lundi 7 novembre 2016

CACANADIEN : RECONSTRUIRE POUR MIEUX SE FAIRE DÉMOLIR...


«La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.» - Albert Einstein

L'auteur de cette citation pleine de sagesse pourrait être le vénérable Red Fisher, 90 ans, ex-journaliste de la Montreal Gazette. Il a passé 58 années de sa longue vie à couvrir les activités du torCHon. Évidemment, il est celui qui avait le plus d'expérience parmi tous ceux et celles qui font le même métier que lui. Il a "pondu" pas moins de 6 000 articles sur la Guenille.

Avec un tel bagage d'expérience, il savait mettre en perspective bien des événements qui peuvent paraître plus gros ou plus importants qu'ils ne le sont en réalité aux yeux du commun des mortels. Lorsqu'on lui posait des questions sur tel ou tel sujet concernant les CHieux, le vieux Red mettait sa mémoire à "on" et pouvait comparer la situation actuelle à une foule d'autres qu'il avait connues. Il savait nuancer ses jugements et on ne lui racontait pas de mensonges ou de pseudo-vérités sans qu'il ne les détecte instinctivement.


Avec le temps, il avait développé un 6e sens qui l'aidait à démêler le vrai du faux...ou du "peut-être" ! Bref, il connaissait fondamentalement le CH et sa ferme d'élevage de couleuvres. Couleuvres que des joueurnalissssssses crédules et des fefans écervelés gobent sans trop se poser de questions...

M. Fisher a fait une entrée fracassante dans la profession de journaliste affecté à la couverture des Canailliens. Bang ! Le "jack pot" à son premier soir sur la job ! Une histoire en première page de son journal : l'émeute causée par la suspension de Maurice Richard ! À ses cinq premières années à côtoyer la Sainte Flanelle, elle a toujours gagné la Coupe. D'ailleurs, Red a pu décrire 17 des 24 conquêtes du trophée de Lord Stanley par la CHiasse. Il en a vu des formations canaCHiennes. Il pouvait se fier sur plusieurs points de repère et de comparaison lorsque venait le temps d'évaluer l'équipe.

Ces dernières années, le club des Molson ne l'impressionnait pas tellement. Il ne comprenait pas du tout pourquoi les fefans capotaient tellement sur le CH.  Lui qui a connu la période glorieuse des CHaudrons : «Je ne comprends pas comment l'équipe est devenue si populaire. Elle est dans un programme de reconstruction depuis 20 ans». Savoureuse, cette évaluation succincte, mais tellement juste, de la situation du torCHon depuis sa dernière Coupe en 1993. Le bonhomme avait encore bon pied bon oeil ! 

"En reconstruction" perpétuelle, elle est bien bonne celle-là ! Quoi que, moi, j'aurais peut-être plutôt dit "en démolition continuelle" depuis plus de deux décennies... Les fefans affirmeront peut-être, qu'au contraire, le vieux journaliste de la Gazette était sénile et qu'il aurait dû prendre sa retraite avant, plutôt que de répandre de telles opinions... Mais entre leur jugement de bipolaires et celui de M. Fisher, je me fierais plus sur ce dernier...

C'est drôle à mourir de voir qu'à chaque nouvelle saison, les dirigeants du Caca répètent les mêmes erreurs en tentant de reconstruire leur club de deux de pique.  S'il n'y a que les fous qui répètent sans cesse les mêmes erreurs, on peut dire que les patrons des CHaudrons devraient tous être enfermés dans un asile depuis belle lurette !  Mais soyons un peu indulgents.  Étant donné la situation de MoronsRéal, la Sibérie du hockey, où aucun joueur de qualité ne veut se retrouver, il est pratiquement impossible d'y bâtir une équipe décente.

Alors, après des saisons de misère, comme celle de l'an passé, l'état-major du torCHon tente de recoller les pots cassés et de remplacer les pièces "scrap".  En désespoir de cause, on fera monter des joueurs du club école de la Ligue Américaine.  Pour redécouvrir ensuite qu'ils sont aussi pourris qu'ils l'étaient...dans les mineures !


On ramassera les restants de table des autres équipes de la NHL par la voie du marché des agents libres ou des joueurs soumis au ballottage, mais on tombera sur des caves sans talent comme Andrew Shaw (photo ci-dessus).  Un sans génie dangereux qui, sur la patinoire, est nul, sauf pour blesser des adversaires.  Ce qui aurait dû lui valoir une suspension en début de saison, n'eut été de la gênante complicité de Stéphane Quintal, le préfet de discipline (ou police) de la NHL et ex-Canadien de Mourial, qui, comme la tour de Pise, penche toujours du même bord, celui de son ancienne équipe.  Quintal devrait jouer dans les commerciaux télévisés de la compagnie "Intact Assurance" : «la police qui pardonne»...aux porte-couleurs des CHieux seulement, bien entendu !


Autre erreur répétitive des incompétents qui dirigent les Cannes à CHiens : le recrutement de petits schtroumfs européens.  Ainsi, cette année, pour boucher un trou béant à l'aile gauche, le DG des CHaudrons, Marc "Symphorien" Bergevin a intégré dans sa formation l'échalote Artturi Lehkonen, (photo ci-dessus) qui, à force de se faire revirer à l'envers dans ses shorts par les gros défenseurs adverses, vient d'aboutir à l'infirmerie, samedi passé.  D'ailleurs, sur le plan de la grosseur et de la robustesse, la tradition continue chez le CHicolore, qui forme encore un des clubs les plus légers et les plus minuscules de la Ligue, cette saison.  Un gage d'échec quand le jeu se corse en deuxième moitié de calendrier.  On sait que les petits hockeyeurs européens sont des poules mouillées et sont allergiques au jeu "pour hommes" qui est disputé à l'approche du printemps...


Comme d'habitude, après un départ canon, les CanaCHiens ont montré leurs faiblesses endémiques la semaine dernière.  Ils ont été sauvés partiellement par leur gardien Scary Price.  Mais à force d'être bombardé de plus de 40 lancers par match, à force d'être mal protégé par ses vauriens de coéquipiers, à force d'accorder de nombreux retours de lancers, à force de pratiquer à outrance ce style papillon qui lui ruine les genoux, à force de porter constamment tout le poids de son club de merde, Price le sauveur finira bien par se retrouver sur le carreau comme par les années passées. 

C'est hallucinant de le voir se jeter à genoux inutilement, et balayer la façade de sa cage avec ses jambières, quand ses défenseurs contournent son filet par l'arrière.  Faut croire qu'il ne les trouve pas fiables et qu'il a peur qu'ils marquent dans leur propre but !  Ce sur quoi il n'a pas tout à fait tort !  

À chaque commencement de saison, le Cacanadien c'est comme un individu qui pète le feu et qui ignore qu'il porte en lui les germes d'un cancer qui l'emportera dans quelques mois...