vendredi 6 janvier 2023



JAROSLAV HALAK VIENT SE RAPPELER AU BON SOUVENIR DES MONTRÉALAIS EN BATTANT LEUR CLUB EN DÉROUTE AU CENTRE BELL.


Peut-être l'avaient-ils oublié ?  Depuis le temps...  Mais contrairement à Carey Price, son ancien rival, qui a commencé sa carrière la même année (2007) à Montréal, Jaroslav Halak est toujours actif, et il est venu hier, avec les Rangers de New York, battre son ancienne équipe au compte de 4-1, devant des fefans déconfits par la «merdiocrité» de leurs favoris, en pleine débâcle (sept défaites consécutives).

À 37 ans, les meilleurs jours de Halak comme gardien de buts sont sans doute derrière lui.  Il y a déjà longtemps qu'il n'est plus qu'un substitut, mais ça ne paraissait pas hier contre les CHaudrons.  Il a réalisé de très bons arrêts mais il a malheureusement perdu son blanchissage à cinq minutes de la fin de la partie.  Cela aurait été son 53e en carrière, au 5e rang des cerbères actifs dans la NHL.  C'est plus que Carey Price, qui en a réussi 49 en beaucoup plus de matchs disputés (712) que Halak (567).  Ce dernier est 8e chez les joueurs actifs à sa position, avec une moyenne de buts contre de 2,48 en carrière.  Pas mal du tout...

En carrière, les autres statistiques de ces deux portiers se ressemblent (moyenne de buts accordés autour de 2,50 et pourcentage d'arrêt autour de .915).  En fait, de 2007 à 2010, quand les deux évoluaient avec le Cacanadien, Halak (fiche de 56 victoires, 41 défaites, moyenne de buts alloués par match de 2,62, avec 9 blanchissages) a connu plus de succès que Price (60 victoires, 66 défaites, 4 blanchissages, moyenne de buts alloués par joute de 2,72).



Mais le 17 juin 2010, après avoir conduit le CH à une finale inespérée de la Conférence de l'Est, en remportant neuf victoires, en relève de Price, Halak, (devenu la coqueluche des fefans qui, descendus dans les rues, scandaient son nom et arboraient des panneaux de signalisation avec le nom de «Halak» au lieu de «arrêt stop») soulevait une énorme controverse en étant échangé aux Blues de St-Louis en retour de Lars Eller (un flop) et de Ian Schultz (autre flop).

Les amateurs de hockey étaient divisés.  La question brûlante faisait rage : Price ou Halak ?  On voyait en eux deux gardiens no 1 mais ils ne pouvaient pas l'être dans la même équipe.  Les dirigeants des CHieux devaient trancher.  Pour eux, c'était facile.  Halak était un choix de 9e ronde (271e choix au total en 2003), tandis que Price avait été repêché en 1ère ronde (5e au total en 2005).  Halak était plus vieux de deux ans et il était de plus petite taille (5 ' 11", 180 lbs) contre 6 pieds 3 pouces, 217 lbs pour Price.  La mode n'était pas au petit gardien de buts.

Avec une vue de recul, les deux gardiens n'ont pas eu de chance en ce qui concerne les blessures.  Même si au cours des trois dernières saisons il agit comme gardien auxiliaire et joue moins, Halak a été au rancart plus souvent qu'à son tour.  Il a disputé moins de parties que Price, 567 contre 712, mais son pourcentage de victoires (53,5 %) est supérieur à celui de Scarey (51,5 %).



Si Price a presque toujours été surévalué, ce fut le contraire pour Halak.  Celui-ci, comme son homologue, n'a pas remporté de Coupe Stanley, mais il a tout de même deux trophées Jennings (gardiens du club ayant alloué le moins de buts, avec Boston en 2019-20 et St-Louis en 2011-12) à son crédit, et il a représenté son pays, la Slovaquie, à deux Jeux Olympiques et à huit championnats du monde (deux médailles d'argent, une chez les juniors de 18 ans et moins en 2003; une à la Coupe du monde de 2016). 

Price a mis la main sur un Jennings et un Vézina (meilleur gardien) en 2014-15.  Il a joué dans une olympiade (médaille d'or en 2014) et trois championnats du monde (dont deux juniors, une médaille d'argent chez les moins de 18 ans, médaille d'or chez les juniors en 2007).  À part sa grosse saison de 2014-15, Scarey n'a pas été si brillant.  Bref, réputation surfaite et fin de carrière pitoyable avec ses performances chancelantes, ses problèmes de consommation (alcool et probablement drogue), et son récent scandale avec les armes à feu mêlés au souvenir du massacre de la Polytechnique.



Moins flamboyant que Price, beaucoup moins adulé que lui, et ayant traîné son sac d'équipement chez plusieurs employeurs (Montréal, St-Louis, New York Islanders et New York Rangers, Washington, Boston, Vancouver, en Europe, et Bridgeport dans la Ligue Américaine), Halak a traversé bien des épreuves et des intempéries.  Mais il est toujours là, et il rend encore de bons services à son équipe actuelle.  Il possède toujours de bons réflexes et il est demeuré vif et vite sur ses patins.  Son excellente lecture du jeu reste sa première qualité.  Côté éthique de travail et conduite personnelle, il est impeccable.  C'est un bon coéquipier.  Ce qui n'a pas toujours été le cas de Scary, le bipolaire...

Price ou Halak ?  Les fefans du CH diront -crieront- Price.  Facilement...  Haut la main !  Mais les chiffres et les faits disent autrement.  Et faut-il vraiment se fier au manque de bon jugement des fefans ?  Poser la question c'est y répondre !  Et au vu de la brillante performance de Halak, hier soir, contre le CHicolore, c'est un autre argument en sa faveur...



On le sait, les Canailliens sont un club poche.  Et dans un club poche il y a forcément des «deux de pique».  Je leur ai récemment consacré une série d'articles sur mes autres sites Anti-Habs.  Voici les liens :





6 commentaires:

Anonyme a dit…

Les deux gardiens auraient pu donner sensiblement le même rendement sur la patinoire.

Mais à cause de l'aspect «salaire», la CHiasse aurait dû garder Halak.

En 2009-10, il gagnait $775,000. Et $3,75M de 2010-11 à 2013-14. Et $4,5M de 2014-15 à 2017-18.

Donc une économie de $6 à $7 millions par saison par rapport au contrat ridicule de Price. Avec ce montant, le TorCHon aurait pu se payer un excellent attaquant.

Mais non, on a plutôt choisi le #31. Et quand les CHieux se faisaient sortir tôt en séries, les journaliCHeux et les fefans disaient que Price ne pouvait pas compter de buts. La réalité, c'est que le salaire de Price empêchait le DG de signer un attaquant de talent.

Des décisions douteuses comme ça, la bande à Molson en a pris plusieurs ces dernières années. C'est pas un hasard si l'équipe fait du surplace depuis 30 ans. À notre plus grand plaisir, bien sûr !

Jim Carr a dit…

Jamais j'ai pense etre deçu d'une défaite du CHicolore car j'esperais une 2eme victoire de suite de nos caboCHOns nationaux mais a cause du Kraken beaucoup trop fort, les minables s'enlisent au classement et sont devenus une equipe sans vie ce qui fait rever les fefans en pensent a Connor Bedard, on est juste a la mi-saison..

Anonyme a dit…

Jeff''la bouteille'' N'est jamais en panne d'inspiration pour divertir les fefans du centre poubelle.
C'est plus de la diversion que de bonnes intentions... Le torchon ramène le P.K. qui avait été expédié très loin de la métro-pauvre... C'est pour l'honoré!!! Hahahahaha.
Il sait très bien que les lobotomisées vont applaudir a tout rompre!!! Ils aiment ça fêter les fefans. Faire la vague, chanter des chansons de soccer...
Les chaudrons c'est un ''happening'', les performances... Hahahaha. Ce qui comptent c'est avoir du FUN!!!
Une défaite de 5-1... Pas grave... Ils en ont ''scoré'' un!!! Donc , ont peux chanter, crier, danser, s’exciter...
C'est ça les MoronRéalaids! Pis ca leurs coutent un ptit 500$...
C'est le triomphe de ''Jeff''... Vendre sa broue 13$ la bouteille, pis engranger autant d'orge... Faut le faire!

Anonyme a dit…

Ainsi, les petits fefans lobotomisés de la Sainte-Guenille ont encore démontré leur absence totale d'intelligence et de jugement en applaudissant comme des mongols arriérés le gros babouin Pernell Karl Subban.

Parlez-moi d'un joueur surévalué et dont le principal talent consiste à faire parler de lui et à mettre sa grosse face de singe devant les caméras pour obtenir toujours plus d'attention.

Le macaque Subban a toujours été protégé par les petits médias complaisants, car il leur donnait de la bonne copie en racontant n'importe quoi. Par conséquent, les minables journalistes ont tous passé sous silence les entraînements estivaux douteux du babouin Subban à Toronto en compagnie de Ben Johnson, le surconsommateur de stéroïdes.

Pourtant, le bonobo Subban a mystérieusement pris de la masse musculaire pendant son séjour avec le Torchon et il a subi des blessures typiques des utilisateurs de stéroïdes. Les petites pilules du gros Subban ont été cachées au public de la même manière que les beuveries à répétition de l'ivrogne indien Carey Price.

Une fois de plus, les journalicheux confirment leur propension à lécher toutes les fesses tricolores afin de conserver leurs places sur la tribune de presse du Centre PouBell. Je n'ai que du mépris pour ce troupeau de parfaits enculés.

Anonyme a dit…

Kojak Hughes qui s'échappe et qui dit en point de presse que l'équipe ne doit pas trop remporter de matchs. Quel loser !

Le lendemain, il va raconter à RBS que c'est pas ce qu'il voulait dire. Que parfois en français, il n'utilise pas les bons mots.

Qui eut cru que Kojak serait un pire DG que Bergevin ? En tous cas, c'est bien parti... pour nous les Anti-Habs. Ha Ha Ha Ha

Anonyme a dit…

Mathias Brun-Nez, l'idiot utile du journalisme, a encore démontré sa profonde stupidité en commentant le dossier d'Ivan Provorov.

Rappelons que ce défenseur des Flyers de Philadelphie a refusé de se prêter à une risible mascarade de son équipe, laquelle voulait lui imposer le port d'un chandail multicolore pour glorifier l'homosexualité. Provorov a évoqué des motifs religieux, mais sur le fond des choses, il avait parfaitement le droit de ne pas vouloir participer à ce cirque. Après tout, c'est un homme libre, et il n'a pas à se faire dicter des comportements qui vont contre ses valeurs.

Or, le parfait abruti Brun-Nez a écrit que le geste de Provorov démontrait qu'il «reste beaucoup d'éducation à faire» chez les athlètes. Le crétin Brun-Nez sous-entend donc que si l'on refuse de faire le zouave pour célébrer l'homosexualité, c'est parce qu'on manque d'éducation.

Quel imbécile, quel insignifiant, quelle andouille que ce minable Brun-Nez. Ce trou de cul de classe mondiale balaie donc des principes fondamentaux comme la liberté de parole, la libre choix, le droit de prendre ses propres décisions, le droit de penser par soi-même au lieu d'agir en mouton, etc.

On savait tous que Mathias Brun-Nez est un idiot, un fond de vidange et une flaque de vomi. On sait maintenant que c'est aussi un pitoyable woke bien-pensant avec un balai enfoncé dans le cul.