vendredi 31 juillet 2020

LE CORONAVIRUS A REMPLACÉ LE VIRUS DU CH...

À malheur, quelque chose est bon.  La covid-19 a fait, et continue de faire des ravages, surtout à Montréal.  Elle a toutefois permis de rétablir correctement l'ordre des priorités : la santé publique, la solidarité de notre société, la santé de notre économie.  Au lieu de toujours se soucier premièrement et avant tout du club de hockey médiocre du Canadien de Montréal, même durant l'habituelle saison morte de la LNH.

Au moins, depuis le milieu du mois de mars, on n'entendait pratiquement plus parler du torchon, sujet numéro un la plupart du temps dans les médias d'information et dans les discussions populaires au Québec.  Phénomène sans précédent puisque, d'année en année, malgré leur élimination habituellement précoce, avant même l'arrivée du printemps et des séries de la Coupe Stanley, le Canachien continuait de représenter une part démesurée des nouvelles publiées ou communiquées dans la belle province.

Une fois leur saison terminée après la fin du calendrier régulier de la LNH, une sorte de fanatisme maladif, typique des médias montréalais et des fefans du CH, faisait en sorte que l'on continuait d'entretenir cette passion dévorante à l'endroit de ce club de merde : analyses et sur-analyses en post mortem d'une autre campagne perdante; changements irréalistes envisagés; histoires ou rumeurs invraisemblables concernant des échanges ou la capture de futurs gros agents libres; espoirs farfelus de choix de repêchage; plans miracles pour la prochaine saison...  Même en plein coeur de l'été, les chaudrons pouvaient défrayer les manchettes et exciter leurs innombrables fefans bipolaires.
La pandémie a changé tout ça ce printemps en détournant l'attention sur un enjeu beaucoup plus vital et important que la Sainte Flanelle.  Les Canailliens n'étaient plus dans le paysage de notre confinement.  Jusqu'à ce que la Ligue Nationale annonce plus récemment la relance de ses activités après moult tergiversations, revirements ou plans plus ou moins sérieux.  Et, alors qu'en mars, le sort du CH était déjà déterminé -fiche insuffisante pour participer aux éliminatoires- voilà que la Ligue ressuscitait le club des Molson en les acceptant comme dernière formation (24e) dans le tournoi de qualification, menant aux séries d'après saison.

Cette tournure aussi inattendue que surprenante des événements marquant le retour de la LNH n'a pas fait que des heureux même si elle était inespérée chez les fefans du Cacanadien.  La décision arbitraire d'inclure le CH dans le tournoi de qualification a surtout déplu à des clubs comme Buffalo et New Jersey.  À l'arrêt du jeu au milieu de mars, ces deux équipes accusaient un retard de trois points sur le torchon mais ils avaient disputé deux matchs de moins que leurs rivaux de Montréal.  Théoriquement, qui sait si au moins un de ces clubs n'aurait pas devancé les chieux au classement en gagnant les parties qu'il avait en mains.  C'est ce club qui participerait au tournoi de qualification.  Pas le Canadien.

Bien sûr, cette reprise du hockey professionnel dans deux villes «bulles» canadiennes (Edmonton, Toronto) lors de matchs sans spectateurs, covid oblige, s'explique par des motifs surtout financiers : sauver les meubles d'une saison abruptement écourtée grâce aux lucratifs contrats de droits de télédiffusion des séries éliminatoires.  Peut-être a-t-on aussi considéré le marché des produits dérivés et l'intérêt des amateurs à suivre ce tournoi même devant leur écran de télé en pleine période de chaleur caniculaire...  À ce chapitre, l'intérêt et l'argent des fefans moronréalaids sont sans doute davantage bienvenus et plus payants que ceux qui auraient pu venir des partisans des Devils ou des Sabres...

D'ailleurs, ce n'est pas la première ni la dernière fois que les autorités du circuit Bettman favorisent le club des Molson.  C'est une vieille tradition qui a souvent rapporté gros à la Sainte Flanelle...

À quoi ressemblera le calibre de jeu de notre sport national dans ce contexte étrange et dans ces conditions pas très idéales ?  Après un entraînement plus ou moins bâclé, les joueurs seront-ils assez en forme ou motivés ?  Seront-ils davantage sujets aux blessures ou enclins à se désister à cause du confinement, des risques pour leur santé et l'éloignement de leur famille ?


Déjà, certains hockeyeurs ont mis en doute la valeur de la Coupe Stanley qui sera décernée à l'issue de ces éliminatoires improvisées.  Une coupe à moitié pleine ou avec un gros point d'interrogation dessus...

De plus, à cause du déroulement de la controversée loterie du dernier repêchage -formule modifiée incompréhensible-, les huit équipes qui perdront leur série trois de cinq du tournoi de qualification auront la chance d'obtenir le premier choix du repêchage.  En l'occurrence le jeune prodige Alexis Lafrenière, dont les fefans du CH rêvent jour et nuit !  Beaucoup d'entre eux désirent que leurs favoris perdent leur série de qualification contre les Penguins de Pittsburgh afin d'avoir au moins une chance réelle de mettre le grappin sur la merveille de l'Océanic de Rimouski (photo ci-dessus).


Même si les nouvelles qui ont filtré de l'actualité du CH ont été plutôt rares le printemps dernier, il y a eu toutefois cette déclaration de Brendan Gallagher qui songe à tester bientôt le marché des agents libres parce qu'il est écoeuré de perdre à Mourial.  Il va sans dire que son départ serait dévastateur pour le chicolore, lui qui est le coeur et l'âme de l'équipe.  Toutes proportions gardées, entendons-nous bien, ce serait, aux yeux des fefans du CH, un désastre comparable à celui de la Covid-19, dans une ville qui s'est encore malheureusement distinguée par son indiscipline et son incurie face à ce fléau.  Rien de surprenant, dans ce bidonville où rien ne fonctionne jamais bien...

4 commentaires:

Jim Carr a dit…

La CHiurre en plein été gracieuseté de Napoléon Betteman je m'en aurait passer volontiers et tout le tapage médiatique aussi surtout depuis samedi.. L'insignifiant Renaud Lavoie qui nous parle du caractère du CH.. quoi? la meme équipe qui s'est ecrasé sous la pression au printemps en subissant une série de défaites de 8 matchs et en perdant ses 4 matchs contre Détroit, ben oui quel caractère les CH ont toujours été bons quand il n'y a aucune pression, presentement ils n'ont rien a perdre et les merdias de Montreal ont exagérées la puissance des Penguins comme si c'était une équipe junior contre une équipe pee-wee, de cette façon, une possible victoire du CH réhaussent leur image et ils peuvent les qualifiés d'équipe avec un caractere hors du commun avec tout les mots qui vient avec.. etc mais en y pensant bien, s'ils éliminent les Pittsburgh, ils perdent 1 chance sur 8 de repecher Lafreniere alors que leurs chances de remporter la coupe est quasi inexistante, même si c'est pénible de les voir gagner (du moins Samedi) c'est peut-etre un mal pour un bien en bout de ligne.

Anonyme a dit…

Nono Lavoie. Même les fefans le déteste! Présenté a TVA porc, ca fait partie de l'abrutissement collectif.
On voit bien que la Chiurre n'a pas d'affaire sur la même glace que Pittsburg.
Juju se débat avec ses plombiers et Bergevaurien parait bien parce que Scarey tiens le fort...pour le moment!
Dans cette série la Chiasse ne peut pas perdre. Une victoire et les fefans deviennent fou raide! Une défaite, et les galeux améliorent sérieusement leur chance de gagner la loterie.
Espérons seulement que Lafreniere n'aboutisse pas a Mort-Réal.

Anonyme a dit…

Ce qui est formidable, c'est que cette participation par défaut aux séries de la CHiasse va faire en sorte que Bergevaurien va surestimer son équipe... encore une fois.

Et c'est drôle de voir à quel point les fefans s'emballent rapidement à propos de Suzuki après une seule bonne performance. Ça nous rappelle l'excitation des journaliCHeux suite aux 3 buts de Poehling dans un match sans signification contre Toronto.

On parlait alors du compteur tant recherché depuis des années. Mais évidemment, ce fut un flop. Poehling a amassé un but et une passe avec une fiche de -4 en 27 matchs cette saison.

À Montréal depuis 27 ans, on vend de l'espoir aux fans communément appelés les avaleurs de couleuvres. De l'espoir qui se transforme toujours en désespoir. À notre plus grand plaisir, nous, les Anti-Habs.

Anonyme a dit…

Amis anti-habs, je suis déchiré face à l'issue de la série entre Pittsburgh et la Sainte-Guenille.

Si le Torchon l'emporte, cela le fera reculer de plusieurs rangs au repêchage. Et nous savons tous à quel point ses dépisteurs sont pourris pour dénicher du talent. En revanche, si la Sainte-Guenille est battue, elle restera (injustement) dans la course pour le premier rang au repêchage.

Cela dit, je crois que je vais favoriser la défaite des Chieux, car cela plongera une fois de plus dans la dépression les petits abrutis de fefans lobotomisés et autres imbéciles de cette espèce.

Parlant d'imbécile, ayons tous une bonne pensée pour l'obèse Stéphane Latulippe, ce gros étron graisseux et nauséabond qui empestait les blogues de François Gagnon et de Mathias Brun-Nez à l'époque sous le surnom de Johnlatou.

Le gros tas de suif Latulippe (résident de la Rive-Sud de Montréal) avait l'habitude de consacrer ses journées à regarder les joueurs minables du Torchon s'entraîner à Brossard. Or, depuis le début de la pandémie, ce gros déchet humain doit trouver une autre manière de passer son temps entre deux chèques de BS.

Le gros tas Latulippe bande tellement sur le Canachien qu'il se fait surnommer «Flower», comme Guy Lafleur! Personnellement, je trouve que «Flaque de vomi», «Obèse ivrogne», «Pustule» ou «Flatulence» conviendraient mieux à ce parfait crétin bedonnant et rempli de mauvaise bière Molson.