mercredi 25 janvier 2023






ET TOMBENT LES BÉQUILLES ET LES NAINS DE JARDIN AU PAYS DE TINTIN.


Alors, qui est vraiment surpris de prévoir que, cette année, les mauviettes, les faiblards, et les malingres Canadiens de Montréal vont probablement battre leur précédent record de 700 matchs perdus, à cause des blessures, établi la saison passée ?  Certainement pas les Anti-Habs !  Nous savons depuis longtemps qu'en ne faisant que remplir des chandails CHicolores avec des nains de jardin ou des rejets des autres équipes, étiquetés «béquilles chroniques», rien de plus normal que l'infirmerie des CHaudrons soient toujours remplie à craquer.

Bien sûr, les fefans et les dirigeants du Caca vont se servir de cette avalanche d'estropiés comme excuse pour les déboires de leur club pourri.  Ils vont se lamenter au sujet de la malédiction qui fait tomber au combat tant de leurs p'tits gars, y compris, récemment, Cole Caufield, leur seule vedette pouvant justifier un peu le prix de leurs coûteux billets au Centre BéBell. 

Mais, soyons réalistes, lorsque vous n'êtes pas équipés pour affronter les rigueurs du jeu robuste et du long calendrier de la LNH, -avec une grande partie de votre alignement composé de gringalets ou de hockeyeurs handicapés par des blessures chroniques-, vous allez au-devant d'hécatombes et de désastres reliés à des problèmes de santé de vos joueurs.




Qui est vraiment surpris que des gnomes comme Paul Byron (photo ci-dessus, 5' 9", 165 lbs), Brendan Gallagher (5' 9", 183 lbs), Jake Evans (6' 0", 176 lbs), et Cole Caufield (5' 7", 166 lbs) soient au rancart souvent et à long terme ?  Il y a aussi des abonnés perpétuels aux béquilles ou au lit d'hôpital, en raison de faiblesses ou de blessures sérieuses subies dans le passé, et qui reviennent sans cesse les hanter.  

Mentionnons seulement les gardiens de buts Scarey Price et Jake Allen; les défenseurs Kaiden Guhle (trop frêle pour jouer dans les majeures), Joel Edmundson et David Savard, (souvent blessés car ils doivent agir comme seconds gardiens de buts pour sauver leur portier qui est beaucoup trop bombardé de tirs durant les matchs); et les feluettes joueurs d'avant Jonathan Drouin, Mike Hoffman (6' 0", 182 lbs), Sean Monahan et Juraj Slafkovsky.

Dans le club école de Laval, la relève n'est pas mieux constituée physiquement : les nains de jardin Rafael Harvey-Pinard (5' 9", 182 lbs), Jesse Ylonen (6' 0", 167 lbs), Anthony Richard (5' 10", 163 lbs) et Xavier Simoneau (5' 6", 175 lbs) ne font pas le poids pour jouer avec les grands de la LNH.


Avec l'épaule en compote de Cold Coffee (photo ci-dessus), blessé depuis le début de la saison, mais qui a quand même joué jusqu'à tout récemment, la question est revenue d'actualité au sujet de la mauvaise gestion des blessures par la direction et les médecins des Cannes à CHiens.  J'ai traité de cette malveillance hypocrite dans un article récent sur mon blogue «Journal Intime d'un Anti-Habs en Feu !» (https://journalintimedunantihabsenfeu.blogspot.com/2022/12/si-carey-price-et-les-dirigeants-du-ch.html).

Au nom de considérations financières, de motifs cachés, ou parce qu'ils manquent de profondeur, les CHieux font fi de la santé et de l'avenir de certains membres de leur formation en les faisant jouer malgré des blessures qui devraient normalement les tenir à l'écart de la patinoire.  Ce serait présentement le cas du jeune Kirby Dach.  Je ne serais pas surpris que le petit capitaine Nick Suzuki, qui s'est encore fait ramasser solidement hier soir contre les Bruins de Boston, soit dans la même situation.

Phénomène semblable en ce qui concerne Slafkovsky, éclopé pour trois mois parce que les Canailliens l'ont lancé dans la gueule du loup alors qu'il était visiblement trop jeune et pas encore mature mentalement et physiquement pour jouer contre les vrais hommes de la LNH.  Alors qu'il avait le nez en l'air, ou qu'il admirait des passes qu'il venait de faire, combien de fois s'est-il fait surprendre par des mises en échec dangereuses de ses adversaires sur la patinoire ?  Erreurs d'inexpérience dont il doit maintenant payer le prix, à l'infirmerie...

JAKE  ALLEN
Malgré tous ces absents, nains maganés ou infirmes, Tintin St-Louis réussit à faire gagner quelques parties à ses moins que rien.  Ce qui éloigne sa troupe de vauriens des meilleurs choix au prochain repêchage.  Décidément, ça regarde mal pour le Gros CHiard.  Mais ce n'est pas nouveau.  Les Habs Not paraissent mal depuis 30 ans ! 

vendredi 6 janvier 2023



JAROSLAV HALAK VIENT SE RAPPELER AU BON SOUVENIR DES MONTRÉALAIS EN BATTANT LEUR CLUB EN DÉROUTE AU CENTRE BELL.


Peut-être l'avaient-ils oublié ?  Depuis le temps...  Mais contrairement à Carey Price, son ancien rival, qui a commencé sa carrière la même année (2007) à Montréal, Jaroslav Halak est toujours actif, et il est venu hier, avec les Rangers de New York, battre son ancienne équipe au compte de 4-1, devant des fefans déconfits par la «merdiocrité» de leurs favoris, en pleine débâcle (sept défaites consécutives).

À 37 ans, les meilleurs jours de Halak comme gardien de buts sont sans doute derrière lui.  Il y a déjà longtemps qu'il n'est plus qu'un substitut, mais ça ne paraissait pas hier contre les CHaudrons.  Il a réalisé de très bons arrêts mais il a malheureusement perdu son blanchissage à cinq minutes de la fin de la partie.  Cela aurait été son 53e en carrière, au 5e rang des cerbères actifs dans la NHL.  C'est plus que Carey Price, qui en a réussi 49 en beaucoup plus de matchs disputés (712) que Halak (567).  Ce dernier est 8e chez les joueurs actifs à sa position, avec une moyenne de buts contre de 2,48 en carrière.  Pas mal du tout...

En carrière, les autres statistiques de ces deux portiers se ressemblent (moyenne de buts accordés autour de 2,50 et pourcentage d'arrêt autour de .915).  En fait, de 2007 à 2010, quand les deux évoluaient avec le Cacanadien, Halak (fiche de 56 victoires, 41 défaites, moyenne de buts alloués par match de 2,62, avec 9 blanchissages) a connu plus de succès que Price (60 victoires, 66 défaites, 4 blanchissages, moyenne de buts alloués par joute de 2,72).



Mais le 17 juin 2010, après avoir conduit le CH à une finale inespérée de la Conférence de l'Est, en remportant neuf victoires, en relève de Price, Halak, (devenu la coqueluche des fefans qui, descendus dans les rues, scandaient son nom et arboraient des panneaux de signalisation avec le nom de «Halak» au lieu de «arrêt stop») soulevait une énorme controverse en étant échangé aux Blues de St-Louis en retour de Lars Eller (un flop) et de Ian Schultz (autre flop).

Les amateurs de hockey étaient divisés.  La question brûlante faisait rage : Price ou Halak ?  On voyait en eux deux gardiens no 1 mais ils ne pouvaient pas l'être dans la même équipe.  Les dirigeants des CHieux devaient trancher.  Pour eux, c'était facile.  Halak était un choix de 9e ronde (271e choix au total en 2003), tandis que Price avait été repêché en 1ère ronde (5e au total en 2005).  Halak était plus vieux de deux ans et il était de plus petite taille (5 ' 11", 180 lbs) contre 6 pieds 3 pouces, 217 lbs pour Price.  La mode n'était pas au petit gardien de buts.

Avec une vue de recul, les deux gardiens n'ont pas eu de chance en ce qui concerne les blessures.  Même si au cours des trois dernières saisons il agit comme gardien auxiliaire et joue moins, Halak a été au rancart plus souvent qu'à son tour.  Il a disputé moins de parties que Price, 567 contre 712, mais son pourcentage de victoires (53,5 %) est supérieur à celui de Scarey (51,5 %).



Si Price a presque toujours été surévalué, ce fut le contraire pour Halak.  Celui-ci, comme son homologue, n'a pas remporté de Coupe Stanley, mais il a tout de même deux trophées Jennings (gardiens du club ayant alloué le moins de buts, avec Boston en 2019-20 et St-Louis en 2011-12) à son crédit, et il a représenté son pays, la Slovaquie, à deux Jeux Olympiques et à huit championnats du monde (deux médailles d'argent, une chez les juniors de 18 ans et moins en 2003; une à la Coupe du monde de 2016). 

Price a mis la main sur un Jennings et un Vézina (meilleur gardien) en 2014-15.  Il a joué dans une olympiade (médaille d'or en 2014) et trois championnats du monde (dont deux juniors, une médaille d'argent chez les moins de 18 ans, médaille d'or chez les juniors en 2007).  À part sa grosse saison de 2014-15, Scarey n'a pas été si brillant.  Bref, réputation surfaite et fin de carrière pitoyable avec ses performances chancelantes, ses problèmes de consommation (alcool et probablement drogue), et son récent scandale avec les armes à feu mêlés au souvenir du massacre de la Polytechnique.



Moins flamboyant que Price, beaucoup moins adulé que lui, et ayant traîné son sac d'équipement chez plusieurs employeurs (Montréal, St-Louis, New York Islanders et New York Rangers, Washington, Boston, Vancouver, en Europe, et Bridgeport dans la Ligue Américaine), Halak a traversé bien des épreuves et des intempéries.  Mais il est toujours là, et il rend encore de bons services à son équipe actuelle.  Il possède toujours de bons réflexes et il est demeuré vif et vite sur ses patins.  Son excellente lecture du jeu reste sa première qualité.  Côté éthique de travail et conduite personnelle, il est impeccable.  C'est un bon coéquipier.  Ce qui n'a pas toujours été le cas de Scary, le bipolaire...

Price ou Halak ?  Les fefans du CH diront -crieront- Price.  Facilement...  Haut la main !  Mais les chiffres et les faits disent autrement.  Et faut-il vraiment se fier au manque de bon jugement des fefans ?  Poser la question c'est y répondre !  Et au vu de la brillante performance de Halak, hier soir, contre le CHicolore, c'est un autre argument en sa faveur...



On le sait, les Canailliens sont un club poche.  Et dans un club poche il y a forcément des «deux de pique».  Je leur ai récemment consacré une série d'articles sur mes autres sites Anti-Habs.  Voici les liens :