lundi 24 novembre 2014

TOUT CE BRUIT POUR RIEN AUTOUR DU CACANADIEN...


Nous vivons dans un monde bruyant.  Et c'est encore pire depuis l'avènement des réseaux sociaux, des téléphones intelligents, ainsi que la multiplication des postes de radios et des stations de télévision qui diffusent n'importe quoi.  Vient un temps où on en a assez de la publicité trompeuse et tapageuse.  Vient un temps où on en a soupé des mensonges des politiciens et des vendeurs de tout acabit.  Vient un temps où en a marre du sensationnalisme des médias qui se disputent notre attention avec du clinquant et des fausses apparences.  Quand j'en ai vraiment assez, je me débranche de tout ce capharnaüm, de cette cacophonie, de cette pollution sonore.  Je m'enfuis à la campagne, en forêt, ou dans un parc, pour me purger l'esprit de tout cet "inutile", comme disait jadis Félix Leclerc.  Surtout l'hiver, que ce soit en skis de fond ou en raquettes, quand on se retrouve dans le bois, on peut se ressourcer et retrouver la paix dans le silence, le chant du vent à travers les arbres, ou celui des oiseaux demeurés ici.  Que ça fait du bien !

Quand je parle du bruit, je ne veux pas m'en tenir seulement à l'aspect sonore.  En anglais, on se sert du mot "noise" pour faire référence également à tout ce qui peut embrouiller notre esprit et notre jugement si on écoute tout le monde.  Par exemple, en matière de finances, ou que ce soit lors de l'achat d'un véhicule ou d'une maison, il vient un temps où vous devez arrêter d'écouter Pierre, Jean, Jacques, et de prendre votre décision vous-mêmes, en jugeant le pour et le contre devant les choix qui s'offrent à vous.  Et souvent, vous réalisez que votre première idée, -celle que vous avez eu avant d'entendre les opinions de tout le monde-, était la bonne, ou la meilleure.  C'est important de penser par soi-même et d'être capable de se faire sa propre idée sur les choses qui comptent vraiment.


C'est aussi vrai en ce qui concerne le Cacanadien de Mourial.  Peu importe les experts, ou les pseudo-experts qui se prennent au sérieux à la radio, dans les journaux ou à la télé, j'ai assez vu de hockey -et vous aussi, probablement- dans ma vie pour me faire mon propre avis sur les performances ou les contre-performances des Canailliens de MortYial.  Je trouve ridicule et grotesque l'approche du réseau TVA Sports et celle de RDS qui rivalisent pour avoir le décor le plus hi-tech, ou le plus clinquant, pour aider à nous faire gober leurs analyses ou leurs commentaires à la con.  Toutes ces lumières, tout ce flash, c'est pour cacher qu'ils n'ont rien d'intelligent à dire.  Leurs annonces d'auto-promotion, dans lesquels d'ex-joueurs, d'ex-entraîneurs, ou des "nobody" comme Renaud Lavoie, essaient de jouer les vedettes, et de créer leur propre culte de la personnalité, sont tout simplement loufoques.  Cette information-spectacle, cette ennuyante info-publicité, me fait bien rire tellement elle est artificielle et non pertinente.  Les vedettes que je veux voir, ce sont les étoiles du hockey.  Ce ne sont pas les caves des médias qui se prennent pour des "kings" et qui se disent "possédés" par la passion du hockey.  Qu'est-ce qu'on en a à foutre de leurs sentiments personnels, ou, plutôt, de leur mise en scène destinée à nous émouvoir pour qu'on regarde leur programme ?  Est-ce que cette comédie en fait des individus plus crédibles ?  Comme le disait si bien Yvon Deschamps dans un de ses célèbres monologues : "on veut pas l'savouoir, on veut l'vouoir" !  Autrement dit, on veut voir la game, on veut pas savoir ce qu'en pense des sous-fifres insignifiants comme Paul Houde.

Heureusement, la plupart des matchs des CHieux sont aussi diffusés sur les réseaux anglophones.  Les commentateurs y sont plus sobres et laissent la place aux vraies vedettes.  Ça m'évite de souffrir le verbiage incroyablement stupide des frères Houde ou les analyses bidons de Benoît Brunet et compagnie.  Tous des vendus au Caca.  Toutes des guidounes à la solde des Molson, sans qui ils n'auraient pas de job.  Par exemple, si nous avions droit à du vrai journalisme, on nous ferait entendre les échos de vestiaire des adversaires de la CHnoutte, de même que les propos du coach adverse.  Mais non, c'est du mur-à-mur CHicolore.  Des clichés, du radotage et du remâchage continuel, dictés et imposés par la direction du torCHon.  Les joueurs sont tellement écoeurés de ces niaiseries, que quelques-uns ne veulent même plus répondre aux scribes.  Tant qu'à parler pour dire des âneries ou faire...du bruit !  Je parie que plusieurs d'entre eux ont parfois le goût de faire comme Phil Kessel, des Leafs, qui ne parle plus aux journalistes.  Ou comme le porteur de ballon Marshawn Lynch, des Seahawks de Seattle, qui, hier, pour se moquer des parasites qui le questionnaient après le match, a répondu simplement par "oui" à toutes leurs interrogations !  Il y a toujours des maudites limites à s'abrutir...  


D'un autre côté, je comprends que tous ces clowns du cirque médiatique moronréalaid essaient de créer un spectacle avec leurs projecteurs, leurs montages d'images bien léchées, leur musique tonitruante, leurs flash-backs faisant revivre d'anciennes gloires des CHaudrons, etc.  Ils tentent de compenser pour l'absence de spectacle offert par les pauvres pousseux de puck des Cannes à CHiens de la présente édition.  Faute de joueurs étoiles chez le CHicolore, les médias de la métropauvre s'emploient même à en créer de toutes pièces.  Mais quand c'est toujours Scary Price qui gagne la Coupe Molson, c'est un signe qui ne trompe pas...  On le sait, c'était la même chose sous la direction de Jacques Martin, la seule planche de salut de la CHiure, c'est la structure, le fameux système de jeu de robots.  L'autre jour, j'ai regardé une rencontre Penguins-Islanders qui s'est terminée 5-4, en fusillade, pour le club de Long Island.  Quel contraste avec une joute plate du Caca !  Des montées à l'emporte-pièce, du jeu offensif excitant avec en vedettes John Tavares, Sidney Crosby et plusieurs autres.  Ça faisait changement avec le nain à Desharnais, le joueur de centre numéro 1 des CHieux, avec ses deux petits buts (270e dans la LNH) et ses onze faibles points (58e chez les joueurs de centre de la Ligue).


C'était divertissant de voir évoluer des gars habiles et agiles qui ne font pas que faire de l'obstruction sur les gardiens de buts comme le fait le tricheur à Brendan Gallagher.  Le petit morveux de la CHiasse se trompe de sport en plaquant les cerbères opposés.  Ce n'est pas du football sapristi !  Même les arbitres sont tannés de lui !  Si vous pensez que Max "le frileux" Pacioretty est une vedette, avertissez les spectateurs locaux des matchs des autres clubs de la Ligue Nationale, car chez eux, le 67 du CHiendent n'a réussi à inscrire que trois petits points à sa fiche cette saison...  Hier, Max Pac a été blanchi à New York (5-0) comme ses coéquipiers, qui ont goûté à la même médecine qu'ils servent d'habitude aux clubs visiteurs qui se présentent fatigués au Centre PouBell, alors que les CHieux les affrontent en étant bien reposés.

mercredi 12 novembre 2014

GONCHAR S'AMÈNE : APRÈS LE "BIG THREE", LE "BIG TRUIES" !


Cérémonie tout de même émouvante samedi passé quand Guy Lapointe a vu son chandail numéro 5 être retiré par le Cacanadien.  À cette occasion spéciale, le "Big Three" était à nouveau réuni avec la présence de Larry Robinson et celle de Serge Savard venus féliciter leur ancien compagnon d'armes.  À mesure que le numéro 5 rejoignait le 19 de Big Bird et le 18 du Sénateur en s'élevant haut dans les airs jusqu'au plafond du Centre PouBell, on ne pouvait qu'éprouver un malaise et un vertige.  Oui, il y a de quoi être étourdis quand on compare ces grands défenseurs aux pourris qui jouent maintenant à la ligne bleue du CHicolore.  Autres temps, autre époque...  Membres de la dernière dynastie des Cannes à CHiens, le "Big Three" est entré dans la vieillesse.  Lapointe paraît même plus vieux que ses 66 ans.  Mais c'est dire combien ça fait longtemps que les CHaudrons n'ont pas eu une équipe championne.  En entrevues avec les journalistes, durant la semaine qui a précédé son dernier moment de gloire, "Pointu" a raconté comment ça se passait dans "son" temps.  En l'écoutant, on a pu mesurer encore à quel point les choses ont changé chez les CHaudrons de la métropauvre.  Quand Lapointe jouait, il n'y avait vraiment pas d'excuses (c'est la devise actuelle des CHieux, mais elle n'est pas respectée).  Oui, les gars avaient du fun parce qu'ils gagnaient, mais si jamais, un certain soir, vous ne jouiez pas à la hauteur des attentes élevés de la direction du club, vous vous faisiez ramasser d'aplomb, pas seulement par les patrons mais par vos coéquipiers, qui suaient sang et eau pour se maintenir au sommet de la pyramide de l'excellence.  La grande majorité des joueurs étaient Québécois, ils résidaient ici à l'année, et l'été, lorsqu'ils sortaient en public, ils n'étaient pas intéressés à se faire achaler par des fefans mécontents de leurs performances de l'hiver ou du printemps précédent. 


Quel contraste avec les mercenaires et les "fat cats" de la morne Flanelle d'aujourd'hui !  Les porte-couleurs du CHiendent se dépêchent de "décrisser d'icitte" aussitôt la saison terminée.  Ils ne veulent rien savoir de la ville de BS où ils évoluent pendant de trop longs mois.  Avec les grands honneurs rendus à Guy Lapointe, il commence à manquer d'anciens joueurs à qui rendre hommage.  La source s'est tarie.  Faudra que les gens des relations publiques du Caca imaginent autre chose pour leurrer les fefans et leur faire oublier qu'ils encouragent une franchise devenue bien ordinaire, pour ne pas dire médiocre.  J'imagine que Marc Bergevin rêvait quand il a vu la banderole du no 5 de Lapointe rejoindre celles des deux autres membres du "Big Three".  Le directeur général actuel du torCHon ne pourra jamais compter sur un pareil trio d'étoiles à la défense.  Malgré la belle fiche des siens, en ce début de saison 2014-15, il sait qu'il la doit à beaucoup de chance.  Comme hier, alors que son gardien Scary Price a été fréquemment sauvé par les poteaux de sa cage et le manque de précision des joueurs des Jets de Winnipeg.  Sa formation est aussi bénie en ce qui concerne les blessures.  Contrairement à tous les autres clubs qui manquent les services d'un ou de plusieurs éléments importants, Bergevin dispose de tous ses pions sur l'échiquier.  Même si sa bande accumule les victoires, le patron hockey de la CHiasse regarde les autres statistiques, certes moins importantes mais néanmoins inquiétantes.  D'habitude ces stats ne mentent pas.


Comment expliquer que les Canailliens occupent les premières positions du classement alors que leur "jeu d'impuissance" végète dans les bas fonds de la LNH (28e avec un taux d'efficacité incroyablement poche de 7,1 %) ?  Par les années passées, l'avantage numérique était justement ce qui sauvait souvent le CH.  Pour essayer de remédier à ce problème, le DG de la CHiure a échangé Travis Moen contre le vieux croulant de 40 ans Sergei Gonchar, un gars fini...comme Markov d'ailleurs !  Ça s'appelle fouetter un cheval mort !  Gonchar vient rejoindre aussi P.K. Subban à la défense.  Ainsi donc, après le "Big Three" on aura le "Big Truies" : trois gros épais qui vont ne faire que de la marde devant Price.  D'ailleurs, en passant, Subban et Markov n'avaient pas d'affaires avec Lapointe samedi soir.  C'est pas comparable !  On avait fait le même coup quand on avait retiré le 33 de Patrick Roy.  Price n'avait pas d'affaires à ses côtés !  Puisque tous ces crétins, loin d'être les dignes successeurs de leurs aînés, n'ont jamais rien gagné, eux...

Les derniers gestes de Bergevin, y compris le renvoi de Tinordi et de Rene Bourque dans les mineures, ressemblent à du désespoir.  Il faut bien qu'il tente quelque chose avant que les statistiques pitoyables finissent par rattraper sa gang.  L'attaque ne produit pas (27e dans la NHL avec 2,25 buts en moyenne par partie), ses peureux ne frappent pas (23e de la Ligue avec 312 mises en échec), et ses défenseurs sont des machines à revirements.  En effet, au chapitre des "turnovers", les CanaCHiens ont un des pires ratios de la ligue : ils donnent deux fois plus souvent le disque aux adversaires qu'ils le leur enlèvent (2e pires pour les "give away" avec 165 -un de moins seulement que Edmonton- et 24e pour les "take away" avec 86). C'est l'horreur avec Subban (4e de la Ligue avec 21 revirements, et vraisemblablement assis sur son gros contrat, comme c'était à prévoir car c'est un gros lâche), Tom Gilbert (9e de la LNH avec 17), Alexei Emelin (14), Markov (14), Mike Weaver (13) et Nathan Beaulieu (11, même s'il n'a pas joué à tous les matchs).  D'ailleurs, Beaulieu et Tinordi sont aussi des déceptions cette saison.  Therrien et Bergevin croyaient qu'ils étaient prêts à remplir des postes réguliers en défensive, et ce n'est pas le cas...  D'où le S.O.S. lancé à la vieille picouille à Gonchar.  Le désespoir, je disais...