On aura tout vu ! À leur première année d'existence, les Golden Knights de Las Vegas remportent des succès aussi surprenants qu'éclatants. Tout ça avec un groupe de joueurs constitué des rejets des autres clubs de la Ligue Nationale. Ils ont réussi immédiatement ce que le torCHon de MortYial tente d'accomplir depuis des décennies : bâtir une équipe championne de conférence avec des hockeyeurs abandonnés par les autres formations des circuits professionnels.
Il y a quelque temps, nous avons commencé notre analyse post-saison (post-mortem, c'est le cas de le dire) des CHieux en mettant sous la loupe la performance des gardiens, et plus spécifiquement, du mirifique Scary Price. En un mot, l'homme de cent millions de dollars du Caca a été un «désastre» devant sa cage de fou (bipolaire comme quantité de fefans autour de lui) à lier. Jetons maintenant un regard sur la brigade défensive des CHaudrons.
Évidemment, ça commence très mal quand votre gardien de buts est tout croche, qu'il accorde de mauvais buts, qu'il multiplie les retours de lancers savoureux pour les attaquants adverses. Et que ça ne lui tente plus de jouer ! Au moins, en faisant le bilan de la saison affreuse de sa bande de poireaux, le DG Symphorien Bergevin a admis qu'il avait mal évalué tous les nouveaux défenseurs qu'il avait embauchés l'an passé. Rappelons qu'il avait juré, à ce moment-là, que sa défensive serait meilleure que l'année précédente.
David Schlemko |
Ce fut évidemment le contraire. Les couleuvres que le boss hockey du Caca a encore tenté de faire avaler aux fefans, n'ont pas passé. Encore une fois, sa tentative de boucher les trous de son alignement avec les rejets des autres clubs de la LNH a lamentablement échoué. Pas moins de quatorze défenseurs ont été employés en 2017-18 par l'impuissant entraîneur Claude "Humpty Dumpty Man" Julien. Les trous sont restés béants, et la défensive des Canailliens coulait de partout.
Rarement aura-t-on vu pareil groupe d'incompétents à la ligne bleu d'une équipe. Des canassons lents, maladroits, épais, cafouilleurs. Des machines à revirements; incapables de protéger leur gardien, de dégager leur territoire, de gagner leurs batailles à un contre un, de saisir les retours de lancers, de provoquer des revirements, de faire une bonne première passe, de relancer l'attaque.
Cette dernière carence est devenue plus grave, dans une ligue qui se veut plus offensive, dans un contexte où il se marque plus de buts. Le Caca-d'CHien jurait dans le décor, avec sa vieille philosophie de prôner un système défensif étouffant, qui était supposé être d'ailleurs la spécialité de Claude "Nestor" Julien. Sauf qu'il était loin d'avoir sous la main les bons éléments pour établir cette stratégie de trappeurs enragés...
La grave blessure subie par son seul as de la défense, Shae Weber, a certes brisé pas mal les plans du coach CHicolore. Mais elle n'explique pas tout. Le solage de l'édifice défensif du torCHon était fissuré de partout avant même le début de la saison. Avec comme piliers des nuls du genre de Jordie Benn (à droite sur photo ci-dessus), Joe Morrow, Karl Alzner et autres David Schlemko; tous des médiocres dont plus aucun club ne voulait, il était prévisible que la défensive du CHiendent s'écroulerait.
Même si Jeff Petry (photo ci-dessus) a pu se garnir une fiche offensive potable, en remplaçant Weber sur le jeu en avantage numérique, il a admis en avoir arraché en défensive. Son pitoyable dossier dans les plus et les moins (-30 !) le confirme...
À moins de plusieurs miracles dignes des anciens fantômes de la Sainte Flanelle, on ne voit pas comment la situation désespérée de la défensive des CHieux pourrait changer pour le mieux, la saison prochaine. Le grand miracle serait que la concession plus que centenaire du torCHon puisse se transformer, comme par enchantement, en club d'expansion, et puisse imiter les fameux Golden Knights de Las Vegas. Mais ne parier pas là-dessus ! Encore faudrait-il que le Cacanadien compte sur des experts hockey capables de bien évaluer les joueurs à repêcher parmi tous ceux rejetés par les autres franchises de la Ligue Nationale.
Et ça non plus vous n'êtes pas près de voir ce miracle se produire, comme il y a 25 ans, quand après un mauvais début de série éliminatoire contre les Nordiques, à Québec, l'entraîneur de la CHiasse, Jacques "Popositif Demers" avait fait un pèlerinage à Sainte-Anne-de-Beaupré pour prier la grand-maman de Jésus afin qu'elle aide son équipe. Oh qu'il fut exaucé !!! Contre toute attente : une Coupe Stanley pour sa bande de pioCHeux ! La dernière depuis un quart de siècle !