LE «WAKE-UP CALL» DE CAUFIELD ET L'ACHARNEMENT À BIEN FAIRE PARAÎTRE SLAFKOVSKY.
C'est la pause du match des étoiles dans la Ligue Nationale de hockey. Un match des étoiles qui ne doit pas intéresser grand monde... Pas moi, en tous cas... Il est toutefois révélateur que seul Nick Suzuki participe à cette rencontre bidon en représentant le CanaCHien de Mourial. Sans doute une participation obligée (chaque club doit être représenté) ou obtenue...par charité. Suzuki n'étant, après tout, qu'un joueur moyen ou...le moins pire des CHaudrons de la cité de la mairesse Valérie Plante (plantée souvent ces temps-ci).
À sa conférence pour dresser le bilan de mi-saison de sa bande d'impuissants, le directeur-général fantoche, Kent "Kojac" Hughes, a vanté Suzuki en affirmant faussement qu'il était devenu cette année un joueur complet, bon sur les 200 pieds de la patinoire. Or cela sous-entend que le capitaine des CHieux est meilleur défensivement. Les statistiques disent le contraire : Suzuki affiche un bilan négatif de -16 au chapitre des +/- (et 31 affreux revirements).
Seul le joueur fini, et très salaud, Brendan Gallagher (-21, suspendu cinq parties pour un «cheap shot» épouvantable contre Adam Pelech, des Islanders de New York, jeudi passé), et le très sur-évalué défenseur Mike Matheson (-17, et un incroyable total de 48 revirements), ont été plus pourri que Suzuki en défense.
À l'occasion de son évaluation de mi-campagne 2023-24, Hughes a aussi poussé la note trop fort en soulignant l'amélioration du jeu du jeune Juraj Slafkovsky. C'est vrai que ce dernier, -qui, à 19 ans, devrait normalement jouer encore avec les juniors de son âge, ou, du moins, dans les ligues mineures, là où est réellement sa place-, ne pouvait pas faire pire que l'an passé.
Hughes n'est qu'un autre des membres du Cacanadien, et de la clique des lèche-culs CHicolores des médias moronréalaids, à vouloir protéger et mousser le crédit de "Slaf", parce qu'on se refuse à faire croire que ce premier choix du repêchage de 2022 est en réalité un «flop» maladroit.
Le DG du CHiendent a quand même ménagé le supposé marqueur de 50 buts de son club, le très décevant Cole "Too Cold" Caufield (photo ci-dessous, lors de la dégelée de 9-4 du CH contre Boston, le 20 janvier dernier), qui, au moment du bilan fait par Hughes, montrait un très grave retard sur sa production offensive escomptée, avec seulement douze petits buts à son dossier de mi-saison. L'an passé, à cette étape de la campagne, il en comptait 26.
Hughes mettait ce recul, du moins en partie, sur le compte de la malchance, mais surtout sur la baisse de l'efficacité de son «puissant tir». Une inefficacité qui a fait passer son taux de réussite de 16,5% à un famélique 7,8%. La vérité, c'est que les clubs adverses se sont ajustés aux tactiques toujours répétées de Caufield (notamment, son positionnement habituel autour du filet, pour les tirs sur réception en avantage numérique).
Résultats : Cole "too cold" n'a que sept buts sur le jeu de puissance cette saison. Puisque les opposants bloquent mieux ses lignes de tirs, Caufield lance souvent d'angles difficiles, ou il doit se déplacer dans des zones moins payantes pour marquer des buts. Des rumeurs ont aussi fait état de reliquats de blessure à son épaule déboîtée, opérée l'an dernier.
Moi, je crois également qu'avant de se faire réveiller quelque peu par les remarques de son DG de patron, Caufield avait tendance à s'assoeir sur son mirobolant contrat qui assure son avenir, en le liant au CH jusqu'en 2031, à un exagéré salaire de 7,85 millions de $$$ par saison.
Pour le reste, Hughes a justifié le manque de progrès de ses «pousseux de puck» sur le trop grand nombre de blessés dans l'alignement régulier. On sait que le «progrès» était l'objectif de la direction du club pour la saison 2023-24.
Ces blessures "à long terme" à des réguliers comme Dach, Newhook, Dvorak, Savard, Harvey-Pinard, et Pearson, ont forcé plusieurs de leurs coéquipiers à remplir des rôles au-dessus de leur réelle capacité, ce qui a nui à l'évaluation et aux performances de l'équipe. Ça ne fait que confirmer le manque de profondeur de l'alignement des Canailliens, chose que Hughes a eu le mérite d'avouer dans sa conférence de mi-saison.
En effet, ce n'est pas avec des joueurs remplaçants, tous médiocres, du club-école du Rocket de Laval, que les Cannes à CHiens peuvent se tirer d'affaires quand trop de leurs faibles soldats tombent au combat pour une période prolongée. Il y avait déjà trop de patineurs CHicolores qui, s'ils faisaient partie d'une organisation le moindrement respectable, devraient se retrouver dans les ligues mineures...
Ce même genre de franchises font du bien meilleur travail en développant leurs jeunes prospects dans les circuits inférieurs avant de les faire graduer avec le grand club à l'âge de 21 ou 22 ans. C'est le contraire, et c'est une marque d'incompétence de la part des Habs-Not, qui gèrent très mal le développement de leurs jeunes, en les faisant jouer trop tôt, en haut. Comme Slafkovsky.
De la progression, il n'y en a pas chez les CHaudrons cette saison. Les unités spéciales sont toujours aussi déficientes, surtout en désavantage numérique, qui occupe le 30e rang de la LNH avec un pitoyable 73,5 % d'efficacité. Une autre statistique révélatrice : le Gros CHiard est la pire formation de l'Est avec un différentiel «Buts Pour/Buts Contre» de -39.
La saison précédente, les CHieux étaient dans le «bottom 5» de la Ligue dans presque tous les départements décrivant les différentes phases de jeu. C'est la même chose cette année : 28e pour les buts marqués par match (2,69); 27e pour les buts accordés par partie (3,49); 28e pour les tirs au but par rencontre (28,1); 30e pour les lancers alloués par joute (34); 26e pour la moyenne de points au classement (.490).
Si le club du tandem de direction Gorton/Hughes est un peu moins pire au classement général qu'en 2022-23, c'est leur premier rang au chapitre des victoires en surtemps ou en bris d'égalité (neuf) qui fait la différence. Chance ou réelle amélioration ? Je dirais plutôt qu'ils ont eu de la veine en plusieurs occasions.
Peut-être aussi doit-on mettre la faute de ce mince progrès, sur le dos des joueurs du Wild du Minnesota et des Sénateurs d'Ottawa qui, compte tenu de la qualité de leur alignement, ne devraient pas être derrière le Caca au classement général.
Remarquez que les Canailliens peuvent encore descendre au classement d'ici la fin de la saison. Lorsqu'ils font leur vente de liquidation ou de débarras avant la fin de la période des transactions dans la LNH, ils s'affaiblissent, en perdant leurs rares joueurs valables, et disponibles, en échange contre des choix de repêchage -futurs flops-, ou des joueurs remplaçants, bons à rien.
C'est un éternel recommencement fatal : on déconstruit perpétuellement sous prétexte d'une reconstruction qui n'arrive jamais à point ! On manque toujours de joueurs robustes, rapides et habiles... Il n'y a pas de relève valable dans les clubs écoles, et il y a un gros manque du côté du développement des jeunes joueurs de l'organisation.
À neuf points des clubs présentement en position de participer aux séries éliminatoires, et avec cinq clubs à devancer pour parvenir à cette place, inutile de mentionner que le CH va faire patate encore cette saison. Avec l'inexpérimenté, et incompétent entraîneur improvisé, Martin St-Louis, dans le siège du conducteur, on peut comparer le Cacanadien à un autobus bondé, au moteur «magané», où les passagers supplémentaires doivent avancer par en arrière !