vendredi 4 décembre 2020

HACKSAW REYNOLDS PRÉSENTE : UN TEMPLE VRAIMENT À L'IMAGE DU CANADIEN DE MONTRÉAL.

Ah !  Que Dieu me pardonne !  Je l'ai pas mal oublié ces dernières années.  Je l'ai certes négligé.  Trop négligé !  Mais hier, je l'ai retrouvé !  Je l'ai retrouvé, non pas intact ou inchangé.  Je l'ai retrouvé plus détérioré, plus abîmé, plus décrépit qu'avant.  Mais ce qui m'a frappé, c'est que dans cet état davantage dégradé, lamentable, il reflète encore mieux ce qu'est devenu le Canadien de Montréal, ce club de hockey en perdition, qui a perdu son prestige d'antan depuis trois décennies, maintenant.









 Oui, en constatant les dégâts causés par les mauvais temps et des faiblesses manifestes (comme le CH), je ne me suis pas attristé.  Bien au contraire !  Mon Temple de la Honte du CH https://templedelahonteduch.blogspot.com/ , puisque c'est de lui dont je parle ici, incarne plus que jamais ce pourquoi il a été aménagé : couvrir de déshonneur et de disgrâce ce club de dindes, ce torCHe-cul que représente le bleu, blanc, merde de MoronRéal, ainsi que son entourage.



Perdu au milieu de nulle part (perdu comme dans perdant, synonyme du CH), dans un terrain vague, marécageux et nauséabond de Saint-Clin-Clin, un trou (comme Montréal) situé dans le Bas Canadien (comme le CH qui est rendu bien bas), la vieille grange déglinguée, qui abrite le Temple, ne paie pas de mine.  Autrement dit, comme le Cacanadien sur la glace, elle ne paraît pas bien.



Déjà, en m'approchant à travers d'infectes broussailles entrecoupées de tas de bouette, de CHiendent et d'excréments de bêtes sauvages (comme les fefans bêtes du CH), j'entrevoyais la silhouette branlante du Temple des CHieux.  Branlante comme tous les branleux incompétents qui dirigent le Canayin.  Branlante comme tous ces branleux journaliCHeux qui les flattent et couchent avec eux (comme les prostitués qu'ils sont).

Rendu à proximité du bâtiment en décadence (comme le CH), j'ai constaté que les murs, les châssis, les portes, en fait, la charpente tout entière, étaient plus croches qu'avant.  Croche comme le Canadien.  Croche dans le sens d'équipe dirigée de travers par son état-major.  Croche comme son repêchage sous la mauvaise direction de l'incapable Trevor Timmins.  Croche comme son département du développement des joueurs et son club école du Rocket de Laval.



Croche également dans le sens de malhonnête, corrompu.  Comme les dirigeants du Cacanadien qui sont passés maîtres en matière de grenouillage, dans l'art du "cover-up", pour réduire au silence des témoins gênants ou des journalistes véreux, afin d'étouffer des scandales ou de cacher de mauvaises accointances, à Montréal, la ville la plus corrompue du pays.

En entrant dans la vieille bicoque centenaire (comme le CH), j'ai fait un saut.  J'ai surpris des rats (encore des journalistes curieux, vendus aux CHieux) qui se sont empressés de déguerpir, le ventre à terre.  Parmi eux, j'ai cru reconnaître Mathias "Brun Nez" Brunet, Renaud "Call Boy" Lavoie et Pierre "Le Valet" Houde.  Ces repoussants mange-marde avaient sans doute été attirés par la bouse de vaCHes (vaches comme les joueurs du CH), les CHiures d'insectes, et les excréments de rongeux de balustre CHicolore.

En fuyant précipitamment les lieux, ces hideuses sales bêtes se sont empêtrées dans d'innombrables toiles d'araignées, semblable aux pièges concoctés par les gens du département marketing des Cannes à CHiens.  Ces pièges ornés de belles paroles, de belles promesses, de rappels du prestige du passé du club, sont très efficaces pour tenir captive la clientèle des fefans, leurs poules aux oeufs d'or.  Ou de dociles avaleurs de couleuvres.



De l'extérieur, j'avais déjà remarqué les progrès de la rouille sur la tôle recouvrant le toit.  Celle-ci était percée par endroits.  Tellement, d'ailleurs, que le toit coulait (comme le CH au classement).  Avec aussi pour conséquences fâcheuses que la bâtisse est minée par l'humidité, les dégâts d'eau, la moisissure, les champignons, les microbes, la pourriture (pourri comme le CH).



J'ai également constaté que certains meubles avaient été endommagés.  Probablement par des vandales, des vagabonds, des clochards, des sans abri venus de Mourial.  Quelques bouteilles d'alcool vides et autres débris jonchaient le sol.  Des ivrognes comme Mario Tremblay étaient sans doute venus se saouler ici.  Tous ces déchets, ces rejets de la société me rappellent aussi la Sainte Guenille, dont l'alignement est composé (ou décomposé ?) de rejets des autres clubs de la Ligue Nationale.

Si je suis revenu au Habs Hall of Shame c'est surtout pour célébrer l'intronisation d'un nouveau membre.  À la demande pressante (et tout de même surprenante) d'une foule de fefans bipolaires qui voulaient montrer leur mécontentement et qui sont à boutte de ce personnage détestable qui pourrit leur existence.  C'est ainsi que, cédant avec plaisir à leurs supplications, j'annonce que j'ai admis officiellement au Temple de la Honte du CH, l'insignifiant et crétin Benoît "The Clown" Brunet.

Je vous invite à prendre connaissance des discours (hilarants) de bienvenue qui ont été prononcés au cours de la cérémonie d'accueil de l'ancien numéro 17 du Caca d'CHiens. Bruniais mérite au plus haut point sa place de déshonneur aux côtés de ses prédécesseurs, parmi lesquels :

Les Frères Molson https://templedelahonteduch.blogspot.com/2016/09/membres-emerites-du-temple-de-la-honte.html 

Réjean Houle https://templedelahonteduch.blogspot.com/2013/03/lage-dor-des-anti-habs-les-annees.html

https://templedelahonteduch.blogspot.com/2010/08/houle-t-il-servi-de-paravent-aux-vrais.html

Mathias Brunet et Renaud Lavoie https://templedelahonteduch.blogspot.com/2012/10/mathias-brunet-et-renaud-lavoie.html

Pierre Sévigny  https://templedelahonteduch.blogspot.com/2012/05/pierre-sevigny-le-lindros-rate-du.html

Gilles Lupien  https://templedelahonteduch.blogspot.com/2011/05/laberrante-histoire-de-gilles-lupien.html

Turner Stevenson  https://templedelahonteduch.blogspot.com/2011/01/turner-stevenson-cette-belle-couleur.html

Bonne visite !

dimanche 23 août 2020

ÉLIMINATION DU CH : UN RÉSULTAT PARFAIT !

Wow !  Ayoye !  Ce n'est pas inhabituel, mais on en a entendu des bonnes, des vertes et des pas mûres après l'élimination des CHaudrons de MortYial, par les Flyers de Philadelphie, vendredi soir.  Les commentaires des fefans, des journalicheux de Mourial, et des dirigeants des CHaudrons allaient bon train : «Ah ! Ils n'ont pas été chanceux...» «Ils méritaient mieux».  «Ils ont dominé.»  «Ils ont agréablement surpris».  «Ils ont été de braves guerriers qui ont combattu jusqu'au bout».  «Ils peuvent quitter Toronto la tête haute».  «Ils vont dans la bonne direction».  «Le futur est brillant» etc.  Bref, on acclamait les perdants comme des héros !  Hallucinant !


Malgré cette autre élimination hâtive, même les vaincus eux-mêmes semblaient heureux.  Plusieurs porte-couleurs du torCHon avaient le sourire aux lèvres dans le vestiaire, après ce match ultime.  Bien sûr, ils devaient être contents de retourner enfin chez eux, dans leur famille, après un long confinement dans la bulle de la ville-reine.  Mais leur bonne humeur était aussi attribuable aux commentaires élogieux qui pleuvaient sur eux, malgré la défaite.


Dans son post-mortem d'une autre saison perdante de sa troupe de vauriens, le directeur-général du Caca, Symphorien Bergevin abondait aussi dans le même sens en affirmant hier qu'il bâtissait un club dont les partisans seraient fiers.  Quel beau marchand de rêves, d'illusions, de mirages et de couleuvres, faciles à avaler par les fefans bipolaires hydrocéphales !

Pourtant c'est la même bande d'enfoirés, maintenant portée aux nues, qui aurait raté les séries pour la quatrième fois au cours des cinq dernières années n'eut été de la Covid-19, qui a poussé les autorités de la LNH à vouloir se refaire ($$$) en les faisant entrer en séries de fin de saison par charité et par la porte de la cave...dans un tournoi de qualification improvisé et sans précédent, fixant le dernier ticket d'entrée à la 24e place du classement d'un calendrier écourté à la mi-mars.  Drôle de coïncidence, ce 24e rang appartenait aux CHieux, alors que des clubs qui les suivaient de près, et qui avaient disputé moins de matchs, ont vu la porte se refermer devant eux...

LA PERTE DE PLUSIEURS RANGS AU REPÊCHAGE

Mais en entrant en séries après avoir causé la surprise d'éliminer les Penguins de Pittsburgh en ronde de qualification, les pauvres Cannes à CHiens perdaient ainsi plusieurs rangs lors du prochain repêchage de la Ligue Nationale.  Leurs chances de mettre la main sur le premier choix, le prodige Alexis Lafrenière, venaient de disparaître.  Très bon pour les Anti-Habs !  Résultat parfait !


Par surcroît, cette performance surprenante des CHaudrons, a possiblement sauvé les fesses de Bergevin, qui, après huit ans en poste, était menacé de prendre la porte à cause des piètres résultats accumulés depuis son embauche.  Autre bonne nouvelle pour les Anti-CHieux, qui veulent voir Symphorien continuer d'exercer son incompétence pendant encore longtemps.  C'est un gage de faillite pour son organisation, du moins pour ce qui est des insuccès sur la patinoire.

C'est drôle, les fefans tout excités et l'entourage du Cacanadien se satisfont d'une fiche de .500 (5 victoires, cinq défaites) en séries de la Coupe Stanley 2020 alors qu'un dossier de .500 en saison régulière les déprimait au coton !  Bipolaires et cruCHes vous dites ?!  Satisfaits de n'avoir remporté aucune série depuis 2015 ?!

Comment expliquer le pétage de bretelles de Bergevin après son si modeste parcours depuis son embauche le 2 mai 2012 ?  Dans une Ligue qui se vante d'avoir créé une parité entre les équipes, avec l'instauration d'un plafond salarial, comment se fait-il que Symphorien n'a pas encore eu assez de huit ans pour construire un club compétitif ?



Encore aurait-il fallu que le Cacad'CHien respecte ce cap salarial...  Comme la saison précédente, les CHieux ont épargné près de dix millions de dollars sous ce fameux plafond cette année.  Est-ce une directive du président du club, le profiteur Geoff Molson (à droite sur la photo ci-dessus) ?  Pour ce dernier, tant que l'argent des fefans avaleurs de couleuvres continue d'entrer par dizaines de millions dans ses poches et dans celles des autres propriétaires de la franchise (qui ne cesse pas de prendre de la valeur), la vie est belle et il n'y a pas lieu de changer son personnel...

Dans son bilan de fin de saison, Bergevin a voulu bien paraître et faire oublier son mauvais dossier en se collant aux présents succès des Canucks de Vancouver, qui viennent d'éliminer les Blues de St-Louis, champions de la Coupe Stanley 2019.  Comme les Canucks, prétend-t-il, il bâtit son club par le repêchage de jeunes talents. Il a rappelé que le Caca aura plusieurs choix dans les deux premières rondes du prochain encan de joueurs amateurs.  C'est parfait quand on sait que Trevor Timmins, le recruteur en chef du bleu, blanc, merde, à l'emploi du club depuis dix-sept ans, est absolument incapable de faire de bons choix, peu importe le rang de sélection.  Autre garantie de résultat parfait pour les Anti-Habs !   



DES JEUNES CENTRES ÉTOILES ?

Dans sa conférence traçant le bilan de la saison, Bergevin a souligné l'éclosion de ses deux jeunes joueurs de centre Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi.  Deux très jeunes étoiles autour desquelles il allait bâtir une formation gagnante.  Wo les moteurs !  Une courte bonne performance ne fait pas une carrière glorieuse !  Attendons avant de couronner ces nouveaux prétendus sauveurs !  On est loin du fameux gros «power forward» que les fefans attendent depuis des lunes et des lunes !  Suzuki et KK sont des petits nouveaux bâtis sur des «frames» de poulet !  C'est tout nouveau tout beau...  Les clubs adverses vont apprendre à les connaître et à mieux les contrer.  La fête -et leurs démonstrations exagérées après un but- sera probablement brève pour les deux nouvelles coqueluches des fefans...


Certes, Suzuki (photo ci-dessus) a bien fait cet été.  Son trio a été le seul qui a été productif chez la CHiasse.  Le supposé meilleur trio de la Ligue, celui de Danault (un seul but, et ce fut dans un filet désert !) a été nul.  Le manque de punch offensif perdure depuis longtemps chez la CHiure.  Dans la série contre Philadelphie : ils ont marqué 13 buts en six parties (dont cinq dans un des matchs) et ils ont été blanchis à deux reprises.  Lors de leur dernière et seule série, il y a trois ans, contre les Rangers de New York, c'était le même problème : onze buts en six affrontements.

Pour sa part, KK n'a pas mérité tant d'étoiles dans son cahier avec sa fiche de quatre points en dix rencontres.  Son inconduite (expulsion pour avoir donné de la bande à un joueur des Flyers) a failli coûter cher à son équipe alors qu'elle faisant face à l'élimination dans le cinquième match de la série.

Des joueurs qui ont connu un déclin après un courte période de succès on en a vu pas mal chez les Canailliens.  Prenez Max Domi.  Après une campagne de 72 points en 2018-19, il a grandement ralenti la saison passée.  D'ailleurs, je l'avais écrit ici, sur ce blogue.  Il fallait ne pas s'emballer si tôt à son sujet.  Après l'avoir encensé, les fefans veulent maintenant qu'on l'échange.  On ne veut plus rien savoir de lui.  Selon certaines sources d'information, Domi, qui a la même tête folle que son père, ne s'entendrait pas bien avec l'entraîneur Nestor Julien.  Qui est surpris ?


Du reste, malgré des périodes de jeu terne, j'ai tout de même apprécié la série opposant ces deux équipes dont la rude rivalité continue depuis plusieurs années.  Il y a eu quelques bonnes escarmouches durant lesquelles les petits schtroumfs du torCHon se sont fait brasser le pompon.  Je me suis toutefois ennuyé des partisans des Flyers qui, comme dans les séries éliminatoires de 2011 (photo ci-dessus), ont le don de harceler et de se moquer du club adverse.

DROUIN REVIENT DE L'ENFER

Jonathan Drouin est un autre malheureux que les fefans voulaient recouvrir de goudron et de plumes avant de le sortir de Mourial.  Après un début de séries pourri, le 92 du CHicolore s'est racheté dans les deux dernières parties en faisant quelques belles passes sur des buts de Suzuki.  Cela a suffi aux guidounes de journalicheux (cheerleaders et porteurs de valises vendus au CH) et aux fefans vire-capot pour changer d'opinion et applaudir maintenant cette prétendue nouvelle chimie entre les deux coéquipiers de trio.


On a la mémoire courte à MoronsRéal.  Durant ses dix récents matchs de série, Drouin s'est pourtant rendu coupable de quinze revirements.  On sait comment le temps de possession de rondelle est important en éliminatoires.  C'est un grave péché de donner aussi souvent le disque aux adversaires.  Mais ça, les fefans l'ignorent.  Ce sont des amateurs du CH, pas des connaisseurs du hockey professionnel...

LE «PLUS MEILLEUR» GARDIEN AU MONDE ?

C'est assez sidérant de constater que tout le monde (à part les Anti-CH) continue à chanter les louanges de Scary Price en proclamant, à chacun de ses arrêts, qu'il est «le plus meilleur gardien de buts au monde».  Ses statistiques prouvent pourtant le contraire.  Au cours des présentes séries, une demi-douzaine de cerbères de la Ligue ont été meilleurs que lui, y compris son récent jeune opposant Carter Hart, des Flyers.  Price a aussi connu une autre mauvaise saison en 2019-20 avec une fiche décevante de 27-31, moyenne de 2,79 et pourcentage d'arrêts à .909.  



Depuis le début de sa carrière son dossier est également négatif en séries de la Coupe Stanley : 30 victoires, 36 défaites, moyenne de 2,43 et efficacité de .917 (et évidemment aucune Coupe Stanley).

* * * * *

C'est toujours la même histoire chez les CHaudrons de la métropauvre.  Pour faire oublier ou enjoliver un présent lamentable (du moins en ce qui concerne le rendement sur la patinoire), on rappelle le passé glorieux des dynasties et des vedettes d'autrefois; ou on dresse un portrait avantageux du futur avec des jeunes joueurs supposément prometteurs et de merveilleux prospects que l'on va bientôt recruter.

La direction du torCHon me fait penser à certains politiciens retors.  Pour se maintenir longtemps au pouvoir, ils ont recours à une propagande efficace.  Dans le cas du Cacanadien, Molson, Bergevin et compagnie n'ont pas tant de mérite.  Les fefans sont des victimes faciles, crédules et naïves qui croient encore au Père Noël ou au gourou de leur secte...  

vendredi 21 août 2020

GALLAGHER SE FAIT ENFIN CASSER SA GRANDE GUEULE !


Depuis le temps que je le prédisais et que je le souhaitais, c'est enfin arrivé !  Le baveux Brendan Gallagher s'est fait casser la gueule mercredi.  Depuis le début de sa carrière, le 11 des CHaudrons de MortYial écoeure tous ses adversaires avec ses insultes, son insupportable trash talk, ses simagrées.  Sans compter ses coups sournois, par en arrière, ses multiples doubles-échecs et autres genres de coups de hockey, ses blessures simulées (fake), et ses horribles grimaces moqueuses.  Comme on dit : qui combat par l'épée périra par l'épée.  Il cherche constamment le trouble.  Il l'a trouvé !  Il s'est fait fendre sa face à claques ! Il a ce qu'il mérite.  Il a payé par où il a péché.  Bien bon pour lui et ses CHieux !



Même s'il avait la mâchoire fracturée, la gueule en sang, et au moins une dent manquante, cela n'a pas empêché le petit attaquant du CHiendent, de chialer après l'arbitre et de haranguer les joueurs des Flyers sur le banc.  Faut croire qu'il n'avait pas encore compris la leçon...  En tout cas, au moins, on le reverra pas de sitôt.  Ses séries sont terminées.  Il doit être opéré dans le bidonville moronréalaid.  Bon débarras !  De toute façon, avant qu'il ne marque son seul but des séries, mercredi, Gallagher s'était couvert de ridicule, en se débattant comme un diable dans l'eau bénite, mais en échouant toutes ses attaques au filet et en se retrouvant plus souvent qu'autrement sur la glace, sur son sale derrière.



Félicitations à Matt Niskanen, des Flyers de Philadelphie, pour avoir arranger le portrait de l'insolent Gallagher.  D'ailleurs, il est à noter que, sur le jeu en question, Niskanen n'a pas été pénalisé.  Est-ce que, par la suite, après une plainte à la LNH par les Canailliens, le défenseur des Flyers méritait un match de suspension?  Moins en tout cas que l'attaque épouvantable du petit salaud Jesperi Kotkaniemi dans le dos de Travis Sanheim.


Depuis son retour dans l'alignement du torCHon, après un séjour dans les mineures, Fuck-that-niemi se montre plus agressif.  Attention le jeunot !  Énerve-toi pas ! Tu pourrais subir le même sort que ton coéquipier qui s'est fait fendre sa petite face haïssable.  Tu joues dans une Ligue d'adultes.  Et en séries éliminatoires on ne se fait pas de quartiers...


Les CHieux font toujours face à l'élimination et l'intensité du jeu a monté depuis le début de la série.  Disons que l'aspect robustesse n'est pas le fort du Cacanadien.  Un club de mauviettes et de jaunes.  Frapper ces peureux est un facteur de succès pour les Flyers.  Qu'ils continuent de l'exploiter...

dimanche 9 août 2020

LAFRENIÈRE ÉCHAPPE À LA TERREUR : SA FAMILLE SOULAGÉE...

Durant LA TERREUR (5 septembre 1793-28 juillet 1794), cet épisode sanglant de la Révolution Française, ça ne prenait pas grand chose pour être soupçonné d'avoir comploté contre le régime.  Une goutte de sang royaliste dans vos veines, un mot de trop, l'ombre d'une preuve, et vous étiez jugé sommairement et condamné à la guillotine.


À la prison, avant de monter dans la charrette qui le menait à la mort, le condamné était préparé à passer entre les mains du bourreau.  Pour que la guillotine fasse efficacement son sale boulot, on découpait le collet de la chemise du supplicié et on coupait les cheveux qui lui descendait dans le cou.

Ce scénario morbide ressemble un peu au traitement que le club de hockey canadien (CH) réserve à ses présumés joueurs vedettes québécois.  Que ce soient des adolescents francophones réclamés très tôt au repêchage amateur de la Ligue Nationale, ou de jeunes hockeyeurs talentueux de la belle province obtenus lors d'échanges avec d'autres clubs, la pression de jouer devant l'exigeant public montréalais est lourde, étouffante, écrasante.

Ajouter à cette pression insoutenable l'insupportable harassement des médias de la métropole, une visibilité exagérée, un gros contrat à honorer, et vous avez une situation intenable pour ces jeunes hommes que les fefans du Cacanadien condamnent à l'excellence en les considérant comme des héros et des sauveurs...avant le temps !
Les exemples de ces jeunes joueurs québécois, lancés sans préparation dans la fosse aux lions ou dans la fournaise montréalaise, abondent.  Qui ne se souvient pas de la recrue Louis Leblanc (photo ci-dessus), repêché en grandes pompes en plein Centre Bell à l'encan de la LNH en 2009 ?  Avant même le début de sa carrière chez les juniors, son entraîneur Pascal Vincent (Junior de Montréal) le comparaît à Mike Richards (qui brillait alors comme capitaine des Flyers de Philadelphie).  Les attentes énormes à son égard lui ont-elles imposé un stress paralysant qui lui ont fait rater sa carrière dans les Ligues majeures ?

On avait fait la même chose avec Guy Lafleur à son arrivée avec le grand club en 1971.  On avait tout de suite voulu lui donner le numéro 4 de Jean Béliveau, qui venait de prendre sa retraite.  C'était trop de pression pour le jeune homme de Thurso, qui avait refusé.  Par la suite, invité à chausser les souliers des légendaires Béliveau ou Rocket Richard (photo ci-dessous), il faudra trois longues années avant que Lafleur remplisse ses promesses et deviennent une super star du hockey.  Cela n'a pas empêché Jacques Lemaire, alors membre de la direction du CH, de pousser cavalièrement et prématurément le démon blond à prendre sa retraite en 1984 (il effectuera un retour au jeu en 1988 avec les Rangers de New York).

D'autres prospects québécois jouant à Fefans Land n'auront pas l'opportunité de s'illustrer avec le CH et ils seront même conspués et chassés de la ville par le public, véritable bourreau pour les «enfants du pays».  Pensons aux Guillaume Latendresse, Mike Ribeiro et autres Patrice Brisebois...
En souvenir de tous ces espoirs du Québec recrutés par les CHaudrons, qui ont été mal formés, mal entourés, mal protégés contre la pression d'évoluer devant des fans bipolaires, et qui ont manqué leur coup à Montréal, on ne s'étonne pas que la famille d'Alexis Lafrenière (photo ci-dessous), le futur premier choix du repêchage de cette année, ait poussé un grand soupir de soulagement (selon ce que rapportait hier le Journal de Montréal) en voyant le Canadien éliminer les Penguins de Pittsburgh dans la récente ronde de qualification.
Cette victoire surprise du CHicolore (série plate et ennuyante contre des Penguins amorphes) le relègue loin du premier rang du repêchage et Lafrenière pourrait même aboutir avec un des très bon club éliminé précocement (Edmonton, Pittsburgh, et peut-être Toronto) la semaine dernière.  Tant mieux pour lui et les siens.  Mais peu importe où il ira, ce sera un immense bonus par rapport à ce qui l'aurait attendu dans la grande TERREUR de Mort-Yial...

vendredi 31 juillet 2020

LE CORONAVIRUS A REMPLACÉ LE VIRUS DU CH...

À malheur, quelque chose est bon.  La covid-19 a fait, et continue de faire des ravages, surtout à Montréal.  Elle a toutefois permis de rétablir correctement l'ordre des priorités : la santé publique, la solidarité de notre société, la santé de notre économie.  Au lieu de toujours se soucier premièrement et avant tout du club de hockey médiocre du Canadien de Montréal, même durant l'habituelle saison morte de la LNH.

Au moins, depuis le milieu du mois de mars, on n'entendait pratiquement plus parler du torchon, sujet numéro un la plupart du temps dans les médias d'information et dans les discussions populaires au Québec.  Phénomène sans précédent puisque, d'année en année, malgré leur élimination habituellement précoce, avant même l'arrivée du printemps et des séries de la Coupe Stanley, le Canachien continuait de représenter une part démesurée des nouvelles publiées ou communiquées dans la belle province.

Une fois leur saison terminée après la fin du calendrier régulier de la LNH, une sorte de fanatisme maladif, typique des médias montréalais et des fefans du CH, faisait en sorte que l'on continuait d'entretenir cette passion dévorante à l'endroit de ce club de merde : analyses et sur-analyses en post mortem d'une autre campagne perdante; changements irréalistes envisagés; histoires ou rumeurs invraisemblables concernant des échanges ou la capture de futurs gros agents libres; espoirs farfelus de choix de repêchage; plans miracles pour la prochaine saison...  Même en plein coeur de l'été, les chaudrons pouvaient défrayer les manchettes et exciter leurs innombrables fefans bipolaires.
La pandémie a changé tout ça ce printemps en détournant l'attention sur un enjeu beaucoup plus vital et important que la Sainte Flanelle.  Les Canailliens n'étaient plus dans le paysage de notre confinement.  Jusqu'à ce que la Ligue Nationale annonce plus récemment la relance de ses activités après moult tergiversations, revirements ou plans plus ou moins sérieux.  Et, alors qu'en mars, le sort du CH était déjà déterminé -fiche insuffisante pour participer aux éliminatoires- voilà que la Ligue ressuscitait le club des Molson en les acceptant comme dernière formation (24e) dans le tournoi de qualification, menant aux séries d'après saison.

Cette tournure aussi inattendue que surprenante des événements marquant le retour de la LNH n'a pas fait que des heureux même si elle était inespérée chez les fefans du Cacanadien.  La décision arbitraire d'inclure le CH dans le tournoi de qualification a surtout déplu à des clubs comme Buffalo et New Jersey.  À l'arrêt du jeu au milieu de mars, ces deux équipes accusaient un retard de trois points sur le torchon mais ils avaient disputé deux matchs de moins que leurs rivaux de Montréal.  Théoriquement, qui sait si au moins un de ces clubs n'aurait pas devancé les chieux au classement en gagnant les parties qu'il avait en mains.  C'est ce club qui participerait au tournoi de qualification.  Pas le Canadien.

Bien sûr, cette reprise du hockey professionnel dans deux villes «bulles» canadiennes (Edmonton, Toronto) lors de matchs sans spectateurs, covid oblige, s'explique par des motifs surtout financiers : sauver les meubles d'une saison abruptement écourtée grâce aux lucratifs contrats de droits de télédiffusion des séries éliminatoires.  Peut-être a-t-on aussi considéré le marché des produits dérivés et l'intérêt des amateurs à suivre ce tournoi même devant leur écran de télé en pleine période de chaleur caniculaire...  À ce chapitre, l'intérêt et l'argent des fefans moronréalaids sont sans doute davantage bienvenus et plus payants que ceux qui auraient pu venir des partisans des Devils ou des Sabres...

D'ailleurs, ce n'est pas la première ni la dernière fois que les autorités du circuit Bettman favorisent le club des Molson.  C'est une vieille tradition qui a souvent rapporté gros à la Sainte Flanelle...

À quoi ressemblera le calibre de jeu de notre sport national dans ce contexte étrange et dans ces conditions pas très idéales ?  Après un entraînement plus ou moins bâclé, les joueurs seront-ils assez en forme ou motivés ?  Seront-ils davantage sujets aux blessures ou enclins à se désister à cause du confinement, des risques pour leur santé et l'éloignement de leur famille ?


Déjà, certains hockeyeurs ont mis en doute la valeur de la Coupe Stanley qui sera décernée à l'issue de ces éliminatoires improvisées.  Une coupe à moitié pleine ou avec un gros point d'interrogation dessus...

De plus, à cause du déroulement de la controversée loterie du dernier repêchage -formule modifiée incompréhensible-, les huit équipes qui perdront leur série trois de cinq du tournoi de qualification auront la chance d'obtenir le premier choix du repêchage.  En l'occurrence le jeune prodige Alexis Lafrenière, dont les fefans du CH rêvent jour et nuit !  Beaucoup d'entre eux désirent que leurs favoris perdent leur série de qualification contre les Penguins de Pittsburgh afin d'avoir au moins une chance réelle de mettre le grappin sur la merveille de l'Océanic de Rimouski (photo ci-dessus).


Même si les nouvelles qui ont filtré de l'actualité du CH ont été plutôt rares le printemps dernier, il y a eu toutefois cette déclaration de Brendan Gallagher qui songe à tester bientôt le marché des agents libres parce qu'il est écoeuré de perdre à Mourial.  Il va sans dire que son départ serait dévastateur pour le chicolore, lui qui est le coeur et l'âme de l'équipe.  Toutes proportions gardées, entendons-nous bien, ce serait, aux yeux des fefans du CH, un désastre comparable à celui de la Covid-19, dans une ville qui s'est encore malheureusement distinguée par son indiscipline et son incurie face à ce fléau.  Rien de surprenant, dans ce bidonville où rien ne fonctionne jamais bien...

dimanche 26 janvier 2020

L'ÉTOILE PÂLISSANTE DE SHEA WEBER...


Hello there !  Ici Hacksaw Reynolds !  Votre humble serviteur Anti-Habs...

Je sais que je n'ai pas donné signe de vie depuis novembre dernier, mais je vous rassure, je suis bien vivant et en bonne forme !

Gâté et comblé encore une fois par la saison pitoyable du torCHon, j'aurais voulu vous livrer quelques billets jubilatoires concernant les CHieux, mais le temps m'a manqué.

Pour justifier mes trop nombreuses absences dans ce blogue anti-caca, il faut dire que j'ai appliqué ce que j'ai toujours prêché.  À savoir que, pour moi, les CHaudrons de MortYial ne sont pas une priorité dans la vie.  Et qu'il devrait en être ainsi pour tous les Québécois et les médias d'information d'ici.

Ceux-ci  accordent une couverture ou une place démesurée et non méritée à la Sainte Guenille.  Une organisation qui exploite allègrement sa clientèle captive, hypnotisée par son passé mythique.  Une entreprise lucrative, qui se préoccupe avant tout et presque uniquement du "cash" qui entre par grosses vagues dans son immense coffre-fort...

Une mafia sans scrupule, dont l'obsession est de viser sans cesse l'augmentation accélérée du fameux rapport coût/bénéfice, qui caractérise les compagnies florissantes...



LE CH FAIT TOUJOURS LES SÉRIES !

Car, ne nous trompons pas.  D'une certaine façon ($$$), le Cacanadien "fait" toujours les séries !  

Participer à la première ronde des éliminatoires rapporte environ entre 8 et 10 millions de dollars aux guichets.  Que ce soit par la vente de billets (prix majorés), de chandails du CH, de bière Molson (verre au prix plus haut qu'une caisse de 12 bouteilles au dépanneur), et autres articles ou services tous vendus à prix exorbitants.

Or, avez-vous remarqué que même quand l'équipe n'amasse pas assez de points au classement (80% du temps) pour se tailler une place en séries de la Coupe Stanley, elle économise toujours environ 8 ou 10 millions de $$$ sous le plafond salarial, année après année ?

Toujours dans la perspective de gonfler ses profits en économisant plus d'argent, le Cacanadien profite parfois même de ses malchances !  Quand un ou plusieurs de ses joueurs se blessent gravement et pour une très longue période, c'est l'assurance qui s'enclenche et paye le salaire de l'éclopé...

Donc, en quelque sorte, monétairement parlant, le CH fait toujours les séries !



LE CAS SHEA WEBER

Ce fut probablement le cas pour le défenseur Shea Weber.  Je commence par lui car, bien honnêtement, après une si longue période de temps sans publier d'article, je ne savais pas par quoi commencer pour éplucher la grande quantité de notes que j'ai prises pour souligner les déboires des CHaudrons en 2019-2020.  Autant commencer par la fin : soit la présente participation de Weber au weekend des étoiles à St-Louis.

Faute de mieux, et parce que les Cannes à CHiens devaient avoir au moins un représentant, le capitaine du bleu, blanc, merde a été invité par politesse, par charité et par habitude (du temps qu'il jouait pour Nashville) au match des All-Stars.  Tiens, tiens, comment ça se fait que Scary Price, supposément le meilleur gardien de la galaxie, d'après les fefans et de nombreux journa-lèche-culs moronréalaids, n'a pas reçu d'invitation au match des étoiles cette année ?  Sans doute une erreur flagrante, une énorme injustice ou un sombre complot...  Même si au moment de choisir les étoiles, Price, l'homme de 10½ millions de $$$ par année -jusqu'en 2025-26-, venait au 40e rang des gardiens de la Ligue pour la moyenne de buts accordés par partie et le pourcentage d'arrêts...

Comme c'est le cas, malheureusement, pour le trophée Norris (meilleur défenseur de la LNH), on se fie beaucoup trop aux statistiques offensives pour évaluer le mérite d'un joueur de défense.  Les douze buts de Weber, cette saison, ont pu influencer le choix des décideurs.  Sans tenir compte que "CHié" en arrache cette saison, dans...sa zone et autour de son gardien de buts... 



Au concours des habiletés (skills) voilà ti pas que le valeureux capitaine de la CHiasse remporte le concours du lancer le plus puissant !  Les fefans du Caca doivent exulter et ne pas en revenir encore !  La Mollllllllesssssonnnnne (pisse de cheval) doit couler à flots !  Gageons que d'autres joueurs de la Ligue lancent plus fort que "CHié" mais qu'ils n'étaient pas au match des étoiles.

À commencer par Alex Ovechkin, qui a refusé l'invitation pour la fin de semaine des All-Stars, ce qui lui vaut un match de suspension, qu'il va purger malencontreusement face aux Canailliens, demain.  On sait qu'il a l'habitude de faire mal paraître le médiocre Scary Price quand il dirige vers lui ses terrifiants boulets de canon.  Manque de pot pour les Anti-Habs, privés de ce fabuleux spectacle !

WEBER LANCE...ET RATE LE FILET !


Oui, Weber possède encore un lancer foudroyant.  Mais une des choses qui m'a frappé cette saison, c'est combien de fois il a raté le filet.  Ça m'a tellement rappelé un certain P.K. Subban (pour qui il a été échangé en 2016) !  J'avais même décrit le phénomène en créant le cliché ci-dessus !  Eh bien, cette année, il s'appliquerait parfaitement à CHié Weber !  Car il vient au premier rang de la NHL chez les défenseurs ayant raté le filet le plus souvent (85 fois, Dougie Hamilton, Caroline, 2e avec 71).  Si on inclut les joueurs d'avant dans ce classement peu enviable, CHié arrive en 3e position.  Guère plus reluisant !

Si puissants soient-ils, ces tirs imprécis ne font qu'endommager les bandes, les baies vitrées et les filets de protection derrière les buts...même s'ils soulèvent souvent les fefans de leur siège, dans les estrades du Centre PouBell ou devant leur télé à la maison.

D'ailleurs, si le nombre de lancers ratés est un indice de manque de talent ou d'habilité dans une équipe, les chiffres confirment que c'est le cas pour les membres du torCHon.  Avec 627 tirs qui ont manqué la cible cette saison, les CHieux enregistrent le 7e pire dossier de la LNH dans ce triste département...


WEBER LA TORTUE TOURNIQUET

Si les statistiques offensives de Weber ne sont pas si pires, on ne peut en dire autant de ses "prouesses" défensives.  Le no 6 n'est décidément plus le même défenseur dominant et redoutable qu'il était à Nashville.  Il a considérablement ralenti.  Comme on dit en anglais : «he has lost a step or two».  C'est probablement à cause de l'âge, -il aura 35 ans au mois d'août-, et des blessures qu'il a subies à chaque année au cours de sa longue carrière de 14 saisons dans la NHL.  Un Weber diminué, c'est quand même cher payé ($ 7 857 000 par année jusqu'en 2025-26).  

Dès son année recrue (2007) à Nashville, il a manqué 17 parties (blessure au genou).  En 2008, ce fut 11 matchs à l'infirmerie (jambe).  En 2009, trois joutes (pied).  En 2010, deux matchs (bras).  En 2011-2012, quatre games (commotion).  En 2013, trois matchs (oeil).  En 2014, une partie (haut du corps).  En 2015, huit rencontres (bas du corps).  En 2016, trois joutes (bas du corps).  Puis, après son échange aux Cannes à CHiens en 2016-17, ce fut la catastrophe : 60 matchs loupés (pied).  Et l'année suivante (2018) il doit être opéré au genou (24 games ratées).



Ces "malchances" (pourtant prévisibles en analysant l'historique des blessures de CHié depuis son entrée dans la NHL -d'ailleurs, les Predators l'ont-il échangé un peu à cause de cela ?-) ont servi d'excuses aux fefans -et à la direction du CH- pour les déconvenues de leur club de broches à foin au cours des deux dernières campagnes.  Cette année, se promettaient-ils, ce serait différent car Weber serait en santé et ferait partie de l'alignement dès le début du calendrier.

Erreur !  Déjà plus l'ombre de lui-même par rapport à ses années "prime" à Nashville, CHié n'a pas cessé de régresser depuis qu'il porte l'uniforme du Caca.  Devenu lent comme une tortue, il a du mal à faire bouger sa lourde carcasse.  Son physique imposant  était pourtant jadis un atout lorsqu'il était plus jeune et qu'il terrorisait ses adversaires par ses mises en échec dévastatrices.  Maintenant, le temps a passé et ces nombreux contacts physiques l'ont usé.  Les multiples blessures l'ont diminué et ont fini par devenir un handicap dans son jeu.

Son manque de mobilité, de rapidité et de vivacité contraste maintenant avec la vitesse accrue du jeu, en général, dans la Ligue Nationale actuelle.  Weber est souvent en retard sur les jeux autour de son filet.  Ils connait des ennuis dans son territoire, et à la ligne bleue adverse, ou en zone neutre, il est fréquemment pris à contre-pied ou hors position lors des contre-attaques ennemies.  Un véritable tourniquet !



WEBER LE GÉNÉREUX PÈRE NOËL

En fait, en regardant les matchs du CHicolore cette saison, j'ai souvent été pris d'étourdissements tellement les joueurs des CHieux commettaient des revirements à répétitions, permettant aux clubs opposés de tournoyer dans leur territoire pendant de longues périodes.  Le CHiendent apparaît à la 4e place dans la LNH au chapitre des équipes qui ont commis le plus de revirements (577).

Dans ce domaine des cadeaux donnés aux adversaires, CHié s'est rendu lui-même coupable -ou généreux, ça dépend du point de vue-, à plus de trois reprises, en moyenne, par match joué.

Considérez cette statistique hallucinante : dans les 35 pires fiches parmi tous les joueurs de la LNH, en ce qui concerne les revirements, le Cacanadien se distingue avec la présence de pas moins de quatre porte-couleurs dans cette triste liste : Weber (32e), Ben CHiarot (28e), Cale Fleury (29e), et Jeff Petry (35e).  Il y en a bien un autre, Otto Leskinen (5e avec un peu moins de six revirements par match) mais donnons-lui le bénéfice du doute parce qu'il a peu joué...quoi que, disons que ça augure mal pour lui et les CHieux !

Commettre autant de revirements, c'est mortel défensivement parlant.  Et c'est pour le moins néfaste offensivement, pour le temps de possession de la rondelle.  Plus vous donnez la rondelle à l'adversaire, plus il peut en profiter et moins vous avez le disque pour attaquer les opposants...  Un cercle vicieux...

Inversement, si Weber a joué au Père Noël en donnant abondamment le disque à des joueurs autres que ses coéquipiers, il a, par contre, été très gentil en leur enlevant la rondelle (revirement provoqué) seulement onze fois cette saison (450e dans la LNH !).



Peut-être pensez-vous que Weber fait partie de l'élite au chapitre des tirs bloqués par les arrières de la LNH ?  Pas tout à fait.  CHié est 25e avec 86 arrêts.  Si on calcule cette stat par 60 minutes de jeu, le capitaine recule au 116e rang.

Tout ça et encore plus pour dire que l'étoile de Shea Weber a beaucoup pâli depuis qu'il est avec les CHaudrons.  C'est sûr qu'avec un club poCHe comme le torCHon, ça n'aide pas.  Lorsqu'il était à Nashville, il faisait partie d'un des meilleurs groupes de défenseurs de la Ligue.

Après deux séries de huit défaites d'affilée cette saison, plusieurs fefans, et quelques analystes teints aux couleurs du CH, ont paniqué et demandé à ce que Price et Weber soient échangés (comme presque l'équipe au complet d'ailleurs).  Oubliez ça !  Avec leurs performances en déclin, la longueur et la grosseur de leur contrat, personne ne voudra d'eux, à moins d'avoir eux aussi perdu la tête !