mercredi 24 février 2021

LES GUIDOUNES DE MOLSON.


Les vrais journalistes ont honte d'eux et ils ne veulent pas qu'ils soient accrédités dans leur profession ou leur syndicat.  Ce sont des vendus, des guidounes, les lèche-cul des membres du club de hockey Canadien de Montréal.

On les retrouve dans la plupart des médias mais plus particulièrement dans des chaînes de télévision comme RDS ou TVA-Sports qui ont de gros contrats de télédiffusion avec le Canadien.

Évidemment, ces propagandistes du CH doivent être gentils et ne pas mordre la main qui les nourrit.  D'où cette complaisance, cette flagornerie et cette auto-censure à l'endroit des dirigeants et des joueurs des Habs.

Chantal Machabée et Geoff Molson

Seraient-ils témoins de scandales ou de coches mal taillées dans l'entourage du tricolore qu'ils n'en diraient pas un mot. Ils démentiraient même des rumeurs malsaines pour protéger leur «employeur».

Ils savent aussi que des mauvais commentaires ou des écarts de conduite envers l'organisation du CH pourraient faire en sorte que leur nom se retrouve sur la liste noire de Geoff Molson, le président du club.

Advenant ce malheureux statut de rejeté, ils perdraient non seulement l'accès aux joueurs et aux dirigeants des «glorieux» (exclus aussi des voyages d'avion avec l'équipe), mais ils seraient «persona non grata» sur la galerie de presse du centre Pou-Bell.  Là où ils apprécient tellement les petites faveurs et les petites douceurs (bières, hot dogs, sandwichs, sur le bras de Geoff) et autres gratuités qui leur sont réservées en qualité de privilégiés.

Renaud «Nono» Lavoie et Geoff Molson
En pensant à cette comédie de faux journalisme, une vieille parodie de chanson m'est revenue à l'esprit.  Jadis, Gérard «Nono» Deslauriers a parodié un succès de Tony Roman (Do Wah Diddy, 1964).  En changeant les paroles, c'est devenu «Les Guidounes» (voir la vidéo ci-dessous).

Tenté par cette belle fantaisie, j'ai moi aussi écrit une chanson qui colle aux indécentes relations qui unissent les pseudo-journalistes de Montréal au Canadien, représenté par son président et co-propriétaire, Geoff Molson.

Mathias Brunet et Geoff Molson (?)

LES GUIDOUNES DE MOLSON

Très cher président

T'en auras pour ton argent

Des guidounes, doudounes,

Pis des guidounes, doudoudounes.

Elles seront bienvenues

Pour te lécher le cul

Des guidounes, doudounes

Pis des guidounes, doudoudounes.

Le nez brun, le nez brun,

La langue brune, la langue brune,

Le nez brun, la langue brune,

Tu les auras pour des prunes,

Yéais, Yéais.

***

Au Centre Pou-Bell

Sur la galerie de presse

Des guidounes, doudounes,

Pis des Guidounes, doudoudounes,

Des journalèche-cul à ton service

Pis ça presse !

Des guidounes, doudounes,

Pis des guidounes, doudoudounes,

Des Pierre Houde, des Lavoie,

Des Brunet, des Lajoie,

Ils seront tous derrière toi,

Ah ! Ah !

***

Dans le vestiaire, après les échecs des glorieux,

Chères guidounes, doudounes,

Oui, chères guidounes, doudoudounes,

Protégez les joueurs, soyez gentils avec eux,

Chères guidounes, doudounes,

Oui, Chères guidounes, doudoudounes.

Une bonne bière, une bonne bière,

Un hot dog, un hot dog,

Une bonne bière, un hot dog,

Si tu es gentil, pour toi ce sera gratuit,

Oh ! Oh !

***

Oh, oh, oh, oh, à mes genoux les lècheux, eux, eux, eux,

Tous, tour à tour, lèchez-moi le cul,

Vous me rendrez heureux, eux...

***

Chantal Machabée, Renaud Lavoie,

Des guidounes, doudounes,

Pis des guidounes, doudounes,

Mathias Brunet, Pierre Houde, Jean-Charles Lajoie,

Des guidounes, doudounes,

Pis des guidounes, doudoudounes,

Lèchez-moi, lèchez-moi,

Lèchez-moi, lèchez-moi,

Lèchez-moi, lèchez-moi,

Et nous vivrons dans la joie !

***

Chères guidounes, doudounes,

Oui, chères guidounes, doudoudounes ! 

 




vendredi 19 février 2021

CANADIENS 2021 : PROMESSES NON TENUES...



Les fefans et les suceux de jack straps (journalistes supporteurs du Cacanadien) étaient excités comme des punaises de lit à la suite du départ canon du torCHon de MoronRéal.  Ils ont commencé à déchanter en février, quand leurs champions ont périclité.

Ainsi, le prodigieux jeu de puissance de leurs favoris est devenu un jeu d'impuissance.  Voyez plutôt : huit premiers matchs = 8 buts en 26 supériorités numériques (31% d'efficacité); sept dernières parties = deux buts en 22 avantages numériques (9% de réussite).

Après leur plus récente joute, samedi passé, leur avantage numérique se classait au 18e rang de la Ligue Nationale et leur désavantage numérique occupait la 17e place.  Des chiffres trompeurs, vu la dégringolade en février.

Sur le plan individuel, l'effet "succès contre les Canucks de Vancouver" est également évident.  Les deux meilleurs marqueurs des CHaudrons : Tyler Toffoli (dix buts) et Josh Anderson (photo ci-dessus, neuf buts) sont louangés par les fefans et les journalistes-prostitués de Mourial et, par ricochet, on louange aussi le génial Symphorien Bergevin, qui a fait leur acquisition avant le commencement de la présente campagne.

Mais attendez !  Les deux prolifiques buteurs n'ont pas encore eu le temps de s'imbiber de la culture perdante du CH !  Prenez Max Domi à son arrivée avec les CHieux.  Une saison de 72 points.  La saison suivante : 44 points...  Jonathan Drouin : 21 buts en 73 matchs en 2016-17 avec Tampa Bay; 13 buts en 77 matchs l'année suivante à Mourial...  Un petit but cette année...

Analysons les 15 points de Toffoli (photo ci-dessus) meilleur pointeur du Caca cette saison : pas moins de onze de ces points ont été obtenus dans les cinq parties contre les Canucks de Vancouver (son ex-équipe de l'an passé).  C'est donc quatre maigres points dans ses dix autres matchs.

Même histoire pour la nouvelle merveille casquée du torChon l'imberbe Nick Suzuki : sept de ses douze points (dont son seul et unique but) contre les Nucks.  L'autre "pseudo révélation" des séries éliminatoires de l'été passé, le freluquet ado Jesperi Kotkaniemi : doit cinq de ses sept points aux Canucks (dont son seul et unique filet cette saison).  Donc, deux points dans ses dix autres matchs.  Pas fort pour un supposé jeune prodige représentant l'avenir de la CHarogne !



À écouter les farfelus experts des médias de Mourial, ces deux jeunes étoiles, en pleine éclosion, renforcent enfin la fameuse ligne du centre, déficiente depuis si longtemps.  En tout cas, ça ne paraît pas tant que ça cette année.  

Entre autre dans le département des mises au jeu, un aspect important pour les joueurs de centre.  Si les CHaudrons sont 26e dans la Ligue, c'est en grande partie à cause de Suzuki (qui a gagné seulement 39% de ses mises au jeu) et KK (photo ci-dessus) qui est à peine moins pire avec 45%.

Quant à lui, le défenseur Jeff Petry, qui, selon les noircisseurs de papier de Mourial, est déjà étiqueté "sérieux candidat au trophée Norris" (oui, oui, vous avez bien lu), il est peut-être fier des quinze points à sa fiche offensive (dont sept contre Vancouver), mais il ne se vante sûrement pas de son rendement défensif désastreux en ce qui concerne les revirements coûteux commis dans sa zone (21 revirements, 5e pire dans toute la NHL après son dernier match samedi dernier).

À ce chapitre, à pareille date, ses coéquipiers défenseurs Joel Edmundson (18 revirements, 10e dans la Ligue) et Ben Chiarot (17 revirements, 11e dans la LNH) étaient presqu'aussi pourris.



Mais le pire dindon de la farce cette saison c'est le pauvre Phillip Danault (photo ci-dessus), lui qui, l'an dernier, selon les fameux experts de la métropauvre, et même d'ailleurs, pivotait l'un des meilleurs trios de la Ligue Nationale.  Et qui, porté par ces dires flatteurs, demande un nouveau contrat de plus de 30 millions de $$$ sur cinq ans !

Eh bien, le numéro 24 des Canailliens revendique un ronflant dossier de zéro but, six aides, en 2021.  Quatre de ces six points ont été enregistrés dans les cinq rencontres avec les Canucks.  C'est donc deux points dans les dix autres matchs...  Quel redoutable attaquant, que cet homme de 30 millions !

Le bouquet, c'est le meilleur marqueur du CH en 2019-20 (avec 61 points), Tomas Tatar, qui est tombé en disgrâce et n'a pas été habillé pour le dernier match, à Toronto.  Avec un minuscule but à ses douze dernières parties, Tatar était dû pour rester chez lui, afin de réfléchir un peu...

Pour ce qui est du défenseur Alexander Romanov (un but, deux aides) prétendument candidat au trophée Calder (recrue de l'année), à part ses récentes bévues, c'est plutôt tranquille de son côté.  Un peu tôt pour voir en lui un futur Bobby Orr...

Oh !  J'allais oublier !  Que pensez-vous des nouveaux chandails bleu des CHaudrons ?  À part le fait que c'est un coup de marketing pour vendre à gros prix ces torchons aux fefans lobotomisés, disons qu'ils font dur.

Ça fait quand même drôle de voir les rouges dans cette couleur !  Un rouge traditionnellement associé à l'establishment anglophone "from Mount Real".  Descendants des tuniques rouges, que revêtaient les soldats de l'ancienne armée british, qui a tué nos gens et incendié leurs bâtiments lors de la conquête de 1759-60...

mardi 16 février 2021

LE CANADIEN PEUT-IL ÉCHANGER CAREY PRICE ?



En levée de rideau de la présente saison de la LNH, tout semblait facile pour le Cacanadien de MortYial.  Avec 16 points en 10 parties, les CHaudrons étaient partis pour la gloire, selon leurs fefans et leurs dociles valets-de-pied-pseudo-journalistes de la métropauvre mourialaise...

Parce que les Canucks de Vancouver étaient en état d'hibernation et qu'ils ne savaient pas comment jouer contre eux dans les matchs initiaux, les Cannes à CHiens ont abusé d'eux en les battant quatre fois par de forts pointages, tout en récoltant un autre point dans une défaite en prolongation à Vancouver.

En sciences, il faut savoir utiliser un échantillon suffisant pour valider des hypothèses.  Ça devrait être la même chose au hockey.  L'échantillon de parties contre les Canucks n'était pas suffisant pour conclure ou établir que les CHaudrons étaient devenus de sérieux prétendants à la Coupe Stanley.  Mais, bonne chance si vous tentez d'expliquer cela aux fefans bipolaires hydrocéphales !

Avant de pouvoir se réveiller de leur profond sommeil, les Canucks ont laissé jouer les CHieux à leur guise.  Ceux-ci s'en sont donner à coeur joie.  Se lançant à l'attaque à corps perdu, sans que les "Nucks" réagissent comme il le fallait.  Les défenseurs du Caca pouvaient relancer l'offensive sans coup férir, en sortant facilement de leur territoire et en réussissant de longues passes aux joueurs d'avant qui trichaient (ou "lofaient") en zone neutre, ou près de la ligne bleu de l'ennemi.

Contre Vancouver, les Canailliens ont joué le tiers (33,3%) de leur actuelle campagne (cinq matchs sur quinze).  Ils ont marqué 28 de leurs 52 buts (54%) cette saison tout en récoltant 9 de leurs 20 points (45%).

De retour de leur fructueux voyage dans l'Ouest Canadien, les CHieux ont renoué avec leurs démons de 2019-20 en présentant une fiche perdante à domicile (trois victoires, quatre défaites) et en mettant en lumière leur anémique offensive produisant deux buts ou moins par match.

Dans leurs cinq dernières joutes, les mauviettes du coach Claude Julien ont été chanceux de s'en tirer avec deux maigres victoires au pointage identique de 2-1 contre Ottawa et les Leafs.

C'est que les clubs adverses ont apporté des ajustements pour contrer les Habs, et que ces derniers, se trouvant bien bons, après leurs hâtifs succès contre les Canucks, ont connu une baisse de régime (effort, concentration) en croyant que ce serait aussi facile contre les autres équipes.

L'étude des vidéos ça existe aussi au hockey.  Jouant plus souvent contre les CHieux dans leur ancienne division d'avant COVID-19, Toronto et Ottawa savaient plus à quoi s'en tenir contre eux.  Ce n'était pas le cas pour les clubs de l'Ouest.  Mais ceux-ci ont étudié la façon de jouer de leurs opposants moronréalaids après avoir d'abord perdu contre eux en tout début de saison.

Ces analyses ont été bien faites et ils ont pu apprendre à vaincre les Guenilloux par la suite.  Remarquez, ce n'est pas si compliqué.  Il suffit de bien se positionner sur la patinoire et d'exercer un échec avant agressif et soutenu sur les défenseurs CHicolores, profondément dans leur zone, pour ruiner le jeu de transition et le synchronisme du CHiendent.

C'était particulièrement évident dans le blanchissage de 3-0 réussi par les Oilers d'Edmonton, à Mourial, le 11 février dernier.  Les attaquants des Oilers allaient embêter et presser les défenseurs des CHieux, même quand ceux-ci essayaient de se cacher derrière leur propre filet.  Stressés, dérangés, plaqués, harassés, les arrières des Canassons perdaient le disque, faisaient de mauvaises passes, précipitaient leurs gestes et se transformaient en machines à revirements.

Pendant ce temps, les joueurs d'avant du Caca attendaient en vain que leurs défenseurs leur refilent la rondelle alors qu'ils étaient en pleine vitesse en zone centrale ou près de la ligne bleu des adversaires...  Erreur !  Ces longues passes télégraphiées ne venaient pas, ou elles étaient interceptées.

Paralysés par l'échec avant adverse, les CHieux, de leur côté, péchant par excès de confiance (courtoisie des Canucks), faisaient le contraire en négligeant le "fore-checking" et en pensant que les opposants allaient leur donner des occasions de marquer sur un plateau d'argent.

La lâcheté fait partie de la culture perdante du torCHon.  La plupart du temps les CHaudrons jouent en conformité avec leur loi favorite, celle du moindre effort et de la peur (CHickens).  Ils ont le cordon du coeur trop long, ou du sang de navet, comme diraient nos cousins français.


 
Soudain, après une brève période exceptionnelle, en début de campagne, les "Habs Not" redevenaient eux-mêmes, n'étaient plus les premiers sur les rondelles libres, perdaient leurs batailles pour le disque le long des rampes, ne gagnaient plus leurs duels à un contre un, ne luttaient plus pour échapper à la couverture des ennemis afin de bien se placer dans l'enclave, ou baissaient facilement les bras si le gardien adverse connaissait une bonne soirée...

Toute cette recette perdante (et traditionnelle du CH) transparaît dans les statistiques.  En effet, un bon moyen de mesurer l'intensité des efforts ou la qualité de jeu d'une équipe de hockey, c'est par le ratio des revirements : ceux que vous commettez versus ceux que vous provoquez.  Ce ratio est tout simplement affreux pour le CHicolore : 150 revirements commis (7e pire club dans la LNH) et seulement 57 revirements provoqués (27e dans la Ligue).

La mollesse ou le manque de caractère d'un club se mesure également par le nombre de fois qu'il peut revenir de l'arrière pour gagner des matchs.  Avant de réussir l'exploit dans leur dernière partie, samedi passé, à Toronto, le Caca d'CHien n'y était jamais parvenu cette année.

Et encore a-t-il fallu une circonstance particulière pour que les CHaudrons mettent fin à cette longue léthargie.  Sachant qu'ils ne joueraient pas avant une semaine, les CHieux ont eu beau jeu de tout donner en troisième période contre les Leafs, pour renverser la vapeur et ainsi éviter une quatrième défaite à leur cinq plus récentes rencontres.

On ne sait pas ce qui s'est dit dans le vestiaire des CHaudrons au deuxième entracte, mais on peut se douter qu'il y a eu du brasse-camarade.  Sentant venir l'insoutenable répétition des calamiteuses séries de défaites de la saison 2019-2020 (deux fois huit de suite), on a vu le gardien Scary Price lever les bras en l'air, en signe de dépit, à la fin du premier vingt.



Écoeuré par l'inertie des siens, Scary sentait la soupe chaude, d'autant plus qu'après ses récents déboires devant le filet (incluant sa nonchalance typique), une controverse commençait à éclater au sujet de son statut de gardien de buts numéro un du bleu, blanc, merde.

Son substitut Jake Allen (photo ci-dessus) jouait mieux que lui.  Remarquez que ce n'est pas si difficile.  D'ailleurs, lorsque le DG Symphorien Bergevin a fait l'acquisition de Allen durant la saison morte, ça m'a passé par la tête que le nouveau numéro 34 des Cacanadiens deviendrait l'homme de confiance devant le filet.

Scary Price est-il vraiment un intouchable chez la CHiasse ?  Il ne rajeunit pas.  Combien d'années "potables" lui restent-il ?  Pourrait-on profiter de sa réputation surfaite pour obtenir du renfort à l'attaque ou en défense en l'échangeant ?  D'autant plus que, comme le démontre son excès d'humeur et d'exaspération samedi soir à Toronto, Price s'impatiente déjà depuis un bon bout de temps.  Ces dernières années, il n'a pas caché qu'il était tanné de perdre à Mourial.

Avec l'offensive déficiente du Caca, Scary n'a aucune marge de manoeuvre.  Il a toute la pression sur lui, et au moindre mauvais but qu'il accorde, lui et sa bande de coéquipiers incapables (qui se fient trop sur lui) subissent plus que leur part de défaites.

Disons que ce serait plus facile et moins forçant (lui qui est du genre paresseux) pour le numéro 31 du CH de défendre la cage d'une bonne équipe.  Une équipe qui pourrait lui fournir un meilleur coussin (de buts) la plupart du temps.  Avec peut-être, à la clé, une chance de gagner enfin un championnat, sans lequel Price ne pourra pas être considéré comme un grand gardien, à la fin de sa carrière, qui approche rapidement.

Si Bergevin parvenait à l'échanger, chose impensable pour les fefans du Caca (ils voulaient faire une émeute quand Piquette Subban a été échangé), il faudrait qu'il défraye une bonne partie du lourd contrat de Jesus Price (10½ millions de $$$ par saison).  Tout de même difficile à croire que, malgré tout, il puisse trouver preneur pour le malheureux Scary...

Ou qu'il puisse obtenir de bons joueurs en retour.  On le sait, tout comme Trevor Timmins le maître gaffeur en charge du repêchage amateur, Bergevin est loin d'être un as pour réaliser de bons coups.  À sa décharge, il est vrai qu'aucun des bons joueurs de la Ligue ne veut jouer dans la ville sinistrée de Montréal, capitale de la punaise de lit et des égouts à ciel ouvert...  Là où, comme Symphorien Bergevin (photo ci-dessus), on doit porter deux masques pour filtrer l'air infect et nauséabond d'une ville-dépotoir envahie par la pollution et le COVID-19. 

En attendant, c'est certain que Price pourra continuer de déclarer qu'il est heureux de partager le filet avec Jake Allen.  C'est moins éreintant qu'au cours des dix dernières années, c'est-à-dire depuis que le peu vaillant Scary doit abattre presque toute la besogne devant sa cage, condamné à une pression insupportable, dans un club de merde...

dimanche 14 février 2021

TYPIQUE DES CANADIENS : ILS COMMENCENT LA SAISON EN LIONS ET LA FINISSENT EN MOUTONS !

















J'ai fait mes prédictions, comme chaque année, avant le début de la saison 2021 du Canadien de Haïti-Nord.  Des prédictions, ou des prévisions, en accord avec la tradition, ou la culture perdante, ou pleine de médiocrité, du CH depuis près de 30 ans.

Oh !  Malgré cette tradition de merde cultivée et entretenue par la direction de la Sainte Guenille, ça n'empêche pas le club des Molson de connaître parfois un bon début de campagne.  Comme ce fut le cas encore cette année.

Lorsque ça se produit, on sait que ces succès éphémères ne dureront pas.  On sait que la deuxième moitié du calendrier sera un désastre et que le torCHon s'effondrera comme un château de cartes de désillusions.

Lorsqu'en début de saison, les CHaudrons ont le malheur de ne pas profiter de la torpeur d'adversaires ayant encore leurs patins de camp d'entraînement, alors là, les CHieux s'enfoncent péniblement au plus profond de la cave du classement...  Ils sont déjà éliminés avant la fin de la première moitié du calendrier.  Ce qui provoque les râlements et l'agonie des fefans désemparés, privés de leur raison de vivre.  Les pharmaciens font fortune avec leurs prescriptions d'anti-dépresseurs pour ces pauvres hères désespérés, au bord du suicide.


Bref, c'est pas mal toujours la même histoire, la même chanson, le même refrain.  Les fefans et les porteurs de valises du CH (journalistes-prostitués-faux prophètes de Montréal) se font prendre avant chaque campagne.  Ils croient aux promesses (et aux petits changements de l'entre saisons) de l'état-major CHicolore, et ils s'empiffrent des couleuvres que les dirigeants et les publicistes du Caca leur font avaler goulument.

Lorsque leurs chouchous CHicolores commencent la saison en lions, les scribes vendus au CH, et les naïfs fefans, sautent vite aux conclusions et voient d'avance la Coupe Stanley défiler dans leurs rues parsemées de sans abris, de clochards, de criminels, de cônes oranges, de trous, de fange et de vermine.

Cette année, à cause du COVID-19, le calendrier de la Ligue Nationale de Hockey a été remodelé (56 parties pour chaque club, et quatre nouvelles divisions).  Dans la nouvelle division canadienne, les CHaudrons ont capitalisé sur un très mauvais début de saison des Canucks de Vancouver (sept victoires, onze défaites).  Dans leurs dix premiers matchs, le Cacanadien les a affrontés cinq fois et il a pu récolter neuf des dix points à l'enjeu.  C'est neuf des vingt points -presque la moitié- qu'ils ont présentement au classement.

Objectivement, quoiqu'en pensent les fefans et les pseudo-experts journalistes, ou analystes à courte vue de Mourial, au moins quatre clubs de la division canadienne (Toronto, Winnipeg, Edmonton -et normalement Vancouver-) sont supérieurs aux pousseux de puck CHicolores.  Évidemment, chaque année, il y a des clubs qui font mentir les connaisseurs en faisant mieux ou moins bien que prévu.



Si les Canucks n'avaient pas trébuché sur les "starting blocks" et qu'ils avaient seulement enlevé, ne serait-ce que la moitié des honneurs de leurs rencontres avec les CHieux, ces derniers seraient aujourd'hui à leur vraie place au classement, c'est-à-dire, 5e ou 6e (les quatre premiers se classent en séries éliminatoires).

Contre leurs autres adversaires, les Canailliens ont donc accumulé onze points en dix parties.  Pas fort...  Et quelques-uns de ces points ont été acquis par la peau des dents, notamment contre Toronto (trois points très peu mérités) et les faibles Sénateurs d'Ottawa (deux points dans une victoire très peu convaincante de 2-1).

À part les Canucks, les autres clubs de l'Ouest canadien (Edmonton, Calgary) ont vite apporté les ajustements nécessaires après s'être fait surprendre par les Cannes à CHiens.  Dans mon prochain billet, cette semaine, on verra comment les changements qu'ils ont faits ont été couronnés de succès contre la piètre bande à Monsieur Patate (Claude Julien).