vendredi 27 septembre 2013

LE CH DE 2013-14 : PEU DE VALEURS SÛRES ET BEAUCOUP DE ?????


Lorsqu'on se risque à faire des prédictions pour la prochaine saison de hockey dans la LNH, on aime généralement pouvoir s'appuyer sur du solide pour fonder notre jugement.  En analysant les équipes de la Conférence de l'Est, et plus particulièrement les clubs de la nouvelle division Atlantique, dans laquelle évoluera le torCHon de Moronréal, ça saute aux yeux que les Bruins de Boston et les Red Wings de Détroit auront les meilleures formations.  Dans cette section, à part les Panthers de la Floride, toutes les autres équipes peuvent aspirer à une place en séries éliminatoires.  De ce groupe, le Cacad'CHien a probablement le moins de chance de se qualifier pour participer au tournoi pour la Coupe Stanley, tout simplement parce qu'il a peu de valeurs sûres dans son alignement.  Encore cette année, les experts prévisionnistes soulignent le fait que les CHaudrons ont une petite équipe, avec sept joueurs (presque 40% du club) mesurant moins de six pieds (Brière, Desharnais, Gallagher, Gionta, Plekanec, Bouillon, Diaz).  Lorsque le jeu devient plus rude en 2e moitié de saison, les CHieux, manquant de robustesse et de courage, s'écrasent invariablement, et leurs joueurs plus âgés ou sur-utilisés -à cause du manque de profondeur- (Markov, Plekanec, Brière, Gionta, Bourque) ne sont pas capables de tenir le coup.  Pour espérer sauver la face, les CHieux doivent donc amasser le plus de points possibles avant la période des fêtes.  Sinon c'est la catastrophe, comme il y a deux ans, quand un début de saison atroce s'est transformé en dernière place de la Conférence de l'Est pour la CHnoutte. 


Pour mesurer la force d'un club, puisque tout est relatif, il faut le comparer à ses adversaires.  Et contrairement au CH, ses adversaires se sont majoritairement améliorés dans l'entre-saisons.  Afin d'évaluer un alignement, il faut d'abord analyser ce que l'on appelle "la ligne du centre".  Et cette ligne passe principalement par le poste de gardien de but, pierre angulaire de la fondation de toute équipe de hockey.  Et justement, devant le filet du Caca, Carey Price représente toujours un gros point d'interrogation.  Un point d'interrogation qui tend de plus en plus à se changer en point d'exclamation précédé du mot "pourri" !!!  Depuis les dernières campagnes, Scary Price est, au mieux, très ordinaire, ou bien carrément mauvais.  Peu fiable, il flanche souvent sous la pression.  Il est fréquemment nonchalant et peu motivé surtout depuis qu'il s'est assis sur son gros contrat qui en fait l'un des trois cerbères les mieux rémunérés de la Ligue.  On dit qu'il sera plus stimulé cet automne parce qu'il veut participer aux Jeux Olympiques de l'hiver prochain.  Dans mon livre à moi, c'est loin d'être une garantie.  Je pense qu'il préférerait avoir un congé et se payer du bon temps avec ses amis et sa nouvelle épouse, plutôt que d'affronter le stress des J.O..  Le Caca ne sait plus quoi faire pour le mettre sur la bonne voie.  Avec Stéphane Waite, Scary en sera à son 3e instructeur des gardiens de but.  Si ça ne fonctionne pas avec lui, il faudra bien que la direction du CHiendent avoue que c'est Price le problème, pas son coach.


Un bon gardien doit pouvoir voler des victoires quand ses coéquipiers ne l'ont pas certains soirs, ou que la fatigue les rattrape au long d'un éreintant calendrier de 82 parties.  Price semble incapable de remplir ce mandat et sa propension à accorder toujours un ou deux mauvais buts aux mauvais moments à chaque match l'empêche souvent de remplir une autre mission essentielle pour un bon portier : être le meilleur joueur en désavantage numérique.  Le Cacanadien est d'ailleurs plus vulnérable qu'autrefois en pareilles situations.  Par surcroît, la relation de Price avec les fefans est loin d'être au beau fixe.  On se rappelle qu'après sa fin de saison misérable, le printemps passé, le pauvre Price s'est dit malheureux de ne plus être capable d'avoir la paix quand il osait sortir de chez lui (il a affirmé se sentir comme un hobbit qui a peur de sortir de son trou).  Il est écoeuré d'être harcelé par les morons de Montréal qui le traitent comme un homme objet...  Gageons que Scary aimerait bien mieux se retrouver ailleurs, là où il pourrait faire son épicerie tranquille et pratiquer ses sports favoris -la chasse aux coyotes et le rodéo- au lieu de se sentir comme un gibier chassé par les fefans dans la métropauvre...  Même les journalisssssssses qui lui lèchent le derrière semblent l'énerver.  Son rêve est sûrement d'encaisser son gros chèque de paye dans un bled où le hockey est moins populaire que le tir au poignet, là où il pourrait être médiocre sans qu'on le remarque ou qu'on en fasse un drame comme c'est le cas dans les villes de hockey du Canada.  À titre comparatif, on se demande bien à quel gardien des clubs de la division Atlantique Price est supérieur (Rask, Miller, Howard, Thomas, Anderson, Bishop, duo Reimer / Bernier).  Chose certaine, ses performances des dernières saisons ne peuvent inciter aucun expert à donner un avantage au Cannes à CHiens devant les buts, par rapport au reste de la Ligue.


En continuant notre analyse comparative en suivant toujours la ligne du centre, on se rend compte que, en opposition à la situation des autres équipes, le torCHon n'a pas véritablement de joueur de centre numéro 1.  David Desharnais a beau pivoter le premier trio du CHiard, sa feuille de route et sa stature de nain n'en font pas pour autant un centre de première force.  Il n'a connu qu'une bonne saison et son rendement est tombé à plat dès que la direction de l'équipe lui a consenti un beau contrat.  On ne peut le mettre dans la même classe que les Datsyuk, Eric Staal, Zajac, Tavares, Spezza, Giroux, Crosby, Backstrom et Stamkos, pour ne nommer que ces étoiles évoluant au centre dans l'Est.  Tomas Plekanec ne fait pas partie non plus de ce groupe sélect.  Le Tchèque a perdu beaucoup de son intensité depuis qu'il est surpayé lui aussi.  Il ressemble à un ouvrier qui poinçonne sa carte et fait son boulot sans faire de zèle depuis qu'on le fait jouer au centre de joueurs médiocres comme Rene Bourque et le capitaine américain format de poche du CH, Brian Gionta.  Cette ligne ressemble plus à une "checking line" ou à un 3e trio qu'à une unité offensive digne d'un 2e trio.  Surtaxé à cause de son utilisation en désavantage numérique Plekanec casse généralement, comme le reste du club, pendant la seconde moitié du calendrier.  Le trio sur lequel jouent Galchenyuk et Gallagher pourrait faire des flammèches s'il n'était pas handicapé par l'inefficacité de son joueur de centre, l'incompétent Lars Eller.  De plus, à leur deuxième campagne dans la Ligue Nationale, les deux jeunes attaquants CHicolores -qui ont surpris durant la saison écourtée de l'hiver dernier- feront l'objet d'une surveillance plus étroite de la part des joueurs des autres équipes. 


Du côté des défenseurs, le duo Subban / Markov peut certes faire des dommages en offensive, surtout sur le jeu de puissance et par son habileté sur les sorties de zone, mais son manque de robustesse et d'efficacité devant son propre filet efface une bonne part de ces atouts.  Le fait que Emelin ne revienne de sa blessure au genou qu'au mois de décembre n'aidera pas la défensive du Canaillien.  Bouillon se fait vieux, Diaz n'a pas le physique pour jouer à la défense dans la NHL, Gorges a baissé de régime la saison passée et Tinordi est totalement inexpérimenté.  On a dit au camp d'entraînement que Markov était en excellente condition physique.  Ça reste à vérifier car il n'a pratiquement pas joué en parties hors-concours (?).  Il est très douteux qu'il ait pu, à son âge et après les nombreuses blessures qu'il a subies, retrouver sa vitesse d'antan et pouvoir jouer sans avoir peur de s'estropier à nouveau.  Chez les autres clubs de l'Est, la première paire de défenseurs est presque toujours composée d'un joueur plus offensif associé à un compagnon robuste.  C'est la bonne recette pour une défensive mieux équilibrée qui respecte les deux aspects du jeu.


Face à des rivaux plus compétitifs, et alignant trop de petits joueurs incapables de rivaliser dans les coins de patinoire, les CHieux s'en remettront donc au jeu de position et à l'avantage numérique pour sauver les meubles en 2013-14.  En attaque il n'y a qu'une valeur sûre, Pacioretty, et on se demande si Brière continuera sur la pente descendante comme ce fut le cas au cours des deux dernières saisons.  Après leur année recrue, les jeunes Galchenyuk et Gallagher frapperont-ils le mur du "sophomore jink" ?  Avec sa grosse tête enflée et son excès de confiance après son demi-trophée Norris de la saison dernière, Subban pourra-t-il s'habituer à être un joueur ciblé par les adversaires ?  Therrien aura-t-il autant le respect et le contrôle de sa gang à sa deuxième saison derrière le banc ?  Il suffirait que l'arbitrage soit plus juste que la saison passée (incroyable marge favorable au CH -1er dans la Ligue- entre le temps passé en supériorité numérique par rapport au temps passé à tuer les punitions) pour que la CHiasse voit ses chances de marquer des buts se réduire pas mal.  Et avec un Price chancelant à l'autre bout de la patinoire, les probabilités de faire les séries vont fondre rapidement comme la neige sous le soleil du printemps...   

samedi 14 septembre 2013

QUOI DE NEUF CHEZ LE CACANADIEN DE MORTYIAL ? JUSTE DE VIEUX RESTANTS DE TABLE !


L'été s'achève et le torCHon de Moronréal est de retour sur la glace.  Les fefans peuvent enfin se pâmer de nouveau devant leurs héros sur patins en remplissant le Centre PouBell de leurs corps en peine...pour un match intra-équipe...  C'est un peu automatique, après avoir été absent de son travail, de son pays ou de l'école, on demande toujours à notre entourage : «Alors...Quoi de neuf ?  Que s'est-il passé ?»  Désolé de le radoter encore, mais, dans le cas du Cacanadien, il n'y a rien de nouveau.  Comme par les années passées, on a bouché les trous dans l'alignement avec du vieux stock, des joueurs usés à la corde, des restants de table rejetés par les autres équipes de la LNH.



Inutile de trop s'attarder sur le cas du gros jambon George Parros (photo), qui comme son détracteur Georges Laraque, s'amène dans la ville des enveloppes brunes, passablement amoché.  À l'époque de son bref passage dans la métropauvre, Laraque avait fait "freaker" les fefans, à son arrivée.  On s'attendait à ce qu'il fasse régner la terreur dans les rangs des adversaires des CHieux après qu'on lui ait consenti un très lucratif contrat.  On connaît la suite...  Toujours blessé ou un peu trop "cool" sur la patinoire, Laraque s'était avéré une arnaque pour les mordus de la CHiasse et la direction du CH.  Parros, qui n'est qu'un lutteur "fakeux"  aux yeux de Laraque, pourrait lui aussi décevoir tous ceux qui le voient comme un policier redouté qui protégera les nombreux petits schtroumfs qui constituent encore le coeur de la formation dirigée par Michel "t'es rien" Therrien.  Parros commence bien, il s'est déjà blessé avant même le début du camp d'entraînement !  Probablement en taillant sa grosse moustache graisseuse ou en se penchant pour attacher ses patins dont la lame est incrustée de...ciment !  Comme pour Laraque, on parle ici d'un gros bouffon qui amusera occasionnellement la foule et le cirque médiatique de Mourial-la-ville-au-cent-milliards-de-nids-de-poule.  Après plusieurs années à se faire secouer la tignasse et à manger des coups sur la marboulette, Parros n'aura pas envie de trop se démener pour la cause des CHaudrons, s'il veut finir sa carrière en conservant un peu de matière grise non avariée au cerveau.

En ce qui concerne Douglas Murray, un autre nouveau venu chez la CHnoutte, pas besoin non plus d'en faire tout un plat.  Il fait partie de la demi-douzaine de "7e défenseur" qui tenteront de remplacer Alexei Emelin, qui ne reviendra pas au jeu avant le mois de novembre après s'être fait planter la saison passée.  À son retour, après un tel choc, sera-t-il en mesure de jouer aussi physiquement qu'il le faisait auparavant ?  On peut en douter...  Et s'il le fait, il pourrait bien se retrouver au rancart aussitôt...



Ce qui a fait surtout jaser les fefans du CHicolore cet été, c'est l'embauche du frêle et fragile Daniel Brière, une autre demi-portion qui se joint à des pareils comme lui, et qui fait qu'on se demande si le Caca n'est pas un club de pee-wee.  Coûtant beaucoup trop cher pour ce qu'il rapportait, Brière a vu son contrat racheté ce printemps par les Flyers de Philadelphie.  Ridiculisé (photo ci-dessus) par les partisans de "l'orange crush", Brière est maintenant mort de rire après avoir signé pour deux ans et quatre millions de $ par saison pour les Canailliens.  À 36 ans, et après une série de blessures qui l'ont laissé diminué, la nouvelle acquisition du CHiard ne cesse pas de régresser depuis quelques années...pas mal comme son nouveau coéquipier Scary Price !  Il y a trois ans, le petit joueur haut comme trois pommes et portant le numéro 48, marquait au rythme de 0,44 but par rencontre.  La saison suivante sa production avait baissé de moitié (0,22 but par match).  Et en 2013, elle n'était plus que de 0,17 but par joute (six petits filets en 34 games).  Outre une fracture au poignet, Brière a subi deux commotions cérébrales au cours des deux dernières campagnes.  Le vieillissement et ces graves blessures y sont sûrement pour quelque chose dans la sévère baisse de rendement de Brière.


En plus, Therrien a indiqué qu'il fera jouer Brière à l'aile droite, là où il pourra plus facilement se faire frapper contre la bande...et subir ainsi une autre commotion cérébrale.  Brillant !  Comme on le sait, de telles commotions ont tendance à se répéter, surtout pour ceux qui, comme Brière, sont bâtis sur un "frame" de poulet  !  Comme plusieurs autres nains du Cacad'CHien, Brière ne sera utile que sur le jeu de puissance.  À forces égales, il se contentera de respecter le plan de match de Therrien : empêcher l'adversaire de marquer, en faisant de l'obstruction, et attendre les ouvertures pour contre-attaquer.

Brière se trouve à remplacer Michael Ryder, qui a laissé lamentablement tomber l'équipe en séries, et qui a profité du marché des agents libres pour sacrer son camp.  Obtenu l'hiver passé en échange de Erik Cole, et jadis repêché par le club mourialaid, Ryder a donc chié pour la seconde fois dans les mains des dirigeants du Cacanadien.  Écoeuré d'être le seul brave à foncer au filet adverse, Cole avait, de son côté, tout fait pour sortir du trou de la métropauvre, en menaçant même de prendre sa retraite...    



Certes, Brière pourra faire quelques flammèches sur le jeu de puissance, mais, cependant, rien ne garantit que le Caca aura autant d'avantages numériques que la saison dernière en retour de la commandite de 375 millions de dollars de Molson avec la LNH.  À cause de leurs pertes attribuables au lock-out, les frères Molson, (propriétaires majoritaires du CH et possédant toujours des parts dans la brasserie Molson-Coors) avaient été compensés par la LNH en profitant d'un ratio "avantages numériques/désavantages numériques" incroyablement favorable alors que c'était exactement le contraire pour leurs principaux rivaux de division, les Bruins de Boston, qui se sont retrouvés gravement désavantagés au chapitre des pénalités.  Durant les séries éliminatoires, que les CHieux ont atteint grâce à la complicité des arbitres et des dirigeants de la Ligue NaCHionale, il faut croire que cette collusion n'existait plus puisque les CHaudrons ont été l'équipe la plus punie.  Privés des décisions biaisées des officiels, les CanaCHiens se sont rapidement fait ensevelir en cinq petits matchs par les Sénateurs d'Ottawa...  C'est bien pour dire hein ?

J'ai bien hâte de voir si les fefans vont mettre beaucoup de pression sur Brière, six ans après que celui-ci ait levé le nez sur une mirobolante offre de contrat faite par Bob Gainey, qui était alors le patron hockey de la Guenille.  Aucun joueur, pas même Zdeno Chara, n'a été plus hué par les fefans depuis ce temps-là.  Certains observateurs prétendent qu'en raison de son âge plus avancé, Brière bénéficiera de l'indulgence des fefans advenant qu'il offre des performances médiocres, semblables à celles de la saison passée à Philadelphie.  C'est bien mal connaître les cinglés qui capotent en envahissant le Centre BéBell pour une partie intra-équipe...