mardi 16 février 2021

LE CANADIEN PEUT-IL ÉCHANGER CAREY PRICE ?



En levée de rideau de la présente saison de la LNH, tout semblait facile pour le Cacanadien de MortYial.  Avec 16 points en 10 parties, les CHaudrons étaient partis pour la gloire, selon leurs fefans et leurs dociles valets-de-pied-pseudo-journalistes de la métropauvre mourialaise...

Parce que les Canucks de Vancouver étaient en état d'hibernation et qu'ils ne savaient pas comment jouer contre eux dans les matchs initiaux, les Cannes à CHiens ont abusé d'eux en les battant quatre fois par de forts pointages, tout en récoltant un autre point dans une défaite en prolongation à Vancouver.

En sciences, il faut savoir utiliser un échantillon suffisant pour valider des hypothèses.  Ça devrait être la même chose au hockey.  L'échantillon de parties contre les Canucks n'était pas suffisant pour conclure ou établir que les CHaudrons étaient devenus de sérieux prétendants à la Coupe Stanley.  Mais, bonne chance si vous tentez d'expliquer cela aux fefans bipolaires hydrocéphales !

Avant de pouvoir se réveiller de leur profond sommeil, les Canucks ont laissé jouer les CHieux à leur guise.  Ceux-ci s'en sont donner à coeur joie.  Se lançant à l'attaque à corps perdu, sans que les "Nucks" réagissent comme il le fallait.  Les défenseurs du Caca pouvaient relancer l'offensive sans coup férir, en sortant facilement de leur territoire et en réussissant de longues passes aux joueurs d'avant qui trichaient (ou "lofaient") en zone neutre, ou près de la ligne bleu de l'ennemi.

Contre Vancouver, les Canailliens ont joué le tiers (33,3%) de leur actuelle campagne (cinq matchs sur quinze).  Ils ont marqué 28 de leurs 52 buts (54%) cette saison tout en récoltant 9 de leurs 20 points (45%).

De retour de leur fructueux voyage dans l'Ouest Canadien, les CHieux ont renoué avec leurs démons de 2019-20 en présentant une fiche perdante à domicile (trois victoires, quatre défaites) et en mettant en lumière leur anémique offensive produisant deux buts ou moins par match.

Dans leurs cinq dernières joutes, les mauviettes du coach Claude Julien ont été chanceux de s'en tirer avec deux maigres victoires au pointage identique de 2-1 contre Ottawa et les Leafs.

C'est que les clubs adverses ont apporté des ajustements pour contrer les Habs, et que ces derniers, se trouvant bien bons, après leurs hâtifs succès contre les Canucks, ont connu une baisse de régime (effort, concentration) en croyant que ce serait aussi facile contre les autres équipes.

L'étude des vidéos ça existe aussi au hockey.  Jouant plus souvent contre les CHieux dans leur ancienne division d'avant COVID-19, Toronto et Ottawa savaient plus à quoi s'en tenir contre eux.  Ce n'était pas le cas pour les clubs de l'Ouest.  Mais ceux-ci ont étudié la façon de jouer de leurs opposants moronréalaids après avoir d'abord perdu contre eux en tout début de saison.

Ces analyses ont été bien faites et ils ont pu apprendre à vaincre les Guenilloux par la suite.  Remarquez, ce n'est pas si compliqué.  Il suffit de bien se positionner sur la patinoire et d'exercer un échec avant agressif et soutenu sur les défenseurs CHicolores, profondément dans leur zone, pour ruiner le jeu de transition et le synchronisme du CHiendent.

C'était particulièrement évident dans le blanchissage de 3-0 réussi par les Oilers d'Edmonton, à Mourial, le 11 février dernier.  Les attaquants des Oilers allaient embêter et presser les défenseurs des CHieux, même quand ceux-ci essayaient de se cacher derrière leur propre filet.  Stressés, dérangés, plaqués, harassés, les arrières des Canassons perdaient le disque, faisaient de mauvaises passes, précipitaient leurs gestes et se transformaient en machines à revirements.

Pendant ce temps, les joueurs d'avant du Caca attendaient en vain que leurs défenseurs leur refilent la rondelle alors qu'ils étaient en pleine vitesse en zone centrale ou près de la ligne bleu des adversaires...  Erreur !  Ces longues passes télégraphiées ne venaient pas, ou elles étaient interceptées.

Paralysés par l'échec avant adverse, les CHieux, de leur côté, péchant par excès de confiance (courtoisie des Canucks), faisaient le contraire en négligeant le "fore-checking" et en pensant que les opposants allaient leur donner des occasions de marquer sur un plateau d'argent.

La lâcheté fait partie de la culture perdante du torCHon.  La plupart du temps les CHaudrons jouent en conformité avec leur loi favorite, celle du moindre effort et de la peur (CHickens).  Ils ont le cordon du coeur trop long, ou du sang de navet, comme diraient nos cousins français.


 
Soudain, après une brève période exceptionnelle, en début de campagne, les "Habs Not" redevenaient eux-mêmes, n'étaient plus les premiers sur les rondelles libres, perdaient leurs batailles pour le disque le long des rampes, ne gagnaient plus leurs duels à un contre un, ne luttaient plus pour échapper à la couverture des ennemis afin de bien se placer dans l'enclave, ou baissaient facilement les bras si le gardien adverse connaissait une bonne soirée...

Toute cette recette perdante (et traditionnelle du CH) transparaît dans les statistiques.  En effet, un bon moyen de mesurer l'intensité des efforts ou la qualité de jeu d'une équipe de hockey, c'est par le ratio des revirements : ceux que vous commettez versus ceux que vous provoquez.  Ce ratio est tout simplement affreux pour le CHicolore : 150 revirements commis (7e pire club dans la LNH) et seulement 57 revirements provoqués (27e dans la Ligue).

La mollesse ou le manque de caractère d'un club se mesure également par le nombre de fois qu'il peut revenir de l'arrière pour gagner des matchs.  Avant de réussir l'exploit dans leur dernière partie, samedi passé, à Toronto, le Caca d'CHien n'y était jamais parvenu cette année.

Et encore a-t-il fallu une circonstance particulière pour que les CHaudrons mettent fin à cette longue léthargie.  Sachant qu'ils ne joueraient pas avant une semaine, les CHieux ont eu beau jeu de tout donner en troisième période contre les Leafs, pour renverser la vapeur et ainsi éviter une quatrième défaite à leur cinq plus récentes rencontres.

On ne sait pas ce qui s'est dit dans le vestiaire des CHaudrons au deuxième entracte, mais on peut se douter qu'il y a eu du brasse-camarade.  Sentant venir l'insoutenable répétition des calamiteuses séries de défaites de la saison 2019-2020 (deux fois huit de suite), on a vu le gardien Scary Price lever les bras en l'air, en signe de dépit, à la fin du premier vingt.



Écoeuré par l'inertie des siens, Scary sentait la soupe chaude, d'autant plus qu'après ses récents déboires devant le filet (incluant sa nonchalance typique), une controverse commençait à éclater au sujet de son statut de gardien de buts numéro un du bleu, blanc, merde.

Son substitut Jake Allen (photo ci-dessus) jouait mieux que lui.  Remarquez que ce n'est pas si difficile.  D'ailleurs, lorsque le DG Symphorien Bergevin a fait l'acquisition de Allen durant la saison morte, ça m'a passé par la tête que le nouveau numéro 34 des Cacanadiens deviendrait l'homme de confiance devant le filet.

Scary Price est-il vraiment un intouchable chez la CHiasse ?  Il ne rajeunit pas.  Combien d'années "potables" lui restent-il ?  Pourrait-on profiter de sa réputation surfaite pour obtenir du renfort à l'attaque ou en défense en l'échangeant ?  D'autant plus que, comme le démontre son excès d'humeur et d'exaspération samedi soir à Toronto, Price s'impatiente déjà depuis un bon bout de temps.  Ces dernières années, il n'a pas caché qu'il était tanné de perdre à Mourial.

Avec l'offensive déficiente du Caca, Scary n'a aucune marge de manoeuvre.  Il a toute la pression sur lui, et au moindre mauvais but qu'il accorde, lui et sa bande de coéquipiers incapables (qui se fient trop sur lui) subissent plus que leur part de défaites.

Disons que ce serait plus facile et moins forçant (lui qui est du genre paresseux) pour le numéro 31 du CH de défendre la cage d'une bonne équipe.  Une équipe qui pourrait lui fournir un meilleur coussin (de buts) la plupart du temps.  Avec peut-être, à la clé, une chance de gagner enfin un championnat, sans lequel Price ne pourra pas être considéré comme un grand gardien, à la fin de sa carrière, qui approche rapidement.

Si Bergevin parvenait à l'échanger, chose impensable pour les fefans du Caca (ils voulaient faire une émeute quand Piquette Subban a été échangé), il faudrait qu'il défraye une bonne partie du lourd contrat de Jesus Price (10½ millions de $$$ par saison).  Tout de même difficile à croire que, malgré tout, il puisse trouver preneur pour le malheureux Scary...

Ou qu'il puisse obtenir de bons joueurs en retour.  On le sait, tout comme Trevor Timmins le maître gaffeur en charge du repêchage amateur, Bergevin est loin d'être un as pour réaliser de bons coups.  À sa décharge, il est vrai qu'aucun des bons joueurs de la Ligue ne veut jouer dans la ville sinistrée de Montréal, capitale de la punaise de lit et des égouts à ciel ouvert...  Là où, comme Symphorien Bergevin (photo ci-dessus), on doit porter deux masques pour filtrer l'air infect et nauséabond d'une ville-dépotoir envahie par la pollution et le COVID-19. 

En attendant, c'est certain que Price pourra continuer de déclarer qu'il est heureux de partager le filet avec Jake Allen.  C'est moins éreintant qu'au cours des dix dernières années, c'est-à-dire depuis que le peu vaillant Scary doit abattre presque toute la besogne devant sa cage, condamné à une pression insupportable, dans un club de merde...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Petry, 7e chez les défenseurs de la LNH avec 21 revirements.
Edmundson,10e avec 18.
Chiarot, 11e avec 17.

Rappelons que la saison dernière, c'est Petry qui avait terminé 1e chez les défenseurs de la LNH avec 88 revirements. Chiarot avait terminé 3e avec 86. Weber avait terminé 8e avec 79.

C'est clair et net, la défensive de la CHiasse est une machine à revirements. Quelle farce de voir tous les Brun-Nez de ce monde vanter cette défensive très poreuse.

Anonyme a dit…

Puisqu'il est question du minable Mathias Brun-Nez, nous l'avons encore vu récemment se porter à la défense de ses petits Canadiens chéris en écrivant un texte complaisant et ridiculement louangeur sur le très médiocre Jesperi Kotkaniemi (1 petit but en 15 parties cette saison).

Le lèche-cul Brun-Nez répondait ainsi à une autre commande de Geoff Molson. Celui-ci savait qu'avec une semaine complète sans partie de la Sainte-Guenille au calendrier, les regards allaient se tourner vers la production risible de KK.

Pire encore: Brady Tkachuk, celui sur lequel le pourri Trevor Timmins a levé le nez, vient de doubler KK pour ce qui est des points en carrière.

Nous, les anti-habs, savons déjà que KK sera un autre retentissant échec de Timmins. Soyons patients, car les abrutis de fefans lobotomisés (toujours plus lents que la moyenne) vont bientôt le constater.

Anonyme a dit…

Le meilleur est à venir pour nous les Anti-Habs.

La descente au classement va s'accentuer. Après le match contre Toronto samedi au Centre Bell, le TorCHon va disputer 10 de ses 13 prochains matchs à l'étranger.

Les CHieux ne se classeront pas dans le top-4 dans la division Canadienne. Donc pas de séries. À moins que Bettman et la LNH ne les prennent en pitié comme l'an dernier quand on a permis à 24 équipes de participer au tournoi printanier.