Plus que deux semaines au long calendrier régulier de la LNH avant le début de la vraie saison, celle des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Et, franchement, comme on a hâte que le printemps arrive après un hiver qui n'en finit plus, on ne peut attendre que les matchs qui comptent vraiment commencent enfin dans la grande ligue. Le torCHon de Moronréal, à la surprise de la majorité des experts et des amateurs de hockey, prendra part au grand bal printanier au terme duquel seront couronnés les gagnants du trophée le plus difficile à conquérir dans le monde des sports professionnels. Les fefans du Caca trépignent en étant convaincus que leur club de merde a de très bonnes chances d'aller jusqu'au bout cette année. Pauvres eux, ils oublient que leurs CHaudrons n'ont pas trouvé de solution au grave problème qui a causé leur perte l'an passé, au premier tour du tournoi Stanley, alors qu'ils ont été éliminés facilement et rudement par les Sénateurs d'Ottawa. Ce problème, qui reviendra les hanter bientôt, c'est leur manque de robustesse. Une carence qui, comme c'est presque automatiquement toujours le cas, s'accompagne d'un manque de courage. On l'a répété souvent ici, les CHieux bleu, blanc, merde n'ont pas de couilles. Comme le disait encore Milan Lucic, l'autre jour à propos de Alexei Emelin, les Canailliens ce sont des poules mouillées. Et en séries éliminatoires, ces poltrons ne veillent pas tard...
Surtout que la CHiasse va affronter le Lightning de Tampa Bay en première ronde... Physiquement, les Bolts m'ont paru tellement plus imposants cette saison quand ils se sont mesurés aux schtroumfs CHicolores. Ça m'a frappé tellement c'était évident. Ça crevait les yeux. L'alignement du Lightning comprend des gaillards intimidants comme les défenseurs format géant Victor Hedman (6'6", 233 lbs), Eric Brewer (6'4", 216 lbs), Radko Gudas (6'0", 204 lbs, 138 minutes de punition) et, en cas de besoin, on peut même habiller Keith Aulie (6'6", 228 lbs). Parmi les joueurs d'avant, le batailleur B.J. Crombeen (6'2", 209 lbs), le gros Ryan Malone (6'4", 224 lbs), le dangereux Alex Killorn (6'2", 205 lbs) et même le grand Teddy Purcell (6'3", 203 lbs) ont tout ce qu'il faut pour faire prendre leur trou aux petits gringalets peureux du Cacanadien. De quoi faire un grand ménage du printemps et donner de l'espace de manoeuvre aux habiles marqueurs de Tampa Bay. En face, il n'y aura pas grand chose pour s'opposer à eux et protéger les frileux lutins de Michel "Éphrem" Therrien. Travis Moen a été mis K.O. pour de bon par Kevan Miller, des Bruins, la semaine dernière; Brandon Prust (ci-dessus) est lui aussi "out" avec ses sempiternelles blessures aux épaules qui en font d'ailleurs un joueur fini depuis une couple de saisons, et il y a aussi George Parros qui, visiblement, n'est plus capable de se battre tellement il est magané et craintif de voir sa carrière se terminer sur le prochain coup de poing qu'il va recevoir. Ça laisse qui pour garder le troupeau de moutons chétifs des CHieux ? Emelin ? Qui applique certes de bonnes mises en échec mais qui est trop jaune pour se battre ! Tinordi ? Qui n'est pas assez bon pour faire régulièrement partie de la formation de la CHnoutte... Murray ? Qui ne peut quand même pas faire tout seul le job de protecteur...
|
RADKO GUDAS , no 7 |
Non, à n'en pas douter, c'est pas avec ce club de moumounes que Therrien peut aller à la guerre, en séries. Mais le joueur le plus intimidant chez le Lightning, c'est probablement le colosse gardien de but Ben Bishop (6'7", 214 lbs). Il a fait une grosse différence cette saison pour le club floridien. Les Sénateurs d'Ottawa doivent regretter de l'avoir échangé aux Bolts l'an passé, d'autant plus que leurs propres gardiens en ont arraché cette année. Les Cannes à CHiens ont eu toutes les misères du monde à déjouer Bishop durant les trois premières rencontres entre les deux clubs en 2013-14. Il a leur numéro. Les CHaudrons sont dans de très mauvais draps avec lui pour les défier. Il semble se faire un malin plaisir à les frustrer, en multipliant les brillants arrêts contre eux. Et avec les gars qu'il a pour le protéger, les p'tits canailliens vont revoler partout autour de lui au cours de la série, dans deux semaines.
La semaine passée, le Cacanadien a eu la vie facile en jouant deux de ses quatre matchs contre les pires équipes de la Ligue : les Panthers de la Floride et les Sabres de Buffalo, éliminés depuis belle lurette. Les Sabres ont tout de même donné du fil à retordre au torCHon en s'avouant vaincu par la faible marge de 2 à 0. Même décimés par les blessures, ce qui fait qu'ils ont perdu leurs meilleurs joueurs et la moitié de leur équipe, les Red Wings de Détroit auraient pu battre la CHarogne si cette dernière n'avait pas marqué un but qui n'aurait jamais dû compter parce qu'il y avait un hors-jeu flagrant sur la séquence. Encore et toujours la complicité des zèbres pour faire gagner les triCHeurs CHicolores... Au début de la semaine contre Boston, on en avait également vu des vertes et des pas mûres du côté de l'arbitrage. Avec le championnat de l'Est déjà en poche, les Bruins ont bien fait en oubliant un peu la victoire pour se payer la traite en abusant physiquement des mauviettes du CHiendent. Milan Lucic et les autres solides joueurs des "B's" ont mangé du canaillien jusqu'à en avoir des indigestions. Quel beau spectacle ! Emelin a eu beau jouer la comédie en faisant semblant de mourir après avoir été pointé du bâton par Lucic, il n'a trompé personne, même pas les officiels, d'ordinaire complaisants pour les ex-Glorieux.
Dans ce match, Pédé Subban a encore trouvé le moyen de mal paraître et de se déshonorer en se dégonflant devant Johnny Boychuk. Celui-ci l'avait pincé d'à-plomb contre la rampe, avec une mise en échec de la hanche, à la droite du but des Bruins. Les deux belligérants ont chuté sur la patinoire mais le noiraud du Caca s'est relevé plus vite et il en a profité pour descendre un coup de poing à Boychuk alors que ce dernier était encore à genoux. Quand le défenseur des Bruins a voulu demander des comptes à Subban, pour ce coup déloyal et sournois, le gros 76 s'est défilé tout en jouant la comédie et en faisant prendre une punition à son opposant. P.K. mérite amplement les huées qu'il récolte dans la presque totalité des amphithéâtres à travers la Ligue Nationale. Voir la vidéo ci-dessous (l'incident Subban/Boychuk est à la fin de la première moitié).
Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas encore fait, je vous invite à lire le billet que j'ai consacré à la présentation des joueuses qui s'affronteront les 19 et 20 avril prochain, dans le cadre du tournoi de la Fed Cup de tennis qui sera disputé à Québec, au nouveau PEPS de l'Université Laval. Vous constaterez qu'il y aura du beau monde dans la vieille capitale à cette occasion. Y compris la très jolie Eugenie Bouchard (photo ci-dessus). Dans le même article, j'apporte également des précisions sur le triste état de la métropauvre d'Haïti-Nord. À l'image du bidonville qui leur sert de siège de toilette, les Canailliens de Mourial ne valent pas mieux. Les deux font la paire et s'accordent parfaitement ! C'est sur mon site MOURIAL MÉTROPAUVRE VS QUÉBEC CAPITALE (www.mourialmetropauvrevsquebeccapitale.blogspot.ca).
Mon Dieu, ce n'est pas une petite affaire depuis que le gardien du Caca, Scary Price, a gagné une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Sotchi, le mois dernier. Remarquez que les fefans, fous comme des balais, et les lèche-culs journalistes moronréalaids n'avaient pas attendu cet événement grandiose pour proclamer que Scary était le meilleur gardien de buts au monde. Mais depuis que Price a sa breloque dorée, on ne cesse de se faire rabattre les oreilles avec ce "best of the best". Surtout chez les commentateurs du Réseau Bull Shit (RBS), tous des vendus et des prostitués du Caca. Tous des gens pas crédibles. Tout comme l'imbécile Mathias Brunet, du journal LA PRESSE, un autre adorateur des CHieux qui se prosterne devant eux dans l'espoir d'avoir un beau poste, un jour, dans l'organisation CHicolore. Le 4 mars dernier, ce propagandiste sans génie, aux oreilles de goret, pondait un torchon jaune sur la prétendue supériorité indiscutable de Price sur le "minable" Jaroslav Halak. En lisant ce tissu de mensonges et d'insignifiance, j'ai failli tomber de ma chaise. Je n'en croyais ni mes yeux ni mon cerveau. S'il fallait en croire Bruniais (Dieu m'en garde !), Halak aurait prouvé, depuis qu'il a été échangé du CH aux Blues de St-Louis, après la saion 2009-10, qu'il est un «gardien fragile, incapable d'assumer un poste de numéro un pendant une saison complète». Le petit barbouilleur de LA PRESSE ajoute que Halak est faible parce qu'il accorde beaucoup trop de retours de lancers.
Premièrement, si Price était si supérieur à ses homologues de la planète entière, ça paraîtrait plus que ça au niveau des statistiques. Ces dernières ont l'avantage d'être des faits; pas des suppositions de journalistes ou de partisans aveuglés, dépourvus de jugement objectif. Je n'ai pas comparé Price à tous les cerbères de toutes les ligues majeures de hockey de la terre, mais si on se limite à la Ligue Nationale, plusieurs de ses confrères ont de meilleurs chiffres que lui. Scary est présentement 7e pour le nombre de victoires, 11e pour la moyenne de buts accordés, et 6e pour le pourcentage d'arrêts (chez les gardiens réguliers de la Ligue Nationale). Halak possède un meilleur ratio de victoires que Price (28 en 47 parties jouées, contre 29 en 52 pour Price), il est 6e pour la moyenne (2,21 contre 2,40 pour Scary), et il affiche un pourcentage d'arrêt très semblable (.920 contre .924 pour le portier du torCHon).
Évidemment, les admirateurs de Price feront remarquer que Halak a été favorisé en jouant avec une meilleure défensive que celle de la CHnoutte, quand il s'alignait pour les Blues. Dans son texte de merde, Brunet souligne également que Halak a été souvent blessé et qu'il a disputé beaucoup moins de matchs que Price. Ce qui, selon son analyse tordue, justifierait encore plus l'échange qui l'a envoyé loin de Mourial. C'est aussi pour ça, écrit-il, et parce qu'ils estimaient qu'ils ne pouvaient gagner la Coupe Stanley avec lui, que les Blues se seraient débarrassés de Halak en le troquant aux Sabres de Buffalo en retour de Ryan Miller à la fin de février. Si, selon ses dires, Halak ne vaut rien, pourquoi les Sabres auraient-ils donné Miller en retour ? Et s'il a été si mauvais à St-Louis, comment se fait-il qu'il a gagné le trophée Jennings (pour le moins de buts alloués) il y a deux ans ? Pour affirmer que Jaroslav n'est pas un gardien no 1 dans la NHL, Brunet souligne qu'il n'a jamais joué plus de 57 parties dans une saison. Oui, Halak, qui porte maintenant les couleurs des Capitals de Washington, a raté passablement de matchs à cause des blessures, et il a aussi connu des ennuis à sa première année avec les Blues, mais, contrairement à Price, il partageait le filet avec un autre bon gardien. Les entraîneurs des Blues pouvaient donc mieux répartir le travail devant les buts.
Peu importe les statistiques que l'on considère, aucune ne donne raison à Brunet, aux journaliCHe-culs de MortYial ou aux fefans pour couronner Price comme meilleur gardien au monde. Ni pour le juger supérieur à Halak. Et il n'y a pas que les statistiques qui comptent. On s'entend que Jaroslav a une bien plus belle personnalité que Scary. Ses coéquipiers l'ont tous aimé, partout où il a joué, parce que c'est justement un excellent joueur d'équipe. Même les fefans de Mourial l'adore encore en se souvenant de ses performances extraordinaires du printemps 2010, les seuls rares bons moments du Cacanadien au cours des 20 dernières années. Halak est aussi renommé pour son calme et sa propension à bien faire dans les gros matchs, quand la pression est forte (fiche de 10-11 en séries, moyenne de 2,42 et pourcentage d'arrêts de .923). C'est tout le contraire de Price, qui n'a jamais rien gagné à Mourial (dossier de 9-17 en éliminatoires, avec une moyenne de 2,90 et un taux d'efficacité de .905), et qui, après la saison dernière, se plaignait des fefans qui ne le laissaient même pas faire son épicerie en paix. On se souvient aussi des beuveries et des écarts de conduite de Scary dans les bars de la métropauvre, ainsi que des crises de nerfs qu'il piquait devant sa cage quand ça n'allait pas à son goût. Loin d'être un bon coéquipier, on se rappelle aussi la façon qu'il dévisageait ses défenseurs ou ses attaquants quand il estimait qu'ils avaient commis des erreurs ayant conduit à un but. En dépit du fait qu'il a deux ans de plus que Price, Halak a toujours été plus mature que lui. Il n'a jamais fait des conneries semblables.
Certes, Halak a été avantagé en jouant avec une meilleure équipe à St-Louis. Mais il ne faut pas oublier qu'il a eu à affronter bien plus souvent de fortes équipes en évoluant dans la Conférence de l'Ouest. Prenons l'exemple de la présente saison. Contre les clubs de l'Est, Price montre un palmarès de 17 victoires, 14 défaites, avec deux blanchissages, une moyenne de 2,47 et un % d'arrêts de .921. Halak, contre les mêmes adversaires, a maintenu jusqu'ici une fiche de 15-6, une formidable moyenne de 2,11, un % d'arrêts de .922 accompagné de deux jeux blancs. Sur les patinoires étrangères, là où c'est plus difficile de donner un bon rendement, Halak domine largement Price : fiche de 12-8, moyenne de 2,04, % d'arrêts de .929 avec un jeu blanc pour Halak; dossier de 10-9 avec une moyenne de 2,83 et un taux d'efficacité de .907 pour Scary. Et, en carrière, lorsque les deux portiers se sont affrontés, ce fut un désastre pour Price : 0 victoire, 4 défaites, moyenne de 3,25 et % d'arrêts de .883. En comparaison, Halak n'a donné que quatre buts aux CHieux avec un pourcentage d'arrêts frôlant la perfection. Si Price avait été si supérieur que ça, il aurait trouvé le moyen de voler au moins une ou deux victoires dans ces rencontres. Au lieu de cela, il a encore étouffé sous la pression et...il a perdu la face en plus des matchs. D'accord, il a fait le boulot à Sotchi, mais avec l'équipe d'étoiles qu'il avait devant lui, on peut croire que ses coéquipiers Roberto Luongo et Mike Smith auraient pu aussi bien garder les buts que lui.
Contrairement à Price, Jaroslav Halak a prouvé qu'il pouvait gagner dans la NHL (fiche en carrière : 143-110, moyenne de 2,37, % d'arrêts de .918 et 29 blanchissages; contre Price : 174-179, moyenne de 2,54, % d'arrêts de .916 avec 23 blanchissages). Où est la pseudo-supériorité de Price dans ces chiffres et ces FAITS ? Halak est peut-être plus vulnérable aux blessures, mais Scary a fini la saison dernière blessé, et il a raté pas mal de joutes il y a quelques semaines. L'âge et l'usure commencent à le rattraper... Halak a peut-être moins d'endurance physique, mais côté mental il surpasse encore Price. Ce dernier se laisse aller aisément au découragement dans les passes difficiles ou dans l'adversité. Quand ça va mal, il redevient nonchalant et démotivé devant son filet. Il s'est amélioré à ce chapitre cette saison, mais on attend toujours qu'il le prouve en séries éliminatoires. Il a l'avantage d'être plus gros et plus grand que Halak, ce qui fait qu'il "bouche" plus le but, mais ça prend plus que ça pour être sacré meilleur gardien au monde...
Plus d'une heure après avoir vu son club perdre un match crucial samedi soir au Centre Bell, le directeur général des Sénateurs d'Ottawa, Bryan Murray, cherchait toujours à comprendre comment le ciel et les arbitres avaient pu ainsi tomber sur la tête de sa bande. On l'a aperçu en train de parler aux officiels dans le corridor menant au vestiaire de ces derniers. Bien qu'il était sans doute encore sous le choc après que les CHaudrons de Moronréal aient transformé une défaite imminente de 4-1 en une victoire miraculeuse de 5-4 en marquant quatre buts sans réplique dans les cinq dernières minutes de jeu, Murray gardait tant bien que mal son calme et il voulait tout simplement des explications au sujet de décisions très douteuses des hommes aux uniformes rayés. En parlant à Éric Furlatt, un arbitre québécois, Murray devait bien se douter qu'il avait pourtant devant lui une bonne partie des explications qu'il recherchait. Parce qu'ils sont biaisés en faveur des Cannes à CHiens, les officiels francophones ne devraient jamais être autorisés par la NHL à arbitrer des matchs au Centre Molson. Le club de Murray en arrachait déjà suffisamment ces derniers temps pour ne pas avoir à surmonter un arbitrage défavorable par-dessus le marché. Les Sens accusent présentement un sérieux retard au classement pour l'obtention d'une place en séries éliminatoires. C'était important qu'ils gagnent hier soir, dans ce match de quatre points, contre un rival qu'ils poursuivent et qui paraissait lui aussi très mal depuis une couple de semaines. Pour ma part, après avoir joui en observant une autre contre-performance du torCHon, je me disais, comme pas mal tout le monde qui suivait la partie, qu'avec environ cinq minutes à jouer en 3e période, la victoire était dans le sac pour les Sénateurs. C'est à peu près à ce moment-là que la gang du coach Paul MacLean a eu un relâchement et s'est mise à trop reculer dans son territoire. À trois minutes et demie de la fin du dernier tiers, l'incroyable s'est produit : un but de nul autre que Lars Eller, qui n'avait pas marqué depuis un siècle ! Lui-même convaincu que c'était trop peu trop tard, Eller n'a même pas célébré ce filet qu'il avait pourtant si longtemps espéré !
Mais on en était pas à la fin de ces nombreux rebondissements qui ont ponctué cette rencontre complètement folle. C'est en effet complètement fou le nombre d'occasions de marquer ratées par les deux équipes dans ce match, et ce, dès le début de l'affrontement. Totalement ahurissant également le nombre de décisions insensées de la part des zèbres. Et on ne parle pas ici du nombre encore plus élevé de punitions qui n'ont pas été décernées aux joueurs de la Sainte Guenille. Ceux-ci ont profité de sept jeux de puissance contre seulement trois pour les Sénateurs. À au moins deux reprises, les Sens ont écopé de pénalités alors que Price (contre Spezza) et Markov (contre Turris) faisaient des plongeons volontaires (diving) en faisant semblant d'être accrochés. La culbute de Markov donnait un avantage numérique aux siens, moins de deux minutes avant la fin du 3e engagement, alors que le pointage était de 4-3 pour les visiteurs. Normalement, à ce stade avancé du match, les officiels ne tombent pas dans ce genre de panneau. Sauf à Haïti-Nord, semble-t-il... Michel Therrien a alors retiré son gardien au profit d'un 6e attaquant. Et c'est durant la dernière minute que nous avons assisté à une confusion sans nom dans la zone des Sens. Les dernières secondes s'égrenaient au tableau indicateur, quand on a vu une couple de joueurs de la CHiasse (dont Vanek) bousculer le gardien Robin Lehner et l'empêcher de faire son travail. Pas de punitions... Puis, alors que Colin Greening s'apprête à dégager son territoire pour ainsi assurer la victoire à son équipe, un joueur du Caca se pend à lui et l'entraîne sur la patinoire. Pas de pénalité... Et l'impensable qui arrive : le but égalisateur de Desharnais avec trois dixième de seconde à écouler au match. On comprenait pourquoi tous les membres du personnel des Sens étaient furieux et voulaient s'en prendre aux arbitres qui auraient pu tout aussi bien porter le chandail des Canailliens hier...
Et ce n'était pas fini ! En prolongation, alors que Lehner semble avoir immobilisé le disque sous ses jambières, près du poteau gauche de sa cage, on attend en vain, et pendant une éternité, qu'un officiel siffle l'arrêt du jeu. Pas de sifflet pendant qu'un CHieux pioche sur Lehner pour faire sortir la rondelle. Pas de punition... et en plus voici Bouillon qui s'empare de la noire et marque son premier but de la saison pour procurer ce précieux gain à un CHicolore désespéré qui, comme à chaque fin de saison, ressemblait de plus en plus à une équipe de quilleurs qui lancent constamment leurs boules dans le dalot. Cette abrupte fin de match a été le comble pour les Sénateurs. Certains joueurs, dont Lehner, voulaient arracher la tête des officiels. Au capitaine Jason Spezza qui demande pourquoi il n'a pas sifflé l'arrêt de jeu, Ferlatt répond bêtement qu'il y avait trop de bruit autour de lui, sur la séquence en question. Spezza n'y comprend rien et ne voit pas le rapport avec la décison rendue. Il ne comprend pas que les fantômes de l'ancien forum sont venus hanter son équipe... Comme trop souvent depuis tant de décennies, ce sont les arbitres, et non les hockeyeurs, qui viennent de faire pencher la balance du côté des locaux à Mourial... Pathétique... Pendant que les fefans et les CHieux célébraient cette victoire frauduleuse, j'éteignais mon poste de télé en n'en revenant tout simplement pas de cette mauvaise plaisanterie dégoûtante...même si je devrais y être habitué, depuis le temps que ce genre de choses ridicules se produit dans l'entourage de la CHnoutte.
En tout cas, j'avais hâte de lire les commentaires des gens des Sénateurs dans mon journal quotidien, ce matin. C'était sans compter le parti pris des journaliCHe-culs qui couvrent la Sainte Guenille. Dans l'article du SOLEIL (ou LA PRESSE, c'est du pareil au même), pas un traître mot sur le revers de la médaille de ce gain volé par le torCHon. Il me semble justement qu'un journaliste, qui doit respecter les canons de sa profession pour être accrédité, a l'obligation de toujours nous donner le point de vue des principaux acteurs impliqués dans un événement. Or, ce matin dans LE SOLEIL, aucun commentaire rapporté d'un membre de l'organisation des Sens. Que de la glorification pour l'extraordinaire retour de l'arrière du valeureux CHicolore. Heureusement qu'il y a l'Internet (qui fêtait justement ses 25 ans la semaine passée) pour me permettre de lire des compte-rendus du match d'hier dans la version électronique des journaux d'Ottawa. Bien sûr, les joueurs des Sénateurs prenaient leur part de responsabilité dans l'effondrement de leur équipe au Centre Bell samedi soir. Mais ils affirmaient aussi que c'était frustrant au maximum que ce soit les arbitres qui aient décidé l'issue de la rencontre, dans la confusion la plus totale.
Ce n'est pas la première fois que cela arrive aux Sénateurs contre la CHarogne. Interrogé par Gord Wilson de TSN, à savoir s'il n'y avait pas une conspiration contre son club quand il affronte le CH, le défenseur Chris Phillips a répondu : «c'est une façon polie de le dire». Pendant ce temps, pour ne pas être suspendu par la Ligue, le coach MacLean se mordait la langue et les lèvres pour ne pas dire tout le mal qu'il pensait de l'arbitrage du match d'hier. Le capitaine Spezza déclarait quant à lui que c'était «probablement une des pires défaites que nous pouvions encaisser». Difficile, en effet, de subir un sort plus pénible. Clarke MacArthur allait encore plus loin en résumant ses sentiments par ces mots : «Ça me rend quasiment malade que nous quittions Montréal avec un seul point». S'il ne fallait pas choisir d'en rire plutôt que de s'en offusquer, on aurait pu aussi se sentir malade à la conclusion de cet affrontement qui a tourné à l'absurde. Bof ! Ça ne pourra qu'attiser davantage la rivalité entre ces deux clubs. Une rivalité qui a pris de l'ampleur depuis que les Sens ont éliminé les CHaudrons le printemps dernier. S'il y a un juste retour des choses, le Caca paiera un jour pour ce qui est arrivé hier.
Les insensés fefans du Cacanadien de MortYial ainsi que les fidèles cheerleaders journaliCHe-culs du CH ont crié au génie lorsque le directeur-général Marc "Symphorien" Bergevin a obtenu les services du prolifique marqueur Thomas Vanek des Islanders de New York, alors que l'on atteignait l'heure limite des échanges dans la NHL. On n'a pas tardé, en effet, à jurer que le patron hockey des CHieux avait roulé dans la farine son homonyme Garth Snow, l'incompétent qui dirige les destinées des Islanders et qui se spécialise dans l'art de commettre gaffes sur gaffes, de sorte que son club croupit presque continuellement dans les bas-fonds de la Ligue. Un peu plus et on aurait comparé Bergevin à Sam Pollock, l'ancien dirigeant du Caca, qui, du temps des Glorieux, fourrait ses semblables grâce à ses ruses de Sioux. Avec Vanek dans l'alignement, les fefans sont excités comme des fourmis sur une prune tombée du prunier et qui commence à se décomposer. À les entendre, les Cannes à CHien font désormais partie de l'élite de l'Association Est, et ils peuvent légitimement prétendre à la Coupe Stanley en juin prochain. Ayoye ! Quel délire que d'oser comparer la bande de vauriens de Éphrem Therrien à des équipes aussi puissantes que les Blues de St-Louis, les Blackhawks de Chicago, les Sharks de San Jose et les Ducks d'Anaheim.
Les partisans CHicolores, complètement déconnectés de la réalité, feraient mieux de se garder une petite gêne. Bergevin lui-même s'est bien gardé de se voir déjà la Coupe aux lèvres en parlant de l'acquisition de Vanek. Le but de la transaction est avant tout d'aider son équipe à participer aux séries éliminatoires, ce qui est encore loin d'être certain. Pour mettre la main sur l'ex-franc tireur des Sabres de Buffalo, Symphorien Bergevin a donné, en plus d'un choix de 2e ronde, Sebastian Collberg (choix de 2e ronde, 33e au total, en 2012). La direction des CHaudrons continue de chanter les louanges du jeune Suédois de 20 ans évoluant dans la ligue d'élite de son pays. Mais en 40 parties cette saison, le fameux ex-prospect du Caca ne montrait qu'une fiche médiocre de 3 buts, 6 aides. Comme l'avouait Bergevin, on ne pourra juger que dans quelques années qui a eu raison dans cette échange. Chose certaine, le patron hockey de la CHiure devait bouger et faire quelque chose parce qu'il avait vu quelques-uns de ses principaux rivaux améliorer leur équipe durant cette période des échanges. Le torCHon peut se considérer chanceux des malheurs des Red Wings de Détroit qui, normalement, devraient les devancer au classement, n'eut été de l'incroyable nombre de blessures qui ont sorti de leur alignement quelques-uns de leurs meilleurs joueurs cette année. Le Lightning de Tampa Bay traverse également une période creuse et les Maple Leafs de Toronto ont aussi piétiné au classement dernièrement avant de revenir souffler dans le cou de leurs ennemis moronréalaids. D'ailleurs, si les séries commençaient maintenant, le Caca rencontrerait les Leafs, et ces derniers, beaucoup plus robustes que leurs adversaires, pourraient imiter les Sénateurs qui, le printemps dernier, ont pu intimider à leur guise les poltrons de Moronréal et leur sacrer une volée dont ils se souviendront longtemps.
Il n'est pas dit que Vanek ne sera pas un flop à Mourial. Il a déjà annoncé qu'il testera le marché des agents libres cet été. Pourquoi se forcerait-il et risquerait-il de se blesser en se défonçant pour la CHnoutte ? Cet Autrichien plutôt frileux n'est déjà pas du genre à s'échiner au travail. Des sources d'information disent qu'il aurait déjà décidé de s'en aller jouer pour le Wild du Minnesota la saison prochaine. À Coderre-Ville, il se lassera vite des scribes taches à marde et des fefans cinglés. Et il constatera rapidement que ce bidonville de Haïti-Nord est encore plus laid et déprimant que...Buffalo. Si jamais, les Canailliens se taillent une place en séries -avec l'aide des arbitres, comme on l'a vu encore la semaine passée à Anaheim quand ils ont refusé aux Ducks un but qui était bon lors de la fusillade-, on redécouvrira que Vanek est loin d'être un joueur de caractère et qu'il peut connaître des périodes de léthargie, durant lesquelles il est invisible. Faible en repli défensif, c'est également un mauvais patineur. Ce qui ne cadre pas du tout avec le système de jeu de Therrien. Si ça ne fonctionne pas son affaire, Vanek pourra toujours trouver une excuse en disant que ça ne cliquait pas avec ses nouveaux compagnons de trio.
La clef du succès pour le gros ailier de 30 ans portant le no 20, c'est son positionnement devant le filet adverse où il se plait à saisir les retours de lancers ou à faire dévier dans le but les tirs de ses coéquipiers. Mais voilà, pour faire sa place dans l'enclave il doit accepter de recevoir les nombreux coups des joueurs opposés. Cela explique pourquoi il est assez souvent blessé et que ça ne lui tente pas toujours de se sacrifier pour son club. Encore moins pour une formation dans laquelle il ne fera que passer, où il est, à bien y penser, en location temporaire. On raconte que durant les derniers Jeux Olympiques, Vanek -qui était le capitaine de son club- et ses coéquipiers de l'équipe autrichienne se sont saoulés jusqu'à 6 heures du matin la veille du match où ils ont été éliminés. D'ailleurs, le nouveau porte-couleurs de la CHarogne n'a rien fait qui vaille dans le tournoi olympique. Il n'a récolté qu'une aide en quatre parties. Comme individu fier, motivé, vaillant et fiable, on a déjà vu mieux...
Durant la période des échanges, Bergevin a bien tenté de se débarrasser de Lars Eller (un but, une passe à ses 24 derniers matchs) et de Rene Bourque (2 buts, 3 aides à ses 30 dernières parties), mais même en les donnant, aucune équipe n'en a voulu, même pas pour leur club ferme de la Ligue Américaine ou de la East Coast League !
Selon la rumeur, la blessure de Scary Price serait plus sérieuse qu'on le croyait. C'est son aine qui le ferait souffrir. Un genre de blessure qui est souvent longue à guérir et qui peut être récurrente. D'ailleurs l'an passé, on se rappellera que Price avait terminé sa saison sur une seule jambe après avoir été estropié dans la série perdue contre les Sénateurs d'Ottawa. Je me disais alors que Scary serait peut-être un bon candidat pour les blessures dans les années à venir. Toujours à se jeter à genoux et à se contorsionner devant sa cage, il hypothèque ses articulations. D'autant plus que ses couards de coéquipiers ne le protègent pas et laissent souvent les joueurs adverses abuser de leur gardien en le frappant à volonté... On a vu durant le récent voyage dans l'Ouest que le substitut Peter "boudin" Budaj n'est pas capable de garder les buts de façon régulière. Si Price ne peut revenir au jeu de sitôt, le Cacanadien est dans la marde pas à peu près. Ouais, il ne faut pas sauter aux conclusions et croire que Symphorien Bergevin est un meilleur DG que Garth Snow...