samedi 24 septembre 2016

LE POUVOIR INTIMIDATEUR DU CACANADIEN DE MORTYIAL...


Intimidation.  Un phénomène dont on parle de plus en plus.  Un mal terrible que l'on ose maintenant dénoncer mais qu'il est difficile d'enrayer.  Car il est présent un peu partout : dans nos écoles, dans nos milieux de travail, dans nos rues, dans des foules hostiles, et même dans l'intimité de nos logis à travers certaines relations de couple.  Ce peut être de l'intimidation physique ou psychologique qui se manifeste par des menaces, du chantage, des coups bas, de la violence, voire même du terrorisme.  Elle engendre la peur, l'angoisse, et même le suicide.  Rappelons-nous le suicide de l'adolescente Marjorie Raymond, 15 ans, intimidée à son école, en Gaspésie, en novembre 2011.

De l'intimidation, ou des tentatives d'intimidation, j'en vis depuis que j'ai commencé à écrire des chroniques anti-habs, en 2009.  Mon premier blogue anti-CH (CH comme dans torCHon) a été l'objet de censure à la suite de plaintes de fefans à l'entreprise qui héberge mon site internet.  Peut-être que ces plaintes venaient des gens de l'organisation du Cacanadien de Moronréal.  Je ne sais pas.  Mais ça ne me surprendrait pas.  Car dans notre société où le Cacad'CHien est une véritable religion, vous ne pouvez pas attaquer la Sainte-Guenille.  Elle est sacrée, intouchable, irréprochable, infaillible.  Comme tout ce qui est saint.

Par son prestige, surtout relié à son passé "glorieux" (mais quelque peu terni par ses insuccès des deux dernières décennies), par l'arrogance de ses dirigeants manipulateurs, et à cause du fanatisme de ses partisans bipolaires, le CanaCHien en impose.  Il a un pouvoir intimidateur considérable.  Ceux qui, comme moi, osent s'en moquer ou rapporter certaines vérités "déplaisantes" à son sujet, s'exposent à en payer le prix.




Parlez-en au journaliste Michel Villeneuve (photo ci-dessus) qui vient de subir les foudres de son employeur (qui -drôle de hasard- a obtenu dernièrement un contrat du Caca pour la radio-diffusion des matchs de son club école) en se faisant congédier parce qu'il a simplement rapporté les paroles du coach des CHaudrons, Michel "Éphrem" Therrien qui a récemment qualifié Max Pacioretty de «pire capitaine de l'histoire du Canadien».  Villeneuve a commis la très grave erreur de ne pas "s'aplat-ventrir" pour lécher les bottines de tous les porte-couleurs de la Sainte-Guenille, comme le font si bien tous les autres journaliCHeux de la métropauvre.  Comme tous ceux qui "couvrent" (c'est le cas de le dire) le CanaCHien, il aurait dû obéir aux commandements de la Sainte Bible CHicolore.  Il aurait dû s'auto-censurer pour ne pas révéler une vérité qui fait mal paraître l'organisation présidée par le bienheureux et futur canonisé Geoff Molson.


Encore une fois, dans cette affaire, un dirigeant baveux du torCHon, a péché par son arrogance.  Croyant, hors de tout doute, que la meute des scribouilleux de Mourial était bien domptée et docile, T'esRien a exprimé le fond de sa pensée au sujet de MaxPac, en se disant que c'était "under the cover" et que les témoins ne le dénonceraient pas.  Il aurait dû savoir que toute vérité n'est pas bonne à dire.  Plus tôt dans sa carrière, il avait perdu son poste d'entraîneur à Pittsburgh parce qu'il avait planté et descendu ses joueurs devant les caméras de télévision et les micros des journalistes.  Cette fois-ci, rien n'a été enregistré, et Therrien a pu jurer qu'il n'avait jamais prononcé les mots cités par Villeneuve concernant le capitaine du CHiendent.  L'entraîneur du Caca ne se gêne pas pour tenter d'intimider les journalistes qui lui posent des questions qu'il n'aime pas ou qui mettent en doute son autorité et ses décisions.  Avec la face de "beu" qu'il leur fait et les réponses méprisantes qu'il leur donne, il ne leur donne pas envie de recommencer...



Après avoir été mis à la porte de la station de radio qui l'employait, Villeneuve avait promis qu'au début du mois d'octobre, il aurait d'autres révélations embarrassantes à faire au sujet des Canailliens.  Puis, curieusement, peu de temps après, il a renoncé à honorer sa promesse en affirmant qu'il n'en rajouterait pas et que l'histoire était classée.  A-t-il subi les pressions de l'état-major du bleu, blanc, merde ?  A-t-il été intimidé ?  A-t-on acheté son silence ?  Comme il y a quelques années quand le journal LA PRESSE avait refusé à la dernière minute de publier un scandale à propos de joueurs du Cacanadien mêlés à un viol, des agressions sexuelles, et des détournements de mineures.


À l'école, dans mon jeune âge, j'ai été la cible d'intimidateurs.  Ce n'était pas une situation facile, mais j'ai réagi avec force et je me suis fait des amis pour faire face à mes tourmenteurs.  Ils m'ont rapidement laissé tranquille.  Même chose ici, avec mes blogues anti-CHieux.  Je n'ai pas cédé à la censure et aux menaces.  J'ai persévéré, sans avoir peur, fort du soutien de mes amis anti-Caca.  Personne ne nous empêchera d'avoir du fun en ridiculisant le "Super" Canayin de Montréal.  Nous sommes dans un pays libre...  Nous avons droit à la libre expression.  Vivent les Anti-Habs !  Honte aux intimidateurs CHicolores !