lundi 27 avril 2015

LE CACANADIEN ÉLIMINE LES SÉNATEURS DANS LA CONTROVERSE...


Le sport professionnel est devenu une grosse business, surtout depuis le début de ce siècle.  On y brasse des milliards de dollars.  Les propriétaires des franchises investissent des sommes colossales dans les infrastructures, les commandites publicitaires et les salaires des joueurs.  Ils s'attendent évidemment à avoir un retour payant sur leurs importants investissements.  C'est évidemment aussi le cas du Cacanadien de Moronréal, de la Ligue Nationale de Hockey.  Autour du tournant du deuxième millénaire, le torCHon était dans la dèche et personne n'en voulait.  Le gouvernement du Québec a dû financer un homme d'affaire américain, en faillite, pour acheter et sauver le club.  Quelques années plus tard, mort de rire, George Gillett revendait l'équipe aux frères Molson et à leurs partenaires.  Dans ce temps-là, le prix de vente de 575 millions de dollars semblait très élevé.  Aujourd'hui le Caca vaut plus de un milliard de $.  Un investissement qui a donc rapporté beaucoup.  Tout comme la commandite de 375 millions de dollars qui a fait de la bière Molson Canadian, la bière officielle de la LNH.  Un contrat au montant record, le plus lucratif jamais signé par les autorités de la Ligue.  Une entente contestée en cour de justice par Labatt, non sans raison valable...

Le retour d'ascenseur a suivi...  En très peu de temps, le Cacad'CHien est passé du dernier rang de la Conférence de l'Est jusqu'aux premières positions, et à une finale d'Association, le printemps dernier.  En bourse, l'action de Molson Coors a grimpé de $ 36 (en novembre 2012) à $ 100 (au début d'avril 2015).  Intéressant comme retour sur investissements...  Si l'équipe a tellement progressé sur la patinoire, on peut soupçonner que ce n'est pas à cause du génie de Symphorien Bergevin ou de Éphrem T'esRien, les dirigeants simples d'esprit du CHicolore...  On aura compris que l'argent parle bien plus fort qu'eux-autres, et pèse bien plus lourd dans la balance.


Avec un solide plan financier en leur faveur, le reste a suivi, naturellement, pour les CHieux...  Comment expliquer qu'un sans génie comme Stéphane Quintal, vendu à son ancien employeur du CH, ait pu se retrouver à l'influent poste de préfet de discipline de la Ligue Nationale ?  L'argent, évidemment !  Comment expliquer les nombreuses décisions controversées des arbitres en faveur du Bleu, Blanc, Merde, un club médiocre, dépourvu d'offensive ?  L'argent qui achète tout, bien sûr !

Dans la dernière série contre les Sénateurs, on a eu une illustration parfaite de ces conditions gagnantes, mises au point par la direction de la CHnoutte.  La série s'est jouée et décidée dès les premières minutes du premier match au Centre PouBell.  Conscient qu'ils allaient être en danger de perdre contre les Sens, qui avaient leur numéro cette saison, l'état-major du CHicolore a concocté un plan de match à l'avenant.  L'objectif était clair : rééquilibrer les forces en présence afin que l'attaque des Sénateurs n'ait pas le dessus.  Dans le fond, c'était assez facile, il fallait surtout cibler le meilleur marqueur d'Ottawa, Mark Stone, un des joueurs les plus redoutables dans la Ligue Nationale depuis le début de l'extraordinaire poussée des Sens, en février.  Pour réussir cette mission d'éliminer ou de neutraliser Stone, on a fait appel à un autre investissement majeur (contrat de 72 millions de $) des Molson, le gorille P.K. Subban.


Dès les premières secondes du match initial de la série, Subban est parti à courir après Stone.  Quelques minutes plus tard, il lui assénait un coup de hache à deux mains, avec son bâton, blessant son adversaire au poignet (photo sous le titre de ce billet), là où il n'avait pas d'équipement pour se protéger.  Les conséquences de ce geste barbare ont été déterminantes.  Même s'il est revenu au jeu, avec une seule main, et qu'il a fourni des aides sur quelques buts des siens, Stone a été incapable de marquer des buts qui auraient pu faire la différence pour son équipe.  De plus, avant même que cette partie soit complétée, on a appris que Subban ne serait pas suspendu pour son geste épouvantable.  On sait bien, avec le Cacanadien Quintal comme préfet de discipline, les CHieux n'ont rien à craindre, et ils pourraient presque tuer un joueur adverse sans risquer de suspension ou d'amende...

Une chose en attirant une autre, Subban a pu jouer le match suivant, et marquer le but gagnant.  Suspendu, comme cela aurait dû être le cas, il n'aurait pas pu jouer les héros et recevoir le baiser du tata à Markov.  Puis, dans le 3e match, à Ottawa, on est en période de prolongation, et Stone s'amène seul devant Price.  Manquant de force, à cause de son poignet blessé, Stone voit son tir être bloqué par le cerbère de la CHiasse.  Gageons qu'en pleine possession de ses moyens, le franc tireur des Sens aurait mis fin à la rencontre avec un beau but...  Si dans le match no 1, les Sénateurs, nerveux, ont mal joué en concédant beaucoup trop de surnombres aux Canailliens, ils auraient pu connaître un meilleur sort ensuite.  L'inexpérience et la nervosité du gardien recrue Andrew Hammond, faible sur une couple de buts, n'ont pas aidé leur cause, mais les nombreuses infractions que les arbitres ont laissé passer du côté des favoris des fefans, ont compté davantage dans leurs défaites no 2 et no 3.


En somme, au lieu de se présenter avec un déficit de 2-3 hier, pour le match no 6, à Ottawa, les Sénateurs auraient dû mener 3-2.  Une toute autre situation !  Le sort aura voulu que le but gagnant -et chanceux-, dans ce match fatidique, soit marqué par Brendan Gallagher, le spécialiste de l'obstruction sur les gardiens de buts adverses (photo ci-dessus).  Ce comédien de première classe s'arrange toujours pour se laisser tomber sur les portiers opposés, pour les empêcher de faire leur travail.  Et, en parfaits complices qu'ils sont, les officiels ne sévissent jamais contre le no 11 de la CHiure.  Mais le bouquet est venu ensuite, quand un sifflet anormalement hâtif de l'arbitre, a privé Jean-Gabriel Pageau du but égalisateur (3e photo ci-dessus), qui aurait pu changer le résultat de la partie.  Le capitaine des Sens, Erik Karlsson (2e photo ci-dessus), a protesté, mais en vain...  On va parler longtemps de ce but refusé, dans la capitale du Canada.  Un vol !!!

C'en était trop !  Dans mon article précédent, j'avais écrit que les Sens devraient vaincre les arbitres, en plus des Canailliens, pour poursuivre leur parcours en séries.  C'était une remarque prophétique !  Les arbitres sont inclus dans le "package deal" de 375 millions, signé entre la NHL et les proprios du Caca...

HABS SUCK !!!  

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Relevez la tête chers amis anti-habs. Le meilleur s'en vient. Et il s'appelle le Lightning.

J'ai confiance que cette équipe remporte le 7e match mercredi à Tampa contre les Red Wings.

Ensuite, la bande à Cooper viendra donner une leçon de hockey aux minables CHieux.

Exactement comme en saison régulière où la CHiasse a perdu les cinq matchs.

Un balayage en 4 de Tampa contre les schtroumpfs est même envisageable. Vite, que le spectacle commence.

Anonyme a dit…

Pour ce qui est du Lightning, je ne sais pas trop. Stamkos n'a pas l'air trop productif. Il compte moins de but qu'autrefois depuis que St-Louis n'est plus là pour lui passer la rondelle. Quant à Détroit, je ne sais pas non plus. Une chose est sûre, il faudra que les clubs soient disciplinés contre le CH, évité les coups et se méfier des joueurs dangereux qui blessent les autres. Parce que Stone aurait dû se méfier de Subban, surtout que le bonobo avait menacé le joueurs des Sens. En tout cas, c'est sûr que Quintal aide le CH: Kronwall de DET a été puni 1 match pour sa mise en échec sur Johnson alors que Subban n'a rien eu pour un coup prévu! En plus, il est ressorti dans l'aréna pour narguer les arbitres. Ça parait que le CH a payé pour son retour en force. J'ai hâte de les revoir à leur place, comme à la fin des années 1990, mais dans une conférence forte: les chieux ne feront plus les séries. CH comme dans chaudron oui, CH comme dans triCHeur aussi!

Anonyme a dit…

Le gros numide foncé Subanane n'est pas suspendu pour une attaque sauvage et vulgaire contre un joueur qui se trouvait à 60 pieds de la rondelle.

Par contre, Kronwall, lui, est suspendu pour un geste dont la légalité est discutable.

Voilà un nouvel exemple des politique de deux poids, deux mesures que la corrompue LNH applique en faveur de la Sainte-Guenille et de son cadeau de 375 millions$.

Pensez-vous sincèrement qu'un seul petit journaliste local va enquêter sur cet évident conflit d'intérêt? Bien sûr que non, ils veulent bien trop protéger leur siège au Centre PouBell.