s'en donne encore à coeur joie contre la vermine CHicolore;
Fais encore durer notre plaisir de voir le torCHon sale passer au moins cinq ou six fois dans le tordeur.
Exauce notre souhait d'admirer Nazem Kadri déjouer à volonté et à répétition le pourri Scary Price.  Que la foule se moque de lui cent fois avant que le coq ait chanté trois fois.
Que le valeureux capitaine Dion Phaneuf (6' 3", 215 lbs) nous cuisine en abondance son fameux ragoût de pattes de chevreuils moronréalaids.  Qu'aucun petit schtroumf bleu, blanc, merde n'échappe à son puissant bras vengeur.
Que le géant Frazer McLaren (6' 5", 250 lbs) fasse des oeufs pochés ou de la gibelotte de gélinotte avec les enfoirés Brandon Prust et Rene Bourque, ou toute autre quantité négligeable qui voudrait se mettre en travers de son chemin.
Que le robuste Cody Franson (6' 5", 215 lbs) fasse de la sauce à spaghetti ou des côtes de wapiti à la Max Pacioretty.


Que l'homme fort Colton Orr (6' 3", 225 lbs) nous mitonne un magnifique effiloché de Galchenyuk ou un lapin sauté à la Gionta.
Que Phil Kessel et les habiles attaquants des Leafs en fassent voir de toutes les couleurs aux défenseurs poches et au gardien passoire du Caca.  Qu'ils fricotent du pâté chinois à la Diaz, du pain de viande à la Markov, des boulettes à la Gorges, ou des tournedos dans leur Bouillon.
Que le festin se poursuive avec l'ex-Canaillien Ryan O'Byrne (6' 5", 235 lbs).  Qu'il satisfasse notre plus grand désir avec une savoureuse recette de babouin empalé à la P.K. Subban.  Qu'il l'attendrisse à coups de marteau.  On le prendrait aussi en brochette, en fricassé ou en boudin.
Que le solide gaillard Mark Fraser (6' 4", 220 lbs) nous confectionne de la bonne compote de Gallegher ou un succulent steak saignant à la Plekanec.
Ô Dieu du hockey, fais ce qu'il faut pour que les attaques faiblardes des CHaudrons coulent sur le gardien James Reimer comme l'eau sur le dos d'un canard.


Seigneur de la puck, répond à nos prières en rendant les fefans aussi honteux de leur club de dindes que l'an passé.  Ne permets pas au Caca de gagner une série pour donner ainsi aux fefans bipolaires une occasion de piller les succursales de la SAQ et les magasins du bidonville mourialaid.
Que le rude Jay McClement (6' 1", 205 lbs) concocte un repas de siffleux ou un hachis parmentier en décarcassant le Lâche Eller et le frileux Ryder.
Pour dessert, on prendrait bien un gâteau renversé à la Desharnais.  Et comme boisson, un milk shake frappé à la Moen ferait bien notre affaire.
Pour sa part, le grand chef Ryan Hamilton (6' 2", 220 lbs) nous comblerait en nous offrant sur un plateau d'argent un tartare de Tinordi ou des cigares aux choux à la Armstrong.
Le résultat de cette fantastique boucherie serait de faire passer tous les commentaires des ploucs de RBS pour de la bouillie pour les chats.  Et de nous offrir en prime la grosse tête fromager de Michel Therrien, complètement dépitée.
Non, par pitié, cher Dieu du Hockey, ne nous prive pas de ce magnifique banquet de CHiard de mollusques à la Bergevin...
Amen !            

dimanche 21 avril 2013

LE CACANADIEN DE MORTYIAL SAUVÉ PAR LA CLOCHE !


Si le Cacanadien de MortYial était un boxeur, on peut dire qu'il aurait été sauvé par la cloche cette saison.  C'est comme s'il avait pu gagner son combat aux points, avec l'aide de juges partiaux, mais en subissant une raclée à la fin, au dernier round.  Une volée de coups magistrale qui l'aurait envoyé au tapis.  Cependant, avant que l'arbitre finisse le compte de dix, la cloche signalant la fin de la ronde serait venu sauver le knock-outé...  Oh, je sais, cette comparaison entre un boxeur et une équipe de CHieux est passablement boiteuse.  Un pugiliste est fondamentalement un homme courageux, qui sait se battre et qui est robuste.  Chez les Canailliens, c'est tout le contraire : ce sont des mauviettes et des poules mouillées.  Hier, la formation qui s'est écrasée 5-1 devant les Capitals de Washington lors du dernier match régulier -un flop !- au Centre PouBell, ne comptait que quatre joueurs de plus de 200 livres (si on enlève Price).  Et de ces quatre poids lourds, il faut aussi soustraire Moen et Markov qui jouent avec autant de robustesse que des pee-wee, et qui prennent soin d'éviter les blessures avant leur retraite qui approche rapidement.  Les feluettes de Michel "face de beu" Therrien ont commencé à s'effondrer un peu avant leur 40e match cette année.  Traditionnellement depuis vingt ans, c'est pas mal rendu à ce stade, normalement situé après les fêtes, que les choses commencent à se dégrader sérieusement pour le torCHon.  Mais voilà, à cause du lock-out cette année, la saison a été écourtée et le Caca va s'en tirer.  Si nous avions eu une campagne normale de 82 parties, il est fort probable que les CHaudrons auraient encore raté les séries éliminatoires.  Parce que c'est leur habitude de jouer au-dessus de leurs têtes et de faire illusion en première moitié de calendrier, et de s'écrouler ensuite en se faisant tasser dans le coin quand les autres clubs augmentent leur intensité de quelques crans en les bousculant au passage.  Les équipes adverses s'ajustent aux petits CHicolorés qui, après avoir tout donné, se retrouvent abruptement épuisés en janvier, et coulent à pic, surtout quand les blessures surviennent et qu'ils sont à court de surprises ou de munitions pour aller à la guerre.  Dans la NHL, à ce moment de la saison, la crème remonte à la surface alors que la pourriture du CHiendent et de leurs semblables les cale.  Avec les Canailliens en séries ce printemps, on peut dire que nous avons affaire, en quelque sorte, à des usurpateurs et à des imposteurs qui n'ont pas leur place dans ce grand jeu de la chaise musicale...  Le calendrier réduit les a sauvés de leur anéantissement habituel.  Le message de T'éRien ne passe déjà plus.  Il a beau essayer de brasser la soupe en changeant de gardiens, de trios et de combinaisons de défenseurs, rien n'y fait.  Ce qui explique pourquoi  il a repris sa caractéristique face d'enterrement.  



C'est bien simple, depuis une couple de semaines, il n'y a plus rien qui fonctionne pour le Cacad'CHien, à part la lumière rouge derrière le but de Passoire Price.  Une lumière qui ne dérougit pas.  À ses six derniers matchs l'homme masqué au contrat astronomique (39 millions de dollars et des poussières) montre une fiche de 1-5 avec une moyenne de buts accordés de près de 5 par rencontre, assortie d'un pourcentage d'arrêts pitoyable à ,868.  D'ailleurs, en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, Scary a dégringolé au 26e rang des gardiens de la LNH (ceux qui ont joué dans au moins 20 parties) pour la moyenne, et il a chuté en 28e place pour le pourcentage d'arrêts.  Ayoye !  Toute une débarque pour le candidat numéro 1 des fefans au trophée Vézina !!!  D'ailleurs hier soir, plusieurs bipolaires moronréalaids, présents dans la grosse taverne des Molson, se sont moqués de Passoire Price en l'applaudissant dérisoirement lorsqu'il effectuait de petits arrêts faciles sur des dégagements des Caps.  Les portiers des HabsNot se retrouvent maintenant au 16 rang du classement des cerbères de la Ligue (moyenne de buts alloués par match pour chaque équipe).  Il n'y a pas si longtemps, ils étaient près du 5e échelon.  On sait que quand le Cacanadien marque au moins cinq buts, les fefans ont droit à des ailes de poulet gratuites dans une certaine chaîne de restaurants.  Ces derniers jours, si les anti-habs avaient eu le même privilège chaque fois que le CHicolore accordait au moins cinq buts, nous aurions fait plusieurs indigestions ! 


Il n'y a pas que Markov qui en arrache à la ligne bleue de la CHnoutte.  Josh Gorges, un défenseur défensif réputé fiable mais qui est, en fait, très surestimé, et gagne lui aussi deux fois trop cher, a été sur la patinoire sur 13 des 25 derniers buts marqués contre ses gardiens (cinq dernières games).  Hier j'ai regardé la joute à Hockey Night in Canada, sur CBC.  Ça faisait assez longtemps que je ne l'avais pas fait et, comme ce fut rafraîchissant !  Ce n'était pas le vieux Bob Cole qui faisait la description et l'ex-gardien Kelly Hrudey agissait comme d'analyste.  Les deux commentateurs ont critiqué Price et Subban.  Jamais les lèche-cul du CH, Pierre Houde et Marc Denis, leurs collègues de RBS, n'auraient osé se permettre de telles critiques.  Entre autres remarques judicieuses, les gars de CBC disaient que les nombreuses erreurs de Subban en défensive ou dans sa zone jetaient de l'ombre sur ses accomplissements à l'offensive.  Très juste.  Ça fait longtemps qu'on le répète ici.  Encore hier sur le premier but des Caps, c'est un revirement de Picouille la grosse guenon qui est à l'origine de ce filet qui a déclenché l'avalanche qui a suivie.  Visiblement, les Capitals, tout comme les Penguins de Pittsburgh, se souviennent de leur élimination par les CanaCHiens, il y a trois ans, lors du printemps miraculeux de Jaroslav Halak.  Depuis ce douloureux événement, les deux clubs en font voir de toutes les couleurs aux CHieux.  Comme je l'écrivais dans ma précédente chronique, le fait d'haïr le Caca aide à les vaincre.  Se faire surprendre en séries quand vous êtes largement favoris pour l'emporter, ça laisse toujours des cicatrices sensibles.  Surtout que le torCHon a rarement gagné en séries depuis 20 ans.  Perdre en séries contre des nioCHons de la sorte, c'est insultant, quasiment insupportable !

Dans la presse anglophone, on descend également le grand slack à Max Pacioretty.  On dit qu'il est devenu un spécialiste de la périphérie qui laisse le sale boulot dans l'enclave au minuscule Gallegher qui se fait cross-checker à mort et revole tout partout.  À la place de Max Pac j'aurais honte.  Hier, les Caps ont détruit la CHiasse même si les fantômes du Centre Bell (les officiels) n'ont encore une fois pas arrêté de favoriser la gang à Therrien en lui donnant moult avantages numériques.  Contre la 28e équipe en désavantage numérique, les CHieux n'ont toutefois rien pu faire de bon (0 en 5).  Vraiment, après la fin de cette dernière partie locale complètement ratée, quand les joueurs ont remis leur chandail à des fefans, je me suis dit que c'est comme ça, sans uniforme, qu'ils devraient jouer dorénavant.  Ils sont au fond du baril et ne méritent tout simplement plus de revêtir le bleu, blanc, merde...  

vendredi 19 avril 2013

PLUS LES RIVAUX DES HABS LES HAÏSSENT, PLUS ILS PEUVENT LES BATTRE...


Mercredi, après la 3e raclée encaissée en quelques jours par les CHieux (6-4 à Pittsburgh), les commentateurs à RDS (Réseau Des Supporteurs du CH) se creusaient désespérément la tête pour trouver des explications à l'effondrement de leur club chéri.  Parmi les causes évoquées pour cet affaissement du torCHon, on a mentionné celles que le coach Michel "Éphrem" Therrien avaient lui-même fournies durant ses points de presse d'après-match : manque d'intensité depuis que le Caca est qualifié pour les séries, l'absence de joueurs blessés qui ont brisé la chimie de l'équipe, etc.  Les joueurnalistes de l'antiCHambre y sont aussi aller de leurs hypothèses pour tenter de comprendre la chute subite des CHaudrons.  En général, des lieux communs, du remâché qu'il est inutile de citer ici.  Mais parmi ces facteurs qui ont provoqué la déchéance de la CHarogne, il y a un panéliste -je crois que c'est Guy Carbonneau- qui a souligné que les gars des clubs rivaux avaient recommencé à détester les Canailliens.  Très intéressant cette piste de la haine vouée aux prétentieux arrogants de la Sainte Guenille.


L'an passé, quand ils ne cessaient pas de perdre, tout le monde et toutes les équipes se moquaient du CHiendent et le foulaient aux pieds.  Mais cette saison c'est différent.  Les CHicolores ont gagné plus souvent qu'ils ont perdu et ils ont recommencé à se péter les bretelles et à se promener la tête en l'air, comme dans le bon vieux temps.  Rappelez-vous les propos de Pacioretty qui a traité Claude Julien et ses Bruins de "jaloux" après que l'entraîneur des "B's" se soit plaint parce que les CHieux jouent la comédie pour inciter les arbitres à punir leurs adversaires.  "Ils sont jaloux parce que nous sommes au 1er rang", avait clamé Max Pac avec un sourire narguant.  Et, puis, plus récemment, les rongeux de balustres de la chapelle des CanaCHiens (les pseudo-journalistes qui couvrent leurs activités en chantant leurs louanges) ont commencé à distribuer prématurément des trophées à Pédé Subban (qui selon eux mérite le Norris -meilleur défenseur- et même le trophée Hart remis au joueur le plus utile à son équipe).  À leur avis, T'esRien est également le futur récipiendaire du trophée Jack Adams -coach de l'année- et Gallegher est le futur gagnant du Calder -recrue de l'année dans la LNH-.  Et d'après leur savante expertise, Price est aussi un candidat de premier plan pour le trophée Vézina.  Tant qu'à y être, les lèche-culs de scribes de la métropauvre pourraient qualifier les CHieux de "club tout étoile".  Déjà que quelques-uns, dont Vincent Damphousse, croient à leurs chances de gagner la Coupe Stanley !  Oui messieurs, de l'arrogance et du pétage plus haut que le cul, en voulez-vous ?  En v'la !  De quoi raviver la haine des anti-habs et des clubs qui sont depuis longtemps des "Habs Haters".


Curieusement, ce sont ces équipes "haineuses" -Philadelphie, Toronto, Pittsburgh- qui ont rossé les CHaudrons au cours des derniers jours.  Il y a deux ans, c'étaient les anti-habs des Bruins de Boston qui sacraient des volées aux bleu, blanc, merde.  En remontant dans un passé plus lointain, on se souvient des guerres que se livraient le CH et les Nordiques de Québec.  Même si la rivalité est moins "sanglante" avec les Sénateurs d'Ottawa, ces derniers ont montré beaucoup d'intensité en battant le torCHon deux fois cette année.  Même chose en ce qui concerne les Islanders de New York qui ont vaincu la CHiasse à deux reprises en ne ménageant pas leurs efforts et en revenant toujours à la charge contre leurs petits rivaux peureux.  Bref, jouez avec hargne, avec haine et sans respect contre les Canailliens, et vos chances de gagner n'en seront que plus fortes.  Au cours des matchs, quand les partisans des autres équipes huent les CHieux -surtout Subban à chaque fois qu'il touche au disque-, je suis enchanté.  Quand les fefans du CH conspuent leurs propres vauriens CHicolores, c'est encore mieux, c'est de la musique divine à mes oreilles.  Mais si j'aime bien cette douce symphonie, je ne crache pas non plus sur le "heavy metal" produit par les joueurs des autres équipes quand ils sont nombreux à finir leurs mises en échec et à faire résonner bruyamment les bandes en étampant les CHieux dedans.  Un vrai régal en même temps qu'un gage de succès contre le Cacad'CHien.


Si on mesure la haine des autres formations de la LNH envers les Habs par le nombre de fois qu'ils les frappent, on sait déjà que c'est très positif pour les aider à vaincre les mauviettes des Molson.  Si on pousse notre idée encore plus loin et que l'on prend pour acquis que cette haine s'exprime encore mieux et davantage par le nombre de combats ou de batailles durant les parties impliquant les CHaudrons, c'est encore plus vrai que cette robustesse et cette violence peuvent vous donner une sérieuse option sur la victoire contre la CHiasse.  Cette saison, dans les 17 défaites des représentants du torCHon, il y a eu de la bataille dans 59% de ces matchs (10 fois sur 17).  Par contre, dans les 27 victoires du CHiendent, il n'y a eu des bagarres que dans 30% des games (8 fois sur 27).  C'est du deux pour un.  Ce qu'il faut en conclure : haïssez les Cacanadiens.  Ne perdez pas votre temps à jouer du hockey "scientifique" et à faire du patinage artistique contre eux.  Le hockey sans contact, le hockey de fifis, c'est leur spécialité.  Ils vont l'emporter plus souvent qu'autrement à ce petit jeu endormant.  Battez-les plutôt à coups de poings, de coude, de genou, de hanche, de bâtons.  Et vous avez d'excellentes chances de les battre au pointage.  Et même de les humilier, comme l'ont démontré récemment les Penguins, les Leafs et les Flyers.  À condition de rester dans la légalité le plus possible car vous devez savoir que les officiels favorisent les CHicolorés.  Hier, si les joueurs du Lightning de Tampa Bay avaient plus détesté leurs rivaux, ils auraient gagné.  Ils étaient pourtant bien partis car dans la première moitié de la rencontre, on entendait beaucoup de "heavy metal" sur les bandes.  Mais ils ont manqué de hargne et trop de filets ouverts (en plus de toucher quatre fois les poteaux des buts).  De plus, les zèbres leur ont décernés 75% des pénalités (12 minutes contre quatre).  Malgré tout, Tampa méritait la victoire.  Les fefans, les journaliCHeux, les entraîneurs et les joueurs de la Guenille étaient tous soulagés en fin de partie, mais ni la prestation de Scary Price (très merdeux), ni la performance générale de l'équipe n'indiquent qu'ils sont sortis du bois ou de la marde...       

dimanche 14 avril 2013

PRICE MISÉRABLE ET LES HABS ENCORE VARLOPÉS PAR LES MAPLE LEAFS !

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C'est toujours le plan de match idéal pour les Anti-Habs : les adversaires du torCHon prennent une bonne avance, tôt dans la partie, et ils en profitent ensuite pour abuser physiquement des petits CHieux.  C'est un scénario parfait, tellement beau et jouissif quand il se réalise comme hier soir à Toronto, où la CHnoutte a encore subi une raclée contre les Maple Leafs, en s'inclinant par le compte de 5 à 1.  Rappelons que le 9 février dernier, les Leafs avaient humilié les CHaudrons en les blanchissant 6 à 0 au Centre PouBell devant une foule de fefans dépités.  On aurait aimé que les bleus fassent grimper le pointage à 7-1 ou 9-1, et qu'il y ait encore plus de batailles impliquant des joueurs ensanglantés du Caca, mais, bon, il ne faut pas trop en demander, et il faut être satisfaits du magnifique spectacle auquel on a eu droit en ce mémorable samedi soir.  On peut parier que les Habitants ne voudront pas affronter les Leafs en première ronde des séries éliminatoires.  Les gars représentant la Ville Reine ont dominé le CHicolore 15 à 7 au chapitre des buts cette saison.

Les faiblards de la Sainte Guenille ont aussi été malmenés par leurs rudes opposants arborant une feuille d'érable sur leur uniforme.  Ceux-ci s'en sont donner à coeur joie en plaquant les CHiqueux de merde à pas moins de 47 reprises.  Seul Phil Kessel ne s'est pas payé la traite en frappant au moins une fois les Guenilloux.  Le défenseur Ryan O'Byrne a eu un plaisir fou à étamper ses anciens coéquipiers sept fois contre les bandes.  Le valeureux capitaine Dion Phaneuf a également pincé d'aplomb le boutonneux Pacioretty (qui, en passant, est au neutre depuis un bon bout de temps) contre la rampe, à la hauteur de la ligne bleue des locaux.  Nazem Kadri a soulevé l'enthousiasme des Anti-Habs en y allant de mises en échec du tonnerre contre le grand Lâche Eller et le petit morveux Brendan Gallegher.  Les deux CHaudrons en ont pris pour leur rhume.  Ce sont là deux candidats rêvés pour de tels assauts.  Le sans génie à Eller se promène souvent la tête en l'air en admirant ses passes, tandis que le minuscule parasite Gallegher est juste à la bonne hauteur pour recevoir des coups de coude ou des "face wash".  Sa petite taille l'expose également à se faire descendre de superbes double-échecs dans le cou ou dans le dos.  Un jour, en continuant ainsi à se placer en position vulnérable devant le filet adverse, il se fera raccourcir d'une tête...


Encore une fois, à cause d'une autre contre-performance -il en a pris l'habitude-, Scary Price a dû céder sa place au gardien substitut Peter Budaj, qui, ma foi, est rendu moins pire que le cerbère numéro 1 des Canailliens pour protéger leur cage.  Il s'est fait sortir de bonne heure, comme quand il se fait expulser rapidement des bars lorsqu'il est trop saoul.  CHokeux par excellence lors des gros matchs de saison régulière, que fera Scary quand la pression grimpera de quelques crans en séries éliminatoires ?  Ça promet !  Price s'est ridiculisé en allouant trois buts sur les quatre premiers lancers dirigés vers lui.  Les gens de la foule torontoise se sont moquées du malheureux donneur de sapins.  Les deux derniers filets étaient des cadeaux bien enveloppés d'un ruban bleu, blanc, merde.  Penaud, gêné, la queue collée aux fesses, Scary s'est en allé au banc avec la honte au ventre.  Il ressemblait à un gamin peureux et contrit qui retourne à la maison après avoir fait pipi dans ses culottes courtes.


Pédé Subban ressemblait aussi à un enfant, qu'on peut leurrer à volonté, sur les deux premiers buts des Leafs.  D'abord, il a été pris hors position près de sa ligne bleue en se faisant déjouer facilement par celui qui a ouvert le pointage.  Ce fut encore pire sur le filet de Kamorov.  Le gros babouin a voulu lui donner un gros coup de cul mais il a raté son coup et le joueur des Leafs a pu loger la rondelle entre les jambières d'un Price pitoyable.  Dommage pour P.K., ses admirateurs qui commentent les parties à RDS (Réseau Des Suceux de la CHiotte), venaient tout juste de faire à nouveau campagne pour qu'il obtienne le trophée Norris !  L'autre champion des fefans au poste de défenseur, le mollasson Markov a aussi fait pitié hier.  Patinant aussi vite qu'un colimaçon transportant sa maison sur son dos, le russe a été pris à contre-pied sur quelques descentes à "deux contre un" des Maple Leafs (il y a même eu un quatre contre un, à un moment donné).  Comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous (faits saillants et saignants de la rencontre), le 79 des CHieux se dépêche de disparaître après le but de Kessel.  Sans doute lui aussi pas trop fier de son rendement, le popov...


Sur le site web "Hockey Fights", les amateurs de combats de boxe ont désigné Brandon Prust comme gagnant de sa bataille contre Frazer McLaren.  Je ne suis absolument pas d'accord.  Plusieurs des coups de poing de Prust n'ont pas porté alors que ce fut le contraire pour ceux du géant des Leafs.  D'ailleurs, combien de combats Prust a-t-il vraiment remporté cette saison ?  Très peu.  C'est loin d'être une terreur.  Surtout qu'il a une épaule amochée.  Il ne fera pas long feu du train qu'il est parti...  Avec Moen qui ne fait pas la job et de grands tarlas pas physiques pour deux sous (Pacioretty, Markov, Ryder, Eller), ce ne sont pas les schtroumfs du Caca qui pourront affronter les rigueurs des séries sans trembler dans leurs shorts.  Oui, les p'tits morpions moronréalaids sont aisément intimidables.  On s'en rend compte dans les matchs disputés contre les grosses équipes de leur division.  Ce qui explique en partie pourquoi neuf de leurs quinze défaites cette saison ont été encaissées contre ces clubs de la division Nord-Est.  Calendrier chargé pour le torCHon cette semaine, avec des joutes contre les Flyers, les Penguins, le Lightning et les Capitals.  S'ils perdent la majorité de ces matchs, les fefans diront que leurs chéris n'avaient plus rien à gagner, étant donné qu'ils sont déjà assurés de participer aux séries.        
   

mercredi 10 avril 2013

SANS L'AIDE DES ARBITRES, LE CACANADIEN PERD.


Il y a quand même des maudites limites !  Du moins, il devrait y en avoir !  C'est plus qu'une impression et un sentiment.  Les fefans du Caca disent que les Anti-Habs affirment cela faussement parce qu'ils sont frustrés par les succès de leurs glorieux, en route vers leur 25e Coupe Stanley.  Mais les chiffres sont renversants, hallucinants, effarants : les CHieux de Moronréal sont favorisés à l'extrême par les arbitres, surtout lorsqu'ils jouent au Centre PouBell, devant leurs partisans bipolaires et cinglés.  Hier, contre les Capitals, les zèbres ont été neutres pour une rare fois, laissant passer plusieurs infractions des deux côtés.  Résultat : défaite des CHaudrons.  Prévisible en pareille situation, étant donné que les officiels n'ont pas influencé l'issue du match par leur partialité habituelle en faveur de la CHnoutte nauséabonde.  Je veux bien croire que, parfois, on peut manipuler les statistiques pour leur donner la signification que l'on souhaite.  Mais ici, c'est impossible de les biaiser, quand bien même on le désirerait.  Tenez-vous bien, vous allez être frappés d'aplomb.  Dans un billet datant de quelques semaines, j'ai démontré que le torCHon était nettement avantagé au chapitre des punitions.  Mais en consultant les stats de la LNH ce matin, j'en ai eu le souffle coupé.  Les chiffres que j'ai découverts sont à la fois troublants et révoltants.


Dans les parties du CHiendent à domicile cette année, si nous soustrayons le temps en désavantage numérique du temps en avantage numérique, on obtient une différence de + 29 minutes et 43 secondes en faveur des mauviettes de Michel Therrien.  Évidemment, les Canailliens sont au premier rang de la Ligue dans ce département.  Mais ce qui est stupéfiant, c'est l'écart qui sépare le CHicolore de la 2e place occupée par la Caroline.  Les Hurricanes ont un ratio positif d'un peu plus de 16 minutes entre le "power play time" et le "penalty killing time".  Il y a un écart de 13 minutes et 37 secondes entre les deux formations.  Un fossé géant de 85% !  Incroyable !  Dans ce classement, les autres clubs se suivent d'assez près.  Des écarts de plus de 10% entre eux sont déjà assez rares.  Pour vous donnez une idée de la démesure des chiffres en faveur de la CHiure, dans le milieu du peloton, au 15e échelon sur 30, les Leafs de Toronto ont un ratio négatif de 5 minutes et 25 secondes.  Les Bruins de Boston n'ont pas eu autant de chance avec un déficit de 30 minutes et 14 secondes (29e dans la NHL).  Donc, en moyenne, une majorité d'équipes de la LNH ont passé plus de temps à se défendre en infériorité numérique à domicile qu'elles en ont passé à attaquer en supériorité numérique.  Le reste du portrait est à l'avenant.  La CHarogne a bénéficié du plus grand nombre de jeux de puissance (157) de la Ligue et elle a aussi, par conséquent, marqué le plus de buts (35) en pareilles circonstances.  Inutile de souligner que les fiches offensives de Piqué des vers Subban et de Andrei "softee" Markov ne seraient pas aussi reluisantes qu'elles le sont présentement sans ce déséquilibre anormalement élevé au niveau du temps en attaque massive. Les deux défenseurs de la CHiasse ont obtenu la grande majorité de leurs points en ces occasions trop nombreuses pour ne pas être suspectes...


Hier, contre les Caps, les Habs ont été dominés durant la première moitié de la période initiale.  À la onzième minute de jeu, Pacioretty a écopé de la seule punition de la rencontre du côté des CHaudrons.  Mais presque dès le commencement du jeu de puissance des visiteurs, un CHieux a fait trébucher Ovechkin alors qu'il fonçait vers le filet de Price à partir de la ligne bleue.  C'était clair et net comme infraction.  Mais pas de punition sur ce jeu.  À 5 contre 3, c'est sûr que la meilleure unité en avantage numérique de la Ligue (25% d'efficacité) aurait pu inscrire au moins un but.  Mais on est habitué à ce genre d'injustice, surtout à Mourial.  Et les chiffres prouvent que nous avons raison d'être scandalisés par cette merde.  Privés exceptionnellement du secours des officiels, les CanaCHiens ont eu le dessous contre la troupe de Adam Oates.  Sans surprise, les Caps étaient plus rapides, plus déterminés, plus physiques, plus intenses que leurs piètres adversaires.  Les arbitres laissant passer les double-échecs, les défenseurs des Capitals en ont profité pour en asséner plusieurs aux petits schtroumfs du torCHon.  Ah !  Comme c'était beau à voir.  Des patates pilées CHicolores !  Pas étonnant que les pauvres petits peureux CHicolores n'osaient pas se présenter pour saisir les retours de lancers accordés par le cerbère des Capitals, surtout au cours des deux dernières périodes.  Quand les clubs adverses travaillent autant que le Caca, leurs chances de victoire sont plus que bonnes, à condition que les officiels ne fassent pas pencher la balance du bord du CH, bien entendu...  Si Washington a autant de succès contre le Caca (12-3-2 dans les 17 derniers affrontements, et 6-0-1 à Mourial récemment), c'est que les représentants de la capitale des USA mettent l'accent sur l'offensive et la rapidité et refusent de se laisser prendre dans le carcan défensif des CHaudrons, comme c'est malheureusement le cas pour trop d'adversaires des Canayins.  Ovechkin pratique un style de jeu échevelé, mais il déplace de l'air et il étourdit les porte-couleurs de la métropauvre.  Leur beau jeu de position s'en trouve brisé.


Emelin, le seul défenseur du Cacad'CHien qui était craint par l'adversaire à cause de ses mises en échec percutantes, est fini pour cette année.  Il a rencontré son homme en Milan Lucic.  Leur collision a eu pour conséquence une grave blessure au genou qui va faire réfléchir le Russe pour un sapré bout de temps !  Il sera peut-être moins salaud à l'avenir...  L'absence du no 74 a été remarquée hier.  En tout, les défenseurs des CHieux ont appliqué un grand total de...une mise en échec durant la joute.  Leurs homonymes des Caps en ont donné dix (au total 31-21 pour Washington).  Les gars à la ligne bleue des Habs ont stoppé sept tirs ennemis.  Leurs vis-à-vis à la défense des Caps en ont bloqué pas moins de 24 (34 au total par les joueurs des Caps).  Markov s'ennuie déjà de son compagnon russe.  Je me demande comment il va faire pour tenir le coup en jouant plus de 25 minutes par match.  Le 79 a du mal à terminer ses présences sur la patinoire.  Il est essoufflé et lent comme c'est pas possible.  Il fait même des passes à son gardien parce qu'il est mal pris.  Une blessure l'attend au tournant.  Même si je préférerais que ce soit le gros tas à Subban qui se ramasse à l'hôpital.  Ça ferait plaisir à tellement de monde que le joueur le plus détesté dans toute la Ligue Nationale se retrouve handicapé pour plusieurs mois...  Ce n'est pas Crosby qui aurait dû se faire éclater la gueule par une rondelle déviée...

En tout cas, si j'étais un attaquant opposé aux Cannes à CHiens, je n'hésiterais plus à foncer ou à couper au filet de Price.  Les défenseurs de "t'es rien" sont aussi solides et physiques que des paraplégiques...  Parlant de Éphrem Therrien, me semble que son slogan cette saison c'est "No Excuses".  Pourtant, pour expliquer la défaite de ses nioCHons, hier soir, il évoquait une baisse d'intensité attribuable à la victoire émotive de son club contre Boston, samedi dernier.  N'importe quoi !   

jeudi 4 avril 2013

DATE LIMITE POUR LES ÉCHANGES : BERGEVIN N'OBTIENT RIEN POUR LE CACANADIEN.


À 16 heures hier, quand le DG du torCHon, Marc Bergevin, a rencontré les cheerleaders journalistes de Moronréal pour faire son bilan de la période des échanges qui venait de se terminer, on pouvait voir des traces de fatigue sur son visage.  À force de passer des heures au téléphone afin d'essayer en vain d'améliorer son club de pic-pic, le boss de la CHiasse avait l'oreille gauche en forme de chou-fleur.  En son fors intérieur, dans de pareilles circonstances, il venait de constater qu'il n'avait pas eu plus de succès que ses prédécesseurs au poste qu'il occupe.  Sur les ondes de TSN, les experts-analystes convenaient que le Cacanadien était parmi les trois formations de la Ligue qui avaient le moins bien fait en cette période des transactions.  Un moment souvent crucial pour le déroulement de la suite et de la fin de la saison.  Évidemment, Bergevin, et ses chouchous chez les scribes, avaient des excuses ou des explications toutes prêtes pour éviter de parler d'échec.  "Les meilleures échanges sont souvent celles que l'on ne fait pas", soutenaient les uns.  Les autres se félicitaient de l'impuissance de Bergevin en vantant sa sagesse de n'avoir pas voulu briser la "chimie" de l'équipe.  Pourquoi changer quelque chose qui fonctionne bien ?, ajoutaient-ils.  De la bull shit ou de la bouillie pour les chats.  Évidemment !

Dire que les fefans bipolaires du Caca étaient encore fous d'espoir et croyaient aux chances de leurs chéris de mettre la main sur des joueurs du calibre de Jason Pominville !  C'est comme ça quand vous êtes toujours convaincus que Mourial est La Mecque du hockey, comme dans le temps de Jean Béliveau et de Guy Lafleur.  Vous ne comprenez pas pourquoi les bons joueurs de la LNH ne font pas des pieds et des mains pour venir en courant dans la métropauvre après avoir supplié leur DG de les échanger.  Les années passent pourtant.  Le même scénario se répète année après année.  Aucun joueur d'impact ne passe près d'échouer dans le bidonville des morons.  Mais les fefans sont durs de comprenure.  Ils ne s'y font tout simplement pas. Tout ce que leur équipe de pioches réussit parfois à obtenir avant la fin de la période des échanges, ce sont les restants de table des autres clubs.  C'est déjà beau que Bergevin s'y soit pris de bonne heure en échangeant Cole pour Ryder, dès le mois de février.  Un des rares agents libres de valeur à signer à MortYial, Cole s'était vite aperçu de son erreur et il s'est arrangé pour se sortir de ce merdier.  Pas sûr que Ryder va vouloir rester dans ce trou lui non plus, quand son contrat actuel aura expiré.  Faute de mieux, la CHnoutte se spécialise depuis longtemps dans le recyclage des vidanges (dans le genre de Jeff Halpern).  Avec les piètres résultats qu'on connait...


Pendant ce temps, plusieurs des clubs compétiteurs des CHieux dans l'Association Est ont renforcé leur alignement.  Et c'est intéressant de voir les poussées actuelles de quelques adversaires potentiels des CHaudrons dans les prochaines séries éliminatoires qui commenceront à la fin du mois.  Les Capitals de Washington, les Islanders de New York et leurs voisins, les Rangers, pourraient surprendre bien du monde, dont les CanaCHiens, en première ronde du grand bal de fin de campagne.  Alors qu'au cours des dernières années le trophée du président (remis au club qui a accumulé le plus de points au classement) a souvent porté malchance à ses détenteurs, des équipes entrées de justesse en séries ont parfois raflé la Coupe.  Comme l'an passé, alors que les Kings de Los Angeles ont terminé 8e dans l'Ouest avant de gagner le grand saladier d'argent, et ce, assez facilement.  Il s'agit d'avoir le momentum, de bien jouer en équipe, d'avoir des guerriers sans peur, quelques bons marqueurs, et un bon gardien au sommet de sa forme, pour espérer aller jusqu'au bout.  Une combinaison de forces que, de toute évidence, les hommes de Michel Therrien n'ont pas.

À la décharge du pauvre Bergevin, il faut convenir qu'il n'est pas facile d'être le patron hockey du CH à Mourial.  Il faut non seulement gérer son équipe mais gérer aussi les journalistes et les fefans.  Quand ces derniers sont mécontents, il faut leur faire miroiter le mirage d'une Coupe Stanley en mettant en relief l'histoire glorieuse des conquêtes d'antan.  Et quand les fefans sont trop excités, comme maintenant, il faut refréner leurs ardeurs, comme Therrien l'a fait, l'autre jour, en disant que le but du club des Molson cette année, c'est de participer aux séries de fin de saison...

Après Sidney Crosby chez les Pens, voilà que le meilleur joueur d'avant des Bruins, Patrice Bergeron tombe à son tour au combat en se faisant frapper à la tête.  Ces clubs d'élite ont peut-être les ressources pour parer ces mauvais coups du sort, mais il reste que ces joueurs étoiles sont irremplaçables.  C'est bête à dire, mais c'est un avantage pour les CHieux de ne pas avoir de telles vedettes dans leurs rangs.  Tous les joueurs sont des pions interchangeables.  On a quand même noté hier soir, dans la défaite de la CHiure à Philadelphie, que le centre Tomas Plekanec a manqué à sa bande d'incapables après avoir dû quitter la rencontre en 2e période à cause d'une blessure au bas du corps.


J'ai aimé l'énergie du désespoir et le courage des Flyers.  Surtout dans le cas de Wayne Simmons.  Il a effectué neuf tirs au but, dont sept ont atteint la cible.  Je sais que dans bien des situations, il est préférable de projeter le disque dans le fond de la zone ennemie et de se lancer ensuite à sa poursuite en mettant les défenseurs adverses en échec ou sous pression.  Mais je pense que contre les CHaudrons, un tir, même faible et d'une longue distance, sur Scary Price n'est jamais négligeable ou gaspillé.  Scary contrôle mal les rebonds et commet des revirements en jouant à la patate chaude avec la rondelle, en se prenant pour Martin Brodeur comme manieur de bâton.  Price a tendance à avoir des crampes au cerveau et à faire preuve de nonchalance sur des jeux anodins.  Il faut donc le tester souvent et tenter aussi de le déconcentrer et de l'énerver en s'escrimant devant lui.  Ce ne sont pas des petits gars comme Bouillon ou des mous comme Markov qui auront la stature ou le courage de venir le défendre quand il y aura des épreuves de force autour de son filet.  Plus les adversaires seront dans sa face et congestionneront l'entrée de son but, plus ils auront du succès contre lui.

Piqué des vers Subban, le candidat des fefans et des journaliCHe-culs au trophée Norris, en a encore arraché hier.  De ses six lancers au but, aucun n'a atteint la cible.  Pacioretty, l'autre terreur offensive du CHiendent, n'a pas fait mieux (sept lancers, aucun n'est parvenu au but).  Subban a commis pas moins de trois revirements et il a terminé sa soirée de travail à -1.  Dans ce département, il a cependant été de loin supérieur à Lâche Eller (-4) et à Ryder (-3).  Eller a aussi mal paru quand il a jeté les gants.  Il ne sait manifestement pas se battre.  On ne peut même pas dire qu'il a livré un combat.  C'était plutôt une imitation de moulin à vent...  Une fille aurait mieux fait à sa place.  Les Flyers ont montré qu'avec des efforts soutenus, de bonnes mises en échec, et en mettant de la pression sur les CHieux, on peut les vaincre.  Ce ne sont pas tant les joueurs du CHicolore qui ont été impressionnants cette année que leurs adversaires qui ont été plus souvent qu'autrement décevants par leur manque d'ardeur et leur manque d'imagination en attaque.