dimanche 26 janvier 2020

L'ÉTOILE PÂLISSANTE DE SHEA WEBER...


Hello there !  Ici Hacksaw Reynolds !  Votre humble serviteur Anti-Habs...

Je sais que je n'ai pas donné signe de vie depuis novembre dernier, mais je vous rassure, je suis bien vivant et en bonne forme !

Gâté et comblé encore une fois par la saison pitoyable du torCHon, j'aurais voulu vous livrer quelques billets jubilatoires concernant les CHieux, mais le temps m'a manqué.

Pour justifier mes trop nombreuses absences dans ce blogue anti-caca, il faut dire que j'ai appliqué ce que j'ai toujours prêché.  À savoir que, pour moi, les CHaudrons de MortYial ne sont pas une priorité dans la vie.  Et qu'il devrait en être ainsi pour tous les Québécois et les médias d'information d'ici.

Ceux-ci  accordent une couverture ou une place démesurée et non méritée à la Sainte Guenille.  Une organisation qui exploite allègrement sa clientèle captive, hypnotisée par son passé mythique.  Une entreprise lucrative, qui se préoccupe avant tout et presque uniquement du "cash" qui entre par grosses vagues dans son immense coffre-fort...

Une mafia sans scrupule, dont l'obsession est de viser sans cesse l'augmentation accélérée du fameux rapport coût/bénéfice, qui caractérise les compagnies florissantes...



LE CH FAIT TOUJOURS LES SÉRIES !

Car, ne nous trompons pas.  D'une certaine façon ($$$), le Cacanadien "fait" toujours les séries !  

Participer à la première ronde des éliminatoires rapporte environ entre 8 et 10 millions de dollars aux guichets.  Que ce soit par la vente de billets (prix majorés), de chandails du CH, de bière Molson (verre au prix plus haut qu'une caisse de 12 bouteilles au dépanneur), et autres articles ou services tous vendus à prix exorbitants.

Or, avez-vous remarqué que même quand l'équipe n'amasse pas assez de points au classement (80% du temps) pour se tailler une place en séries de la Coupe Stanley, elle économise toujours environ 8 ou 10 millions de $$$ sous le plafond salarial, année après année ?

Toujours dans la perspective de gonfler ses profits en économisant plus d'argent, le Cacanadien profite parfois même de ses malchances !  Quand un ou plusieurs de ses joueurs se blessent gravement et pour une très longue période, c'est l'assurance qui s'enclenche et paye le salaire de l'éclopé...

Donc, en quelque sorte, monétairement parlant, le CH fait toujours les séries !



LE CAS SHEA WEBER

Ce fut probablement le cas pour le défenseur Shea Weber.  Je commence par lui car, bien honnêtement, après une si longue période de temps sans publier d'article, je ne savais pas par quoi commencer pour éplucher la grande quantité de notes que j'ai prises pour souligner les déboires des CHaudrons en 2019-2020.  Autant commencer par la fin : soit la présente participation de Weber au weekend des étoiles à St-Louis.

Faute de mieux, et parce que les Cannes à CHiens devaient avoir au moins un représentant, le capitaine du bleu, blanc, merde a été invité par politesse, par charité et par habitude (du temps qu'il jouait pour Nashville) au match des All-Stars.  Tiens, tiens, comment ça se fait que Scary Price, supposément le meilleur gardien de la galaxie, d'après les fefans et de nombreux journa-lèche-culs moronréalaids, n'a pas reçu d'invitation au match des étoiles cette année ?  Sans doute une erreur flagrante, une énorme injustice ou un sombre complot...  Même si au moment de choisir les étoiles, Price, l'homme de 10½ millions de $$$ par année -jusqu'en 2025-26-, venait au 40e rang des gardiens de la Ligue pour la moyenne de buts accordés par partie et le pourcentage d'arrêts...

Comme c'est le cas, malheureusement, pour le trophée Norris (meilleur défenseur de la LNH), on se fie beaucoup trop aux statistiques offensives pour évaluer le mérite d'un joueur de défense.  Les douze buts de Weber, cette saison, ont pu influencer le choix des décideurs.  Sans tenir compte que "CHié" en arrache cette saison, dans...sa zone et autour de son gardien de buts... 



Au concours des habiletés (skills) voilà ti pas que le valeureux capitaine de la CHiasse remporte le concours du lancer le plus puissant !  Les fefans du Caca doivent exulter et ne pas en revenir encore !  La Mollllllllesssssonnnnne (pisse de cheval) doit couler à flots !  Gageons que d'autres joueurs de la Ligue lancent plus fort que "CHié" mais qu'ils n'étaient pas au match des étoiles.

À commencer par Alex Ovechkin, qui a refusé l'invitation pour la fin de semaine des All-Stars, ce qui lui vaut un match de suspension, qu'il va purger malencontreusement face aux Canailliens, demain.  On sait qu'il a l'habitude de faire mal paraître le médiocre Scary Price quand il dirige vers lui ses terrifiants boulets de canon.  Manque de pot pour les Anti-Habs, privés de ce fabuleux spectacle !

WEBER LANCE...ET RATE LE FILET !


Oui, Weber possède encore un lancer foudroyant.  Mais une des choses qui m'a frappé cette saison, c'est combien de fois il a raté le filet.  Ça m'a tellement rappelé un certain P.K. Subban (pour qui il a été échangé en 2016) !  J'avais même décrit le phénomène en créant le cliché ci-dessus !  Eh bien, cette année, il s'appliquerait parfaitement à CHié Weber !  Car il vient au premier rang de la NHL chez les défenseurs ayant raté le filet le plus souvent (85 fois, Dougie Hamilton, Caroline, 2e avec 71).  Si on inclut les joueurs d'avant dans ce classement peu enviable, CHié arrive en 3e position.  Guère plus reluisant !

Si puissants soient-ils, ces tirs imprécis ne font qu'endommager les bandes, les baies vitrées et les filets de protection derrière les buts...même s'ils soulèvent souvent les fefans de leur siège, dans les estrades du Centre PouBell ou devant leur télé à la maison.

D'ailleurs, si le nombre de lancers ratés est un indice de manque de talent ou d'habilité dans une équipe, les chiffres confirment que c'est le cas pour les membres du torCHon.  Avec 627 tirs qui ont manqué la cible cette saison, les CHieux enregistrent le 7e pire dossier de la LNH dans ce triste département...


WEBER LA TORTUE TOURNIQUET

Si les statistiques offensives de Weber ne sont pas si pires, on ne peut en dire autant de ses "prouesses" défensives.  Le no 6 n'est décidément plus le même défenseur dominant et redoutable qu'il était à Nashville.  Il a considérablement ralenti.  Comme on dit en anglais : «he has lost a step or two».  C'est probablement à cause de l'âge, -il aura 35 ans au mois d'août-, et des blessures qu'il a subies à chaque année au cours de sa longue carrière de 14 saisons dans la NHL.  Un Weber diminué, c'est quand même cher payé ($ 7 857 000 par année jusqu'en 2025-26).  

Dès son année recrue (2007) à Nashville, il a manqué 17 parties (blessure au genou).  En 2008, ce fut 11 matchs à l'infirmerie (jambe).  En 2009, trois joutes (pied).  En 2010, deux matchs (bras).  En 2011-2012, quatre games (commotion).  En 2013, trois matchs (oeil).  En 2014, une partie (haut du corps).  En 2015, huit rencontres (bas du corps).  En 2016, trois joutes (bas du corps).  Puis, après son échange aux Cannes à CHiens en 2016-17, ce fut la catastrophe : 60 matchs loupés (pied).  Et l'année suivante (2018) il doit être opéré au genou (24 games ratées).



Ces "malchances" (pourtant prévisibles en analysant l'historique des blessures de CHié depuis son entrée dans la NHL -d'ailleurs, les Predators l'ont-il échangé un peu à cause de cela ?-) ont servi d'excuses aux fefans -et à la direction du CH- pour les déconvenues de leur club de broches à foin au cours des deux dernières campagnes.  Cette année, se promettaient-ils, ce serait différent car Weber serait en santé et ferait partie de l'alignement dès le début du calendrier.

Erreur !  Déjà plus l'ombre de lui-même par rapport à ses années "prime" à Nashville, CHié n'a pas cessé de régresser depuis qu'il porte l'uniforme du Caca.  Devenu lent comme une tortue, il a du mal à faire bouger sa lourde carcasse.  Son physique imposant  était pourtant jadis un atout lorsqu'il était plus jeune et qu'il terrorisait ses adversaires par ses mises en échec dévastatrices.  Maintenant, le temps a passé et ces nombreux contacts physiques l'ont usé.  Les multiples blessures l'ont diminué et ont fini par devenir un handicap dans son jeu.

Son manque de mobilité, de rapidité et de vivacité contraste maintenant avec la vitesse accrue du jeu, en général, dans la Ligue Nationale actuelle.  Weber est souvent en retard sur les jeux autour de son filet.  Ils connait des ennuis dans son territoire, et à la ligne bleue adverse, ou en zone neutre, il est fréquemment pris à contre-pied ou hors position lors des contre-attaques ennemies.  Un véritable tourniquet !



WEBER LE GÉNÉREUX PÈRE NOËL

En fait, en regardant les matchs du CHicolore cette saison, j'ai souvent été pris d'étourdissements tellement les joueurs des CHieux commettaient des revirements à répétitions, permettant aux clubs opposés de tournoyer dans leur territoire pendant de longues périodes.  Le CHiendent apparaît à la 4e place dans la LNH au chapitre des équipes qui ont commis le plus de revirements (577).

Dans ce domaine des cadeaux donnés aux adversaires, CHié s'est rendu lui-même coupable -ou généreux, ça dépend du point de vue-, à plus de trois reprises, en moyenne, par match joué.

Considérez cette statistique hallucinante : dans les 35 pires fiches parmi tous les joueurs de la LNH, en ce qui concerne les revirements, le Cacanadien se distingue avec la présence de pas moins de quatre porte-couleurs dans cette triste liste : Weber (32e), Ben CHiarot (28e), Cale Fleury (29e), et Jeff Petry (35e).  Il y en a bien un autre, Otto Leskinen (5e avec un peu moins de six revirements par match) mais donnons-lui le bénéfice du doute parce qu'il a peu joué...quoi que, disons que ça augure mal pour lui et les CHieux !

Commettre autant de revirements, c'est mortel défensivement parlant.  Et c'est pour le moins néfaste offensivement, pour le temps de possession de la rondelle.  Plus vous donnez la rondelle à l'adversaire, plus il peut en profiter et moins vous avez le disque pour attaquer les opposants...  Un cercle vicieux...

Inversement, si Weber a joué au Père Noël en donnant abondamment le disque à des joueurs autres que ses coéquipiers, il a, par contre, été très gentil en leur enlevant la rondelle (revirement provoqué) seulement onze fois cette saison (450e dans la LNH !).



Peut-être pensez-vous que Weber fait partie de l'élite au chapitre des tirs bloqués par les arrières de la LNH ?  Pas tout à fait.  CHié est 25e avec 86 arrêts.  Si on calcule cette stat par 60 minutes de jeu, le capitaine recule au 116e rang.

Tout ça et encore plus pour dire que l'étoile de Shea Weber a beaucoup pâli depuis qu'il est avec les CHaudrons.  C'est sûr qu'avec un club poCHe comme le torCHon, ça n'aide pas.  Lorsqu'il était à Nashville, il faisait partie d'un des meilleurs groupes de défenseurs de la Ligue.

Après deux séries de huit défaites d'affilée cette saison, plusieurs fefans, et quelques analystes teints aux couleurs du CH, ont paniqué et demandé à ce que Price et Weber soient échangés (comme presque l'équipe au complet d'ailleurs).  Oubliez ça !  Avec leurs performances en déclin, la longueur et la grosseur de leur contrat, personne ne voudra d'eux, à moins d'avoir eux aussi perdu la tête !