samedi 15 avril 2023

LA SAISON 2022-23 DU CH : UN SUCCÈS ? VOUS VOULEZ RIRE !

En termes d'absurdité, difficile de faire pire que la direction et les fefans du Canadien de Montréal !  Imaginez !  Ces gens, complètement déconnectées de la réalité, qualifient de succès une saison de hockey atroce, qui a valu à leur club poche l'avant-dernier rang de leur conférence, et une 28e position au classement général de la LNH !  On doit juger le travail ou la performance d'un groupe ou d'un individu aux résultats qu'il obtient.  Avec seulement 31 victoires en 82 matchs, mais 13 petits points de plus que lors de l'abominable saison précédente, on se contente de peu à Haïti-Nord, chez les dirigeants et les partisans des CHaudrons.

En comparaison, la nouvelle équipe du Kraken de Seattle, formé de joueurs très ordinaires et de «no-names», il y a à peine deux ans, a accumulé 100 points cette saison, et elle participera aux séries éliminatoires à titre de première équipe repêchée dans la Conférence de l'Ouest.  Sans aucune réelle vedette offensive, le club bâti par le très compétent Ron Francis a marqué 289 buts, ce qui le classe au 4e échelon de la Ligue.  Leur fiche de 26-11-4 lorsqu'ils jouaient à l'étranger, a été la 6e meilleure du circuit Bettman.

Le torCHon, lui, a été constant dans la médiocrité, en finissant 28e de la Ligue dans presque tous les départements statistiques.  Son meilleur pointeur, Nick Suzuki, a pris seulement le 73e rang des marqueurs, avec 66 points.  Bien sûr, autant les dirigeants du Cacanadien, que leurs fefans écervelés, ont blâmé les nombreuses blessures pour expliquer le mauvais rendement de l'équipe.



Mais que ce club d'incompétents batte des records dans le nombre de matchs manqués par leurs joueurs éclopés, et ce, deux saisons d'affilée, n'est pas un hasard.  Une pitoyable gestion de l'infirmerie CHicolore qui laisse des hockeyeurs blessés continuer de jouer (Caufield, Gallagher, Monahan, etc) doit être montrée du doigt et porter le blâme.  Tout comme les patrons hockey du torCHon qui recrutent des joueurs fragiles ou des vétérans rejetés par les autres équipes, justement et souvent, parce qu'ils ont un long historique de blessures, ou sont handicapés.

Lorsque vous faites des pools de hockey et que vous voyez des dessins de béquilles à côté du nom d'un joueur décrit dans une revue spécialisée, vous connaissez les risques que vous prenez si vous les choisissez dans votre pool...  Ça ne semble pas le cas pour le DG du CH Jeff Gorton, et son sous-fifre Kent Hughes.  Ça s'applique aussi au choix de leur entraîneur Martin St-Louis, une verte recrue qui en a beaucoup arraché derrière le banc cette saison.  En différentes situations de jeu, il semblait complètement perdu et dépassé par les événements.

L'absence de plusieurs réguliers (une demi-douzaine) pendant de longues périodes a été vu comme positif pour l'organisation du torCHon et leurs journalistes- prostitués.  Parce qu'elle a permis, selon eux, d'évaluer le personnel appelé à les remplacer.  Sauf que, hormis peut-être Raphaël Harvey-Pinard, le constat de ces évaluations n'est guère rassurant pour l'avenir de cette bande de vauriens en patins.



Encore étourdis par l'improbable et accidentelle participation à la finale de la Coupe Stanley, au printemps 2021, contre le Lightning de Tampa Bay, les fefans moronréalaids ont été indulgents depuis les deux dernières campagnes catastrophiques de leurs favoris.  Ils ont avalé les couleuvres des dirigeants du club, prêchant la patience et promettant un avenir meilleur, sans préciser quand ça arriverait.

Une autre saison de misère pourrait tester sérieusement la patience et la tolérance des amateurs du CH au centre PouBell.  Mais, chose surprenante, jamais on aurait pu penser et croire que ceux-ci accepteraient cette période de reconstruction de leurs ex-Glorieux.  Il faut croire qu'ils sont plus crédules qu'on pouvait l'imaginer.  Ou que la propagande du service de marketing du club s'est surpassée en leur faisant follement gober un éternel espoir de jours meilleurs.  Des promesses d'ivrognes (voir Molson).

Bien sûr, tous ces trous dans l'alignement, et, par conséquent, le manque de profondeur de l'équipe, expliquent pas mal la faible production offensive des Canailliens (227 buts, 26e dans la Ligue).  Avec un pourcentage de «réussite» de 16,1 %, le jeu d'impuissance (29e rang) des CHieux a tout simplement été lamentable.  Surtout pour un coach offensif comme Tintin St-Louis, qui, ne sachant plus quoi faire pour réveiller son unité spéciale en avantage numérique, a tout essayé, en employant même des joueurs de 4e trio dans ces circonstances. 



On dit souvent que le talent offensif ne s'enseigne pas, mais que le jeu défensif peut s'apprendre aisément.  Eh bien pour la dernière partie de cet énoncé, ce n'est pas vrai chez le Cacad'CHien.  Encore cette saison, ce fut épouvantable en défense dans la troupe des Molson.  Les gardiens de l'équipe ont été bombardés de lancers venant de toutes parts à cause du manque de structure et de capacité dans cette phase du jeu.  Cinq recrues dans la brigade défensive + des attaquants faibles en couverture de zone, ou homme pour homme, ont résulté en 305 buts accordés (4e pire dans la LNH).

Ça ne prend pas la tête à Scotty Bowman pour comprendre que des petits garçons, peu robustes, comme Kaiden Guhle, Jordan Harris et Chris Wideman ont bien du mal à tasser les gros joueurs ennemis de devant le filet.  C'est pourtant une mission cruciale pour un défenseur dans la Ligue Nationale.  Et avec un vétéran de la ligne bleue comme David Savard, obligé de bloquer des lancers comme un gardien de buts, à cause de la faiblesse défensive de son équipe, pas étonnant qu'il soit souvent blessé et aggrave ainsi par ses nombreuses et longues absences, le manque d'expérience et de profondeur de la brigade défensive des CHaudrons.

Avec 8½ % des chances de gagner la loterie Connor Bedard, au prochain repêchage (8 mai), les fefans et les dirigeants des CHieux doivent espérer un miracle.  La cuvée des joueurs amateurs est bonne cette année, mais, comme d'habitude, les incompétents recruteurs des Habs-Not risquent encore de manquer leur coup et de répéter les erreurs de jugement qui les caractérisent depuis si longtemps.  Une grosse hypothèque pour ce club pourri, et une des causes importantes de leurs 30 ans de faillite...