ET TOMBENT LES BÉQUILLES ET LES NAINS DE JARDIN AU PAYS DE TINTIN.
Alors, qui est vraiment surpris de prévoir que, cette année, les mauviettes, les faiblards, et les malingres Canadiens de Montréal vont probablement battre leur précédent record de 700 matchs perdus, à cause des blessures, établi la saison passée ? Certainement pas les Anti-Habs ! Nous savons depuis longtemps qu'en ne faisant que remplir des chandails CHicolores avec des nains de jardin ou des rejets des autres équipes, étiquetés «béquilles chroniques», rien de plus normal que l'infirmerie des CHaudrons soient toujours remplie à craquer.
Bien sûr, les fefans et les dirigeants du Caca vont se servir de cette avalanche d'estropiés comme excuse pour les déboires de leur club pourri. Ils vont se lamenter au sujet de la malédiction qui fait tomber au combat tant de leurs p'tits gars, y compris, récemment, Cole Caufield, leur seule vedette pouvant justifier un peu le prix de leurs coûteux billets au Centre BéBell.
Mais, soyons réalistes, lorsque vous n'êtes pas équipés pour affronter les rigueurs du jeu robuste et du long calendrier de la LNH, -avec une grande partie de votre alignement composé de gringalets ou de hockeyeurs handicapés par des blessures chroniques-, vous allez au-devant d'hécatombes et de désastres reliés à des problèmes de santé de vos joueurs.
Qui est vraiment surpris que des gnomes comme Paul Byron (photo ci-dessus, 5' 9", 165 lbs), Brendan Gallagher (5' 9", 183 lbs), Jake Evans (6' 0", 176 lbs), et Cole Caufield (5' 7", 166 lbs) soient au rancart souvent et à long terme ? Il y a aussi des abonnés perpétuels aux béquilles ou au lit d'hôpital, en raison de faiblesses ou de blessures sérieuses subies dans le passé, et qui reviennent sans cesse les hanter.
Mentionnons seulement les gardiens de buts Scarey Price et Jake Allen; les défenseurs Kaiden Guhle (trop frêle pour jouer dans les majeures), Joel Edmundson et David Savard, (souvent blessés car ils doivent agir comme seconds gardiens de buts pour sauver leur portier qui est beaucoup trop bombardé de tirs durant les matchs); et les feluettes joueurs d'avant Jonathan Drouin, Mike Hoffman (6' 0", 182 lbs), Sean Monahan et Juraj Slafkovsky.
Dans le club école de Laval, la relève n'est pas mieux constituée physiquement : les nains de jardin Rafael Harvey-Pinard (5' 9", 182 lbs), Jesse Ylonen (6' 0", 167 lbs), Anthony Richard (5' 10", 163 lbs) et Xavier Simoneau (5' 6", 175 lbs) ne font pas le poids pour jouer avec les grands de la LNH.
Avec l'épaule en compote de Cold Coffee (photo ci-dessus), blessé depuis le début de la saison, mais qui a quand même joué jusqu'à tout récemment, la question est revenue d'actualité au sujet de la mauvaise gestion des blessures par la direction et les médecins des Cannes à CHiens. J'ai traité de cette malveillance hypocrite dans un article récent sur mon blogue «Journal Intime d'un Anti-Habs en Feu !» (https://journalintimedunantihabsenfeu.blogspot.com/2022/12/si-carey-price-et-les-dirigeants-du-ch.html).
Au nom de considérations financières, de motifs cachés, ou parce qu'ils manquent de profondeur, les CHieux font fi de la santé et de l'avenir de certains membres de leur formation en les faisant jouer malgré des blessures qui devraient normalement les tenir à l'écart de la patinoire. Ce serait présentement le cas du jeune Kirby Dach. Je ne serais pas surpris que le petit capitaine Nick Suzuki, qui s'est encore fait ramasser solidement hier soir contre les Bruins de Boston, soit dans la même situation.
Phénomène semblable en ce qui concerne Slafkovsky, éclopé pour trois mois parce que les Canailliens l'ont lancé dans la gueule du loup alors qu'il était visiblement trop jeune et pas encore mature mentalement et physiquement pour jouer contre les vrais hommes de la LNH. Alors qu'il avait le nez en l'air, ou qu'il admirait des passes qu'il venait de faire, combien de fois s'est-il fait surprendre par des mises en échec dangereuses de ses adversaires sur la patinoire ? Erreurs d'inexpérience dont il doit maintenant payer le prix, à l'infirmerie...
JAKE ALLEN |