jeudi 4 juillet 2013

BERGEVIN PEINTURÉ DANS LE COIN : IL A PEU D'OPTIONS POUR COMBLER LES GROS TROUS DANS L'ALIGNEMENT DU CH...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les choses ne se déroulent pas comme prévues pour Marc "Symphorien" Bergevin, le directeur général des CanaCHiens de Haïti-Nord, en poste depuis à peine un an.  Lorsqu'il est devenu le patron hockey des CHieux, Bergevin héritait d'un club de dernière place dans l'Est.  Un peu comme Patrick Roy qui vient de prendre les rênes de l'Avalanche du Colorado, une formation en difficulté qui a terminé dans la cave du classement le printemps passé.  En principe, lorsque l'on se retrouve au plus bas, on ne peut que remonter vers la surface.  Ce n'est pas toujours vrai.  On le voit avec les Oilers d'Edmonton, ces dernières années.  Bergevin n'est pas fou.  Après avoir analysé la situation du torCHon, l'an dernier, il a tenu compte des nombreuses limites qui empêchent son organisation d'attirer des joueurs de qualité à Moronréal (les agents libres et les joueurs en déclin dont le contrat a été racheté ne veulent pas se retrouver dans le trou de la métropauvre -exemple récent = LeCavalier-, tout en se servant des offres désespérément élevées du Cacanadien pour négocier avec les autres clubs).  Il en a donc conclu que le seul moyen de rebâtir le club des Molson est de le faire par "l'intérieur", c'est-à-dire par le repêchage des joueurs amateurs et le développement des jeunes dans les filiales.  Le "hic" c'est qu'il n'y a pas grand chose de bon dans les filiales des Canayins et que c'est Trevor Timmins qui est en charge depuis une douzaine d'années du dépistage et du repêchage du jeune talent.  À chaque encan des joueurs amateurs, c'est le jour de la marmotte pour Timmins.  Il sort de son trou à chaque printemps pour démontrer et prouver inlassablement son incompétence en faisant de mauvais choix !  Finalement, Bergevin se retrouve sans option pour améliorer son club.  Pas d'agents libres qui veulent de ses offres, pas véritablement de matériel d'échange, et pas de bons choix aux repêchage.  Sans ressource, les mains liées, l'infortuné Bergevin est peinturé dans le coin... 

C'est d'autant plus frustrant pour lui avec l'excellent cru du repêchage de cette année.  Avant le début de la saison, Bergevin salivait sans doute à l'idée de regarnir les effectifs du Caca avec de bons prospects.  Mais voilà, pauvre lui, la saison écourtée de 2013 a connu son lot d'imprévus et d'improvisation.  Contre toute attente, y compris sans doute les siennes, le DG de la Sainte Guenille a vu son club de pousseux de puck terminer la campagne tout croche mais avec un surprenant 2e rang dans l'Est.  Et à défaut d'être parmi les pires clubs de la Ligue  durant le calendrier régulier, comme le prévoyaient à peu près tous les experts, les CHaudrons se sont merveilleusement "repris" en s'avérant les plus mauvais en séries éliminatoires, qui, comme on le sait, constituent la "vraie" saison.

Il y a quelques jours, je suis tombé par hasard, en zappant sur ma télé, sur le dernier épisode de l'info-publicité 24CH sur RBS, le réseau de propagande de la CHiure.  Cette série d'émissions ridicules qui montent en épingle et au ralenti (un procédé dont on abuse pour réussir à remplir un 30 minutes plate) les moindres niaiseries du quotidien des joueurs de la CHnoutte.  Le plus drôle dans ce roman à l'eau de rose à la gloire du Cacad'CHien, c'est la musique de fond grandiloquente et le ton dramatique du narrateur Pierre Lebeau (alias Séraphin) qui visent à faire de ces récits ampoulés une véritable épopée des exploits de la CHiasse.  Le but est sans doute d'enflammer les fefans du CHiendent pour qu'ils achètent encore plus de camelote et de billets (toujours de plus en plus chers au Centre PouBell) pour assouvir leur dépendance des Canailliens.  Je n'ai pas suivi la série mais j'ai bien ri des quelques séquences que j'ai regardées.  Dans les dernières images, on voit Symphorien Bergevin et Éphrem T'esRien rire de leurs propres porte-couleurs parce qu'ils font des mises en échec en oubliant de s'emparer de la rondelle par la suite.  "Retrieve the puck" s'amuse à répéter Therrien avec sur le visage un rictus de retardé mental.  Et Bergevin d'y aller de ses propres mimiques de bouffon de service...  À mourir de rire !  En épilogue, Lebeau, avec des trémolos dans la voix, rend hommage bien senti à la direction des CHieux qui a fait de cette formation légendaire un club champion de division, en passant du 15e au 2e rang de la Conférence de l'Est.  Tout le bruit de ce panégyrique bien fardé produit des fruits palpables.  Les fefans ont énormément confiance en Bergevin, qui a fait ses classes chez les champions Blackhawks de Chicago, et qui, de ce fait, croient-ils, va sûrement leur rapporter une Coupe Stanley à court ou moyen terme.

Ces publi-reportages ne montrent évidemment pas le revers de la médaille.  Les conséquences de cet exploit épique (dans une saison tronquée qui ne vaut pas grand chose, comme le demi-trophée Norris de P.K. Subban d'ailleurs) sont en effet moins reluisants.  Après avoir engagé un paquet d'entraîneurs et de conseillers pour redresser la barque du CH et mettre l'accent sur le développement des joueurs au niveau mineur, les résultats ont été désastreux puisque le club ferme de Hamilton a fini en dernière place dans la Ligue Américaine.  Donc, pas trop d'aide en perspective pour le "grand" club de ce côté-là.  Dans ce club-école, les plus beaux espoirs de l'organisation ont déçu, y compris Louis Leblanc, un choix de repêchage très élevé qui semble destiné à suivre le même chemin que tous les autres de son genre, c'est-à-dire, une expédition vers d'autres cieux ou vers chez lui.  Bergevin a confirmé, dans son point de presse de fin de campagne, qu'il était très près de démissionner dans le cas de Leblanc, comme il vient de le faire dans ceux de Danny Kristo (une tête folle) et Yannick Weber (incapable de percer la faible brigade défensive du torCHon).


Autre conséquence malheureuse de ce 2e rang inattendu, Bergevin s'est ramassé avec le 25e rang de sélection au repêchage de la semaine passée.  On dit qu'il a multiplié les tentatives de transactions afin de repêcher dans le top 10, le seul moyen pour que Timmins ne puisse pas trop se tromper en sélectionnant un autre flop.  En vain...  Le boss des CHaudrons a dû se résigner à voir tous les jeunes les plus talentueux être choisis par ses homologues des autres franchises de la LNH.  Malgré ce revers de fortune, Bergevin devait quand même essayer de corriger les nombreuses faiblesses de son club de broches à foin.  D'abord l'aspect physique, ou le manque de robustesse, qui est encore revenu hanter sa formation en séries d'après saison.  Avec son premier choix, Bergevin est donc allé chercher Michael McCarron, un pan de mur de 6'5" et de 238 livres, pour bien servir éventuellement le système d'obstruction qui sévit à Mourial et sans lequel les CHieux ne pourraient jamais sauver les meubles saison après saison.  Interrogé par les journaliCHeux du Caca après sa sélection, le grand "slack" américain a confié qu'il visait à devenir un autre Milan Lucic.  Ouuuuu !  Toute une commande pour un jeune dont tous les experts prédisent qu'il sera au mieux un ailier de 3e trio dans la Ligue Nationale...


Mais le choix de repêchage de la CHiasse qui a fait le plus jaser a été sans contredit celui du gardien de buts Zachary "fuck-all" Fucale qui a bien paru cette année en jouant pour le club junior paqueté de Halifax, gagnant de la Coupe Memorial.  Les évaluateurs de talent l'ont désigné comme meilleur espoir du repêchage à sa position, en Amérique du Nord.  On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec le repêchage de 2005 quand le Caca avait utilisé son choix de première ronde pour mettre la main sur Carey Price.  On savait, à ce moment-là, que les jours de José Théodore comme gardien no 1 à MortYial étaient comptés.  Scary Price est écoeuré d'avoir continuellement les mongols de fefans sur le dos.  Fort d'un faramineux contrat qui fait de lui un des gardiens les mieux rémunérés de la NHL, il veut sortir du trou moronréalaid afin de mieux profiter de la vie en paix dans un marché sans doute plus ensoleillé où le hockey serait davantage un loisir qu'une sinécure.


L'aspect pratique, c'est que Fucale porte le numéro 31, comme Price.  On n'aurait qu'à changer le nom derrière le chandail.  Évidemment, le jeune gardien originaire de Rosemère n'est pas encore prêt à faire le grand saut chez les pros, mais ça ne saurait tarder.  Ce qui ne trompe pas, c'est que Fucale a, d'après les analystes et ceux qui l'ont souvent vu jouer, toutes les qualités que Price n'a pas.  Il est d'un calme olympien et ne fait pas de crises de bipolaires comme Scary.  On le qualifie de "money player", c'est-à-dire qu'il excelle quand l'enjeu est important, comme en séries éliminatoires.  Price a démontré tout à fait le contraire depuis le début de sa carrière avec la CHarogne.  Les membres de la direction du torCHon sont maintenant convaincus qu'ils ne pourront jamais aller loin en séries avec ce CHokeux devant le filet.  En plus de bien jouer sous pression, Fucale semble fiable et il contrôle bien les rebonds, une autre carence importante chez Price.  Ce que Bergevin et les autres bonzes du CH espèrent c'est que, quand le moment sera venu et que Fucale sera prêt à graduer, Price connaîtra de bons moments et qu'il pourra ainsi être plus "échangeable".  Mais avec l'immense erreur que Bergevin a faite en consentant un tel contrat à Scary, ce ne sera pas facile de le refiler à une autre équipe.  Un coup vraiment mal pris, le DG de la CHnoutte, s'il est encore en poste à ce moment-là, pourra toujours racheter l'entente signée avec cet autre flop repêché par Trevor Timmins.  Rappelons que malgré son bref passage chez le Cacanadien, Jaroslav Halak a toujours autant de victoires en séries que le très mauvais Price, qui selon son ex-entraîneur Roland Melanson, ne cesse pas de régresser depuis qu'il ne s'en occupe plus.

Price n'est pas le seul cas qui donne des maux de tête à Bergevin.  Une autre de ses erreurs, l'échange de Erik Cole aux Stars de Dallas pour obtenir Michael Ryder, lui est revenue en pleine face et ça fait mal.  Déçu de lui en fin de saison, Bergevin a décidé de le laisser tester le marché des agents libres qui s'amorce demain.  Ce départ fait en sorte qu'il y a un gros trou à combler à l'aile droite sur l'un des deux premiers trios.  Bergevin a manqué son coup avec LeCavalier et on dit qu'il veut se rabattre sur Daniel Brière, un autre joueur "racheté" en déclin.  C'est de la folie de croire que cet autre petit joueur de centre (comme Desharnais et Plekanec) voudrait s'aligner pour la CHiure.  Ne voulant pas évoluer dans le cirque de Fefan Land quand il a signé son précédant contrat, il faudrait vraiment qu'il n'ait aucune autre option pour consentir à revêtir le chandail CHicolore.  Je pense qu'il irait jouer en Europe plutôt que de s'abaisser à endurer les conneries des fefans mongols de Mourial qui n'ont pas cessé de le huer et de l'injurier à chaque fois qu'il était de passage au Centre BéBell avec les Flyers de Philadelphie.          

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les petits fefans lobotomisés et autres adorateurs de la Sainte-Guenille mouillent encore leur culotte parce que Symphorien Bergevin a embauché l'ancien entraîneur des gardiens des Blackhawks pour tenter de faire de Passoire Price autre chose qu'un fromage plein de trous.

Mine de rien, Bergevin est en train de se monter un country club avec ses petits amis connus à Chicago: Stéphane Waite, Martin Lapointe, Rick Dudley, etc.

Il poursuit ainsi la ridicule tradition du Cacachien de Montréal de former une direction de petits amis. Et l'histoire récente nous a montré que de tels country clubs sont voués à l'échec.

Pensons aux risibles années des simples d'esprit Réjean Houle, Mario Tremblay, Yvan Cournoyer, Steve Shutt, avec le pauvre Pierre Mondou au dépistage.

Sans oublier, bien entendu, le désastre qu'ont généré les anciens Sénateurs qu'étaient Peter Gauthier, Jacques Martin et Trevor Timmins.

En somme, si Symphorien Bergevin veut favoriser les petits amis à la compétence, on va le soutenir et s'assurer ainsi que la tradition de médiocrité de la Sainte-Guenille se poursuive très longtemps.

Anonyme a dit…

La bipolarité des petits fefans lobotomisés va s'exprimer dans tout son ridicule la saison prochaine.

Ainsi, les mongols du Centre PouBell vont ovationner Daniel Brière après l'avoir hué comme des sauvages chaque soir depuis 2007.

À l'opposé, après avoir applaudi chaleureusement Vincent Lecavalier lors du match des étoiles de 2009, les puants morons de fefans vont beugler systématiquement contre lui et l'injurier comme un troupeau de profonds débiles mentaux et de trous de cul.

Anonyme a dit…

Les anti-habs ont déjà hâte que la saison 2013-2014 commence.

Avec les nouvelles divisions et la venue de Détroit dans l'Est, c'est sûr que la CHiasse ne participera pas aux séries.

Une 21e année sans coupe Stanley pour les CHieux. Ha Ha Ha Ha.

Vite, que le festin commence